C’est l’épilogue d’un procès pour l’histoire, en France comme dans le reste du monde. Celui dit des "viols de Mazan", où la cour criminelle du Vaucluse a rendu son verdict et a condamné Dominique Pélicot à la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle. Elle a aussi déclaré coupable l'ensemble de ses 50 coaccusés.

Par-delà les peines, que va-t-il rester du procès des viols de Mazan, cette affaire hors-normes qui rebat les cartes des luttes contre les violences faites aux femmes ? Avant de réfléchir à changer la loi, comment changer collectivement notre regard sur le viol ?

On en parle avec Marie Schuster, notre envoyée spéciale à Avignon, Maître Negar Haeri, avocate, Elsa Labouret, porte-parole d’Osez le féminisme et Valérie Rey-Robert essayiste, autrice de plusieurs essais : "Une culture du viol à la française" (éd. Libertalia) et plus récemment, "Vulgaire, qui décide ?" (éd. Les Insolentes).

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