Les Suisses ne laissent décidément rien au hasard....
Dans ce pays alpin, des autorités pénitentiaires ont par exemple proposé à des volontaires de tester les geôles d'une prison prochainement inaugurée.
Plusieurs centaines de personnes ont même répondu à cet appel peu commun.
Enfermés de leur plein gré
Les prisons suisses ne sont pas des hôtels... mais presque !
Pour connaître le fin mot de l'histoire, il faudra tout simplement attendre le verdict rendu par les Zurichois qui auront testé les cellules du futur centre "Gefängnis Zürich West".
Avant que cette prison n'ouvre en avril 2022, ces volontaires auront en effet participé à un test grandeur nature ; du 24 au 27 mars de la même année.
Cette initiative fait, en réalité, écho à une expérience similaire qui avait été réalisée en Belgique, en 2014.
Cette année-là, une centaine de bénévoles avait effectivement passé 48 heures dans une prison de Beveren (dans le Nord du pays).
Obligatoirement majeurs et résidents du canton, les Suisses ont – eux aussi - pour unique tâche de résider dans les 241 cellules que compte le nouvel établissement pénitentiaire.
Du côté des autorités carcérales, on se réjouit évidemment que les participants sélectionnés puissent tester gratuitement les nouvelles infrastructures (histoire d'avoir des retours au niveau de la "qualité de traitement des détenus" et de la "fiabilité de la sécurité").
Les volontaires, quant à eux, peuvent – à cette occasion – vivre une aventure peu commune, en faisant l'expérience d'une immersion dans un environnement carcéral.
Selon les organisateurs : il n'y a donc "que des gagnants" dans cette configuration très originale.
Bêta-testeurs
Si près de 800 candidatures ont été rapidement déposées auprès des autorités du futur centre zurichois, un sérieux écrémage va permettre de sélectionner les "heureux" élus.
Une fois qu'elles seront immergées dans leur nouveau lieu de vie, ces personnes devront évidemment faire face à quelques restrictions.
Aucun appareil électronique ne sera, par exemple, autorisé (ce qui empêche fatalement toute communication avec l'extérieur).
Cependant, l'administration pénitentiaire saura se montrer plus clémente dans d'autres domaines.
Ainsi, les volontaires peuvent refuser la fouille à nu ou encore mettre fin à leur séjour quand ils le souhaitent (pour, par exemple, rentrer dormir chez eux la nuit).
Des cellules fumeurs et des menus adaptés aux goûts de chaque personne sont également mis à disposition des détenus temporaires.
En Suisse, ces prisonniers mèneraient presque la vie de château !
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