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Le gouvernement organise ce lundi la première édition de Choose France – Édition France, un sommet dédié cette fois… aux entreprises françaises avec, à la clé, 30 milliards d’euros d’investissements sur 151 projets dans l’Hexagone. Objectif : rassurer un patronat inquiet des hausses d’impôts, alors que la réindustrialisation marque le pas.
C’est une déclinaison inédite d’un rendez-vous désormais bien rodé. Huit ans après le lancement du sommet Choose France à Versailles pour attirer les investisseurs étrangers, le gouvernement inaugure ce lundi une version 100 % domestique : Choose France – Édition France, consacré aux investissements des entreprises françaises en France.
Environ 200 dirigeants d’entreprises de toutes tailles, ainsi que les principales organisations patronales, sont réunis à la Maison de la Chimie, à Paris, pour une série de tables rondes autour des grands enjeux économiques du moment.
Le ministre de l’Économie ouvre et clôture la journée, tandis que le Premier ministre participe à une table ronde sur le budget. Emmanuel Macron recevra, lui, une sélection de patrons ce soir à l’Élysée pour un dîner de clôture.
Pour cette première édition, l’exécutif veut frapper fort : 30,4 milliards d’euros d’investissements répartis dans 151 projets sur tout le territoire. Parmi ces montants, 9,2 milliards d’euros correspondent à de nouveaux investissements annoncés ces derniers jours, le reste venant d’annonces déjà révélées depuis le début de l’année.
"Immense inquiétude"Ces projets couvrent un large spectre de secteurs : énergie, industries vertes, numérique, santé, chimie, transport, agroalimentaire, spatial, tourisme… Parmi les entreprises figurent notamment Safran, Sanofi, Mistral AI, Urgo, Derichebourg ou encore Iliad allié à EDF pour la construction d’un data center de grande ampleur.
Le calendrier du sommet ne doit rien au hasard. Il intervient alors que le budget est en débat à l’Assemblée nationale et que les députés ont adopté une série de mesures alourdissant la fiscalité des entreprises. Fait exceptionnel, la quasi-totalité des organisations patronales ont adressé ces derniers jours une lettre commune au Premier ministre pour exprimer leur "immense inquiétude" face à 53 milliards d’euros de hausses de prélèvements, tous dispositifs confondus.
Dans ce contexte tendu, Choose France – Édition France ressemble à une opération de réassurance. Le gouvernement veut montrer qu’il croit encore à l’industrie et à l’investissement productif, et tenter de redonner un peu d’optimisme à des chefs d’entreprise qui se disent de plus en plus "matraqués".
L’enjeu est d’autant plus important que la dynamique de réindustrialisation amorcée depuis 2022 semble marquer le pas. Les derniers chiffres de la Direction générale des Entreprises montrent un net ralentissement des ouvertures d’usines sur les six premiers mois de l’année, par rapport à 2023. Il y a même deux fois plus de fermetures que d'ouvertures de sites. Ce sont les extensions significatives d’usines existantes qui permettent encore d’afficher un léger solde positif.
Pour l’exécutif, il s’agit donc de démontrer que, malgré la contrainte budgétaire et les hausses de prélèvements, la France reste une terre d’investissement. Reste à savoir si cette nouvelle vitrine suffira à ranimer durablement l’appétit d’investir des entreprises françaises.
By FRANCE 24Le gouvernement organise ce lundi la première édition de Choose France – Édition France, un sommet dédié cette fois… aux entreprises françaises avec, à la clé, 30 milliards d’euros d’investissements sur 151 projets dans l’Hexagone. Objectif : rassurer un patronat inquiet des hausses d’impôts, alors que la réindustrialisation marque le pas.
C’est une déclinaison inédite d’un rendez-vous désormais bien rodé. Huit ans après le lancement du sommet Choose France à Versailles pour attirer les investisseurs étrangers, le gouvernement inaugure ce lundi une version 100 % domestique : Choose France – Édition France, consacré aux investissements des entreprises françaises en France.
Environ 200 dirigeants d’entreprises de toutes tailles, ainsi que les principales organisations patronales, sont réunis à la Maison de la Chimie, à Paris, pour une série de tables rondes autour des grands enjeux économiques du moment.
Le ministre de l’Économie ouvre et clôture la journée, tandis que le Premier ministre participe à une table ronde sur le budget. Emmanuel Macron recevra, lui, une sélection de patrons ce soir à l’Élysée pour un dîner de clôture.
Pour cette première édition, l’exécutif veut frapper fort : 30,4 milliards d’euros d’investissements répartis dans 151 projets sur tout le territoire. Parmi ces montants, 9,2 milliards d’euros correspondent à de nouveaux investissements annoncés ces derniers jours, le reste venant d’annonces déjà révélées depuis le début de l’année.
"Immense inquiétude"Ces projets couvrent un large spectre de secteurs : énergie, industries vertes, numérique, santé, chimie, transport, agroalimentaire, spatial, tourisme… Parmi les entreprises figurent notamment Safran, Sanofi, Mistral AI, Urgo, Derichebourg ou encore Iliad allié à EDF pour la construction d’un data center de grande ampleur.
Le calendrier du sommet ne doit rien au hasard. Il intervient alors que le budget est en débat à l’Assemblée nationale et que les députés ont adopté une série de mesures alourdissant la fiscalité des entreprises. Fait exceptionnel, la quasi-totalité des organisations patronales ont adressé ces derniers jours une lettre commune au Premier ministre pour exprimer leur "immense inquiétude" face à 53 milliards d’euros de hausses de prélèvements, tous dispositifs confondus.
Dans ce contexte tendu, Choose France – Édition France ressemble à une opération de réassurance. Le gouvernement veut montrer qu’il croit encore à l’industrie et à l’investissement productif, et tenter de redonner un peu d’optimisme à des chefs d’entreprise qui se disent de plus en plus "matraqués".
L’enjeu est d’autant plus important que la dynamique de réindustrialisation amorcée depuis 2022 semble marquer le pas. Les derniers chiffres de la Direction générale des Entreprises montrent un net ralentissement des ouvertures d’usines sur les six premiers mois de l’année, par rapport à 2023. Il y a même deux fois plus de fermetures que d'ouvertures de sites. Ce sont les extensions significatives d’usines existantes qui permettent encore d’afficher un léger solde positif.
Pour l’exécutif, il s’agit donc de démontrer que, malgré la contrainte budgétaire et les hausses de prélèvements, la France reste une terre d’investissement. Reste à savoir si cette nouvelle vitrine suffira à ranimer durablement l’appétit d’investir des entreprises françaises.

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