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Nous sommes à Strasbourg, où Viktor Orban, le Premier ministre hongrois ultraconservateur, se fait attendre depuis des mois. Depuis juillet et pour six mois, la Hongrie occupe la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Son discours devant le Parlement européen a été reporté à deux reprises : d'abord en juillet pour ne pas gêner la nomination du nouvel exécutif européen, puis en septembre, lorsque Viktor Orban a finalement décidé de rester dans son pays, touché par de violentes inondations. Ces rendez-vous manqués en disent long sur les relations tendues entre Bruxelles et le dirigeant hongrois, éternel trublion dans ce club européen des Vingt-Sept.
La Commission européenne a souvent frappé la Hongrie au portefeuille pour son non-respect de l'État de droit : régression de la liberté de la presse, des droits des ONG, des minorités ethniques et sexuelles, perte d’indépendance de la justice.
Sur le conflit ukrainien, Viktor Orban a souvent menacé d'opposer son veto à l’aide à l’Ukraine, et en juillet dernier, à peine arrivé à la tête de Conseil de l’UE, le dirigeant hongrois est allé à Moscou serrer la main de Vladimir Poutine et à Pékin rencontrer Xi Jinping pour parler de paix. Une initiative individuelle critiquée par ses partenaires européens.
À lire aussiLe Pen, Orban et les "Patriotes pour l'Europe" : détricoter l'Union européenne de l'intérieur ?
Une émission préparée par Isabelle Romero, Perrine Desplats, Luke Brown et Elitsa Gadeva
By FRANCE 245
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Nous sommes à Strasbourg, où Viktor Orban, le Premier ministre hongrois ultraconservateur, se fait attendre depuis des mois. Depuis juillet et pour six mois, la Hongrie occupe la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Son discours devant le Parlement européen a été reporté à deux reprises : d'abord en juillet pour ne pas gêner la nomination du nouvel exécutif européen, puis en septembre, lorsque Viktor Orban a finalement décidé de rester dans son pays, touché par de violentes inondations. Ces rendez-vous manqués en disent long sur les relations tendues entre Bruxelles et le dirigeant hongrois, éternel trublion dans ce club européen des Vingt-Sept.
La Commission européenne a souvent frappé la Hongrie au portefeuille pour son non-respect de l'État de droit : régression de la liberté de la presse, des droits des ONG, des minorités ethniques et sexuelles, perte d’indépendance de la justice.
Sur le conflit ukrainien, Viktor Orban a souvent menacé d'opposer son veto à l’aide à l’Ukraine, et en juillet dernier, à peine arrivé à la tête de Conseil de l’UE, le dirigeant hongrois est allé à Moscou serrer la main de Vladimir Poutine et à Pékin rencontrer Xi Jinping pour parler de paix. Une initiative individuelle critiquée par ses partenaires européens.
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