Alors que les cabinets de kinésithérapie sont invités à rouvrir progressivement, de nombreuses questions se posent pour 90000 kinés en libéral qui exercent en France.

Parmi elles :

❓Comment doit se dérouler une séance de kiné point par point ?

❓Comment minimiser au maximum les risques de contamination au sein de votre cabinet ?

A vos 1001 interrogations, Maddie a proposé de répondre du mieux possible en organisant un webinar en live le 29 avril dernier. En qualité de porte parole des kinés libéraux, David Diaz, administrateur du groupe Soutien au professionnels de santé section MK a joué le rôle d’animateur. Anne Freynet, quand à elle, nous a fait le plaisir de répondre au mieux à toutes vos questions. Anne est kinésithérapeute et membre du Conseil Scientifique de la SKR (société de kinésithérapie de réanimation). Elle a co-écrit la note de recommandations publiée par la HAS le 17 avril. Cette note stipule les mesures et précautions essentielles pour le masseur kinésithérapeute à prendre auprès des patients à domiciles dans le contexte du covid19.

En 1h, nous avons fait un tours d’horizon des questions que vous vous posez, qui a avaient été soulevées en amont et les 150 qui ont été posées pendant le live.

Ce podcast donc spécial puisqu’il s’agit de l’enregistrement de ce live, pour tout ceux qui n’ont pas pu y assister et tous nos fidèles auditeurs qui sont de plus en plus nombreux à privilégier ce format d’écoute.

Bon courage à tous pour la reprise des soins et bonne écoute, sur Maddie.

Le 13 janvier dernier, Laura et sa soeur Stéphanie inaugurent -avec un enthousiasme qui caractérise la personnalité de Laura- leur nouveau cabinet de kinésithérapie lyonnais. 2 mois plus tard, douche froide mais coronavirus oblige, le cabinet doit fermer ses portes. Laura l’hyperactive est d’abord prise d’une angoisse passagère mais très vite elle se ressaisit, et pour faire contre mauvaise fortune bon coeur, elle décide de se porter volontaire dans la réserve sanitaire.

Dans cet épisode spécial covid19, Laura revient sur ses 4 dernières semaines en milieu hospitalier, où les consignes sanitaires sont strictes mais où l’esprit de solidarité règne, plus que jamais. A l’heure où l’on se parle, il est aussi question d’envisager la suite, la réouverture du cabinet. Laura nous livre l’organisation envisagée, le retour à une fausse normalité où il faudra bien accueillir les patients dans les meilleurs conditions, en assurant au mieux et avec les moyens du bord, la sécurité des patients et celle des soignants.

Si l’anxiété vous guette, Laura vous mettra, j’en suis sûre, dans une bulle de positivité qui donne envie d’avancer... quoiqu’il en coûte !dxdxd

Dans cet épisode de Maddie, Conversation avec un kiné, vous apprendrez qu’un ⅓ des femmes et ¼ des hommes connaîtront des troubles urinaires au cours de leur vie. C’est suffisant pour comprendre que le périnée n’est définitivement pas juste une histoire de femmes et encore moins un organe à ne considérer qu’en post-partum.

Sans surprise, c’est donc bien de périnée dont nous avons discuté avec Sabrina, aka Princesse Périnée, pour ceux qui la suivent sur les réseaux sociaux. Princesse Périnée si vous ne la connaissez pas, c’est LA référente kiné de la périnéologie sur les Réseaux. Depuis bientôt 2 ans, elle se sert de son sens de l’humour, et de son talent inné pour la mise en scène pour faire passer des messages forts autour du périnée et de l’apprentissage de son corps.”Mon but c’est que chacun puisse devenir acteur de sa santé” explique-t-elle.

Pour cette kiné passionnée par son métier, la kinésithérapie semble d’abord avoir été une évidence, un désir même, celui “de soigner avec mes mains” confie-t-elle. La spécialisation en périnéo arrive plus tard, suite à un accident de la vie. “Un mal pour un bien en définitive”. En fait, c’est cet inébranlable optimisme, teinté d’une curiosité d’esprit en toute chose qu’on a adoré chez Princesse Périnée.

Evidemment on n’a pas parlé uniquement de périnéologie, d’autant que faire sortir cette thématique de son carcan est un des ces premiers combats.

Ensemble nous avons abordé le sujet de la périnatalité dans son sens large et tenté de comprendre le rôle de la kinésithérapie dans cette période très particulière de la vie.

On s’est interrogées sur les raisons qui nous poussent à complètement occulter la présence de ce petit organe dans notre corps pendant l’immense majorité de notre vie. Pourquoi en parle-t-on uniquement lors de la prise en charge post-partum ? Et pourquoi pas à l’école ? Lors des cours d’Education Physique et Sportive ou ceux d’éducation sexuelle par exemple ?  Voire encore plus tôt, dès la petite enfance lors de l’apprentissage à la propreté ?

C’est un fait, le périnée est encore, en 2020, un sujet tabou, dont l’analyse du fonctionnement nous ramène malgré nous à notre éducation  et à nos schémas de pensées.

Sabrina revient sur ces mécanismes et nous éclaire sur la portée de nos représentations.

On n’a également pas pu s’empêcher d’aborder le contexte de crise actuelle et son impact pour les kinés. A quoi vont servir les kinés après la crise ? Pour ou contre le télésoin ? Sont autant de questions sur lesquelles Sabrina s’est exprimée.

Et oui quand on a la chance d’avoir une invitée aussi talentueuse au micro, la discussion se mène à bâtons rompus. Un épisode plus long que d’habitude donc, mais un régal pour les oreilles en ces moments de confinement quelque peu suspendus, pendant lesquels on a un peu plus le temps de prendre du recul sur sa pratique, de replacer la kiné dans un contexte social, culturel et législatif.

Cet épisode vous donnera surement envie de suivre les actualités de Sabrina, vous pourrez donc aisément la retrouver sur ses comptes Instagram et Facebook ainsi que sa chaine youtube @princessepérinée. N’hésitez pas également à suivre le #inperineewetrust, c’est presque un militant !

Je ne vous en dis pas plus et vous laisse vous asseoir sur votre ballon pour une séance intense de conversation. Belle écoute, sur Maddie !

💥 EPISODE SPÉCIAL COVID-19 💥

« Moi kiné face au Coronavirus » - by Chloé, kiné mobilisée contre le Covid-19 💪

En ces heures contrariées par l’expansion de l’épidémie de Covid-19, Maddie propose de donner de la voix aux kinésithérapeutes qui ont été forcés de laisser leur patientèle, à ceux qui continuent de visiter les plus fragiles ou aux autres qui se sont mobilisés en soutien aux premières lignes, pour qu’enfin soit entendue leur version de ce drame sanitaire.

📆Le 17 mars, alors que l’ordre était donné de fermer les cabinets de kinésithérapie, Chloé, kinésithérapeute en libéral, fait le choix de maintenir ses consultations les plus urgentes, avec un arbitrage  “Je me suis demandé : est ce que ma venue leur procurait plus de bien-être ou plus de risques ?”.

👨‍⚕️Commence alors le récit d’une nouvelle manière d’exercer, parsemée de doutes, de coups de gueule parfois, mais surtout de la volonté de contribuer à l’effort commun en tentant comme elle le peut d’alléger et d’anticiper la charge pesant sur les hôpitaux.

🔈Dans cet épisode témoignage, Chloé nous raconte sa nouvelle organisation de kiné pour s’adapter aux contraintes sanitaires, dénonce son manque d'équipements et revient sur les motivations qui l’ont poussées à continuer à exercer, tout en appréhendant la “vague” que l’on annonce prochaine dans sa région.

Merci à Chloé pour son témoignage et sa confiance, et bravo à elle de nous prouver que chacun à sa manière peut devenir un héros du quotidien.

Le 15 février dernier, le hastag #MonPostPartum, défrayait la chronique sur les réseaux sociaux et les medias. Cet appel lancé sur Instagram, met en exergue une période de la vie des femmes que l’on tait depuis des siècles, l’après-accouchement.

Relégués au rang de simples dommages collatéraux, les maux des femmes, le sang qui abonde, les incontrôlables urines qui brulent, les vagins comme des plaies, le ventre lourd et les larmes qui coulent...une vérité qu’on demande aux femmes de cacher pour ne mettre au devant de la scène q’une réalité tronquée, un bébé aux joues roses et une maman heureuse et rayonnante. L’injonction à l’oubli en somme.

« Le post-partum c’est ce qu’il y a de plus sale, l’antithèse du propret et du lisse. » écrivait une internaute sous le #monpostpartum.

Alors aujourd’hui au micro de Maddie, on ne parle ni de genou, ni d’épaule, on ne parle pas non plus de tendinopathie ni de scoliose. Avec Lucie, on évoque, sans tabou, le périnée, l’épisiotomie, l’incontinence, l’anus, l’absence de plaisir sexuel et le problème rare et complexe, d’avulsion des releveurs.

Maddie remercie infiniment Lucie, d”avoir accepté de revenir avec douceur sur son choix de prendre soin des femmes, après avoir longtemps pris soin des bébés. La kinésithérapie est une affaire d’hommes et de femmes, une affaire de corps vivants et d’esprits qui les incarnent.

Alors que vous soyez spécialisés en périnéo, kinésithérapeutes, professionnels de santé ou simplement curieux, vous aurez à la fin de cet épisode, j’en suis sure, envie de prendre soin, d’orienter et de déculpabiliser les femmes que vous aimez ou celle que vous suivez.

Avec Lola, nous sommes ravies d'accueillir aujourd’hui, la douce et passionnante Lucie !

Pour la première fois à son micro, Maddie reçoit aujourd’hui 2 voix, celles de Mellie et Nicolas,  des professionnels de santé qui ont tous deux choisi d’accompagner des patients aux pathologies lourdes, troubles neurologiques et cognitifs, attentes motrices parfois irréversibles.

Dans ce podcast, Nicolas le kiné et Mellie la psychomotricienne reviennent pour nous sur les synergies qu’ils ont construit en travaillant conjointement avec leurs patients. Ce qui opposent leur 2 disciplines comme le toucher thérapeutique et sa portée ou la mise à distance émotionnelle, mais encore la richesse de l’interdisciplinarité qui les invite à tendre vers la meilleure “version” de ce qu’il sont en tant que professionnels de santé.

“La psychomotricité se plonge dans l’écueil de ce que la kinésithérapie veut éviter” a fini par lâcher Nicolas à demi-mot.

Replacé dans son contexte et dans l’histoire de la kinésithérapie avec un grand H, il nous explique, entre théorie et cas concrets, ce qu’il entend par là.

Alors vos casques, nous accueillons Mellie et Nicolas.

Quand Martin décide de partir s’installer et exercer en Chine, il est loin de s’imaginer la montagne d’obstacles qui l’attend !

Trouver une clinique prête à accueillir un kiné français, passer les premiers entretiens de sa vie, se vendre, négocier son salaire, passer une batterie d’examens médicaux, pour que la Chine accepte de lui délivrer un visa, régler son départ de France avec l’Ordre, l’URSSAF......et ça, ce n’est que le début.

Dans ce 6ème épisode, Martin revient au micro de Maddie sur toute son expérience d’expatriation, dans un système où santé rime souvent avec business, où il est d’usage de faire sa promotion lorsque l’on est professionnel de santé et où les kinés n’ont pas vocation à toucher les patients.

Un choc des cultures et un grand saut dans le vide !

On comprend alors pourquoi peu de kinés se lancent dans l’aventure de l’expatriation (hors DOM TOM) mais aussi quel kinés on devient lorsque l’on rentre en France et que l’on ouvre son cabinet quelques mois après.

Martin vous donnera (ou pas) l’envie de sauter le pas mais nous démontre surtout qu’avec une pincée d’audace et une bonne dose de détermination, aucun projet n’est impossible !

Alors préparez vous pour un voyage en orient car j’ai le plaisir d’accueillir Martin !

Aude aime son métier de kiné libéral, elle fait du sport 4 fois par semaine et a une vie perso à Paris bien remplie. Alors qu’est ce qui l’a poussé, il y a 2 ans, à signer pour passer ses week-end dans les avions, ses soirées sur les terrains, au service du corps des autres ?

C’est l’amour du sport, sans doute.

Kiné des équipes élites féminine et masculine du Stade français de Hockey sur gazon, Aude revient, dans ce podcast, sur ce choix “passion”, son investissement quotidien auprès des joueurs, son organisation sans faille pour tout gérer de front et surtout, les émotions sportives qu’elle vit à 100% avec l’équipe.

Alors on l’a assaillie de questions : qu’est ce qu’un bon kiné du sport ? Y’a quoi dans ta boite à outils ? Qu’est ce que ça change dans ta pratique libérale aujourd’hui?

“J’ai un niveau d’exigence aussi fort avec mes joueurs qu’avec tous mes patients, en fonction de leurs objectifs” Ce sont les mots de Aude, à l’image de sa personnalité, cash, ambitieuse, exigeante.

A tout ceux qui ont souvent pensé donner de leur temps et leur expertise à des équipes de sport de haut niveau, vous finirez sans doute l’écoute de cet épisode avec l’envie furieuse de réaliser ce rêve !

A vos oreillettes, on accueille aujourd’hui la passionnante et passionnée, Aude !

Faire le choix de devenir kinésithérapeute, c’est s’engager pour une longue carrière au service des autres. On passe alors par plein d’étapes : ses premiers patients, différents types d’environnement, du milieu hospitalier au cabinet libéral, des recommandations qui évoluent au fil des années et des découvertes scientifiques. Difficile alors de s’abstenir de continuer à se former pendant toutes ses années de pratique. Mais comment s’y prendre ? Quelle formation choisir ? A quelles aides ai-je droit ?

Aujourd’hui, c’est Lola, une membre très active de l’aventure Maddie qui nous éclaire sur l'intérêt des formations et revient en particulier sur sa dernière formation en date, Kiné sport Expert.

Je reçois donc, avec un plaisir non dissimulé, Lola !

Pour ce 3ème épisode de Maddie, on a demandé à Xavier, un kiné qui a ouvert son cabinet à Paris il y a 2 ans, de revenir sur cette expérience, aussi stressante qu’excitante. Aujourd’hui, on ne parlera donc ni de soins ni véritablement de pratique de la kinésithérapie. L’idée c’était de savoir comment faire pour s’installer en libéral, quand on est jeune kiné, passionné par son métier mais pas franchement formé aux problématiques de l’entreprise. Alors ouvrez bien grands vos écoutilles, on va parler comptabilité, association, achat de locaux, fiscalité...et plein d’autres choses pas très glamour mais ô combien nécessaires quand on veut se lancer dans l’aventure de l’installation en libéral.

Et finalement, vous verrez que ce n’est pas sorcier et je suis sure qu’après ça, vous aurez envie de vous lancer !

Je suis donc ravie d’accueillir Xavier !