Aujourd’hui, j’accueille Caroline Obbled.
Caroline, c’est une femme au parcours singulier, façonné par une enfance tumultueuse et un besoin viscéral de comprendre. Diplômée en psychologie dès 24 ans, elle a choisi très jeune d’investir le terrain du travail et des entreprises, avant de se réinventer pour explorer d’autres dimensions de l’accompagnement humain.
Bienvenue dans un épisode puissant, profond et résilient
Avec Caroline, nous allons parler de cette petite fille qui trouvait du calme chez les autres, de rencontres - trop fréquentes - avec des manipulateurs, et de ce don particulier qu’elle a découvert en nageant avec des requins
Quelques notes à propos de Caroline :
- son site internet : www.alchimie-associes.com
- Ses conseils lecture : Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle et Conversation avec Dieu » de Neil Donald Walsh
- Son conseil bien-être : visualiser une bulle de protection autour d’elle chaque matin
RETRANSCRIPTION DE L’EPISODE AVEC CAROLINE OBLED
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Bonjour Caroline, merci de me recevoir dans votre cabinet près de Lyon pour cet entretien. Bonjour Hervéline, merci à vous de venir à moi. Alors, comment vous présenter pour commencer ? On va faire un peu classique. Je vais dire que vous êtes psychologue et coach professionnel. Je trouve que c'est un bon début, on est d'accord ? Oui, c'est un bon début. Mais en vrai, et ça, nos auditeurs vont très vite s'en rendre compte, vous êtes un petit peu plus que ça, mais allez, on n'en dit pas trop pour le moment, c'est un peu teasing. Ok. Quand même, on peut juste dire à ceux qui nous écoutent et qui connaissent un peu La Petite Voix qu'on s'est rencontrés par le biais de Valérie Durdilly.
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Valérie, elle est médium, elle communique avec les morts et on avait fait un épisode incroyable avec elle au début de La Petite Voix. Donc, je me dis que déjà, quand on a dit ça, peut-être que ça va donner quelques indices. Ça va donner quelques indications et je pense qu'en parlant, vous allez vite vous rendre compte, mais je pense que vous le savez déjà, mais pour les auditeurs, qu'il y a vraiment des matchings forts entre nous. Alors, on se lance. Allez, on se lance. On se lance et puis on commence avec votre parcours, Caroline. Oui. Vous avez, je trouve, une particularité dans votre parcours que je ne retrouve pas souvent chez mes invités. C'est que votre formation initiale, c'est déjà la psychologie. En quoi a consisté cette formation que vous avez suivie à la fin des années 90 ?
00:03:00
C'est ma formation initiale. Donc, je suis partie directement dans le système suisse sur mon secondaire et puis j'ai choisi de partir de chez moi, d'aller à l'internat et donc j'ai commencé mes études de psychologie juste après mon bac. Voilà, donc j'ai fait mes cinq années de psychologie et donc, à l'issue, j'ai eu mon titre. J'avais, oui, 24 ans. Évidemment, choisir une telle formation quand on a quoi, 19 ans, ce n'est pas anodin. Donc, je suis obligée d'aller gratter déjà un peu dans votre enfance, dans votre parcours de toute jeune femme, pour comprendre ce qui vous a dirigé vers ça. Oui, pas mal d'épreuves au niveau de l'enfance, pas mal de défis à dépasser. Donc, il y avait une maman qui a quand même des troubles, psychologiques notamment, au niveau de la bipolarité.
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Un papa qui n'avait pas forcément de troubles en tant que tel, mais qui était beaucoup dans la manipulation et beaucoup dans la dissimulation, les mensonges, etc. Donc, voilà, j'ai eu une enfance que je qualifie assez de, à la fois d'austère, mais aussi d'assez troublée. Voilà, donc beaucoup de comportements, on va dire, où moi, j'ai dû aller trouver la norme, une forme de normalité ailleurs, chez mes amis ou quand j'allais dans d'autres foyers. Moi, je me souviens, la première fois que j'ai dormi, chez une femme, j'ai trouvé que j'allais dans d'autres foyers, je me suis dit, qu'est-ce que c'est normal, calme, tranquille ici ? C'est-à-dire que voilà, il y avait cette notion-là. Il y avait une forme de laxisme, on peut le dire comme ça, mais en même temps, quand je rentrais à la maison, ça pouvait être très violent, très dur, très agressif, très dévalorisant.
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Mon père a été violent, ma mère a été violente verbalement, plutôt verbalement et dévalorisante. Je pense beaucoup en lien, sans trouver d'excuses, mais beaucoup en lien avec sa maladie, qui n'était pas d'ailleurs détectée. Ma planche de salut, ça a été l'amitié pendant très longtemps. Donc, j'ai compris. J'ai compris très vite qu'il fallait que je parte, que j'investisse l'extérieur. J'entends à la fois la solitude de cette petite fille-là et quelque chose de l'ordre de : il n'y avait pas de place pour vous, en fait, parce que vos parents, pour des raisons différentes, n'avaient pas l'espace psychologique pour vous accueillir. Oui, oui, tout à fait. Chez moi, dans ma famille, l'enfance n'est pas valorisée. Donc, moi, j'ai pris des responsabilités aussi très, très tôt, parce que ma mère n'était pas en mesure, en fait, de les prendre, ces responsabilités.
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Ils étaient beaucoup centrés sur eux, beaucoup centrés sur leurs propres problèmes, sans forcément les régler, d'ailleurs. Vous avez eu ce rôle de mère pour votre propre mère ? Bien sûr. En psychologie, on appelle ça la parentalisation et c'est exactement ça. Je suis devenue la maman de ma maman et je suis devenue un peu la maman de ma sœur, qui a 32 ans de moins que moi et qui était petite au moment où mes parents se sont séparés, puisqu'elle avait 6 ans et moi, j'avais 10 ans. On vivait à Paris. Ma mère a souhaité se séparer de mon père. Elle est partie en Suisse où elle a rencontré un autre homme qui était tout autant, dysfonctionnel, on va dire comme ça.
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Mon père était à Lyon, s'est installé à Lyon pour le travail et une fois tous les 15 jours, ma sœur et moi prenions le train pour aller voir mon papa et nous revenions le dimanche soir. Mais le quotidien, c'était auprès de cette maman-là. Qu'est-ce qui se passait dans la tête de cette petite fille-là ? Vous l'avez très bien définie, une grande solitude. On ne voyait jamais les choses arriver. Moi, ce que je disais, c'était que c'était imprévisible. J'en ai développé quelque chose de très contrôlant et après, j'ai dû faire un travail adulte sur décontrôler. Mais il a fallu, d'abord, que je contrôle en disant qu'il peut arriver le pire à chaque fois. Tu rentres, tu ne sais pas comment va être ta maman, tu ne sais pas dans quel état elle va être, tu ne sais pas ce qu'elle va dire, tu ne sais pas ce qui va se passer, les choses peuvent voler.
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Donc, j'ai été très seule. Je me souviens même m'être retrouvée plusieurs fois alors que j'étais très peu dans l'aspect religion. Je viens d'une famille catholique, mais j'ai très vite rejeté tout ça. Je me retrouvais à genoux dans ma chambre, les bras vers le ciel, à demander de l'aide. Ça, oui, j'ai des images comme ça qui sont encore assez présentes. Et un papa qui a refait sa vie assez peu de temps après et qui est avec une femme qui était une manipulatrice. Donc, du coup, qui a fait beaucoup pour que ma sœur et moi soyons très en dehors de sa vie. Elle vous éloignait au maximum. Là encore, quelqu'un qui vous empêchait de prendre votre place. Exactement. Qui nous refusait notre place. Et donc, le salut se trouvait à l'extérieur.
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Vous évoquez le fait qu'à l'adolescence, vous êtes partie en internat. Exactement. Il y a eu une renaissance, une reconstruction qui a pu vraiment commencer. Oui, parce que je fais ce choix. J'ai 17 ans. J'ai fait ce choix qui me permettait de rentrer dans un cadre de normalité avec des horaires, avec des gens où je n'y avais pas eu cette imprévisibilité, pardon pour le mot un peu long, mais des comportements. Donc, pour moi, ça a été une vraie renaissance. En fait, c'est un cadre hyper rassurant tout d'un coup. Hyper rassurant. On va manger à telle heure, on dort à telle heure. On n'a pas ce côté imprévisible. Il y a ce cadre-là. Et puis, je rencontre des gens extraordinaires. Je rencontre mes premiers piliers. J'ai envie de dire que j'ai gardé, d'ailleurs, que j'ai toujours aujourd'hui en habitié.
00:07:47
J'ai trouvé beaucoup plus le soutien en dehors de ma famille qu'à l'intérieur. Donc, je me suis créé ma propre famille. Et donc, du coup, évidemment, ce recul que vous allez prendre pendant ces années d'internat, vous prenez en entant conscience avec le recul des dysfonctionnements à la maison. Et c'est donc assez naturellement que vous allez vers ces études-là de psychologie. Bien sûr. J'étais déjà un peu la psychologue de ma maman. Donc, voilà, la nuit, souvent le soir. La nuit, c'était des discussions qui duraient très longtemps, souvent pour beaucoup discréditer mon père. Je pense que ça a été une suite logique pour moi. C'était quelque chose de naturel. Et puis, j'ai quelque chose depuis quand même très jeune, c'est cette recherche de sens. Tout doit avoir un sens. On me renvoyait.
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Oh, mais tu te prends trop la tête. Tu cherches trop des réponses. Il y a des fois, il faut arrêter de chercher. Je n'ai jamais arrêté de chercher et je ne l'ai jamais regretté. Est-ce que, du coup, dans cette quête de sens-là, vous avez entamé à ces jeunes un travail sur vous-même ? Très, très tôt. Très, très tôt. Même quand j'étais encore à Genève, j'avais 15 ans, j'allais voir un médecin généraliste qui s'improvisait un peu psy le samedi. J'allais le voir le samedi matin. Je l'ai très vite demandé à ma mère. Effectivement, cet homme a été assez aidant. Aidant aussi en mode soutien, pilier. Ensuite, quand je suis venue à Lyon pendant mes études, j'ai entamé une psychanalyse qui a duré deux ans, qui a été presque, on va dire, plus destructrice qu'aidante, avec cette solitude.
00:09:14
Ça m'a renvoyée à cette solitude. Vous savez, sur le canapé, face au mur. Une femme qui a dû me renvoyer, peut-être en trois ans, trois phrases. Donc, je repartais. Je le dis honnêtement. Des fois, je repartais, j'avais plus envie de me mettre sous le bus. Donc, j'ai arrêté. Elle ne l'a pas entendue. J'ai dû demander quatre fois à arrêter, quand même. Ce que je ne trouve pas du tout. On en parlera sûrement après. Mes expériences de patientes sont aussi à l'origine de la création de ma propre méthode. C'est là où je vais puiser. Et j'ai dit, plus jamais ça. Je n'ai pas entendu. J'ai passé mon enfance à ne pas être entendue, à ne pas exister en tant que telle, à exister pour les autres. Là, je fais quelque chose pour moi.
00:09:56
Stop. Et j'ai repris, quelques années après, en thérapie de face à face, avec une psychologue très douce, très aidante, qui m'a fait beaucoup de bien. Ok, super. Est-ce que la spiritualité tenait déjà une certaine place ? Vous évoquiez tout à l'heure que, petite, vous priiez, mais on entend que c'était plus une faute de besoin d'aide. Oui, assez vite, c'est venu aussi. Oui, très, très vite. Je dirais que peut-être en 2 000, donc moi, je suis diplômée en 99, 2 000, 2001, je commençais à aller voir quelqu'un. Je commençais à aller voir le premier voyant qui était dans le sixième à Lyon et qui m'a dit des choses, notamment sur mon futur couple, qui était totalement juste. Première expérience de voyance, pas de médiumnité, mais de voyance.
00:10:39
Là, c'était vraiment de la pure voyance, mais qui s'est avérée très juste. Il m'a décrit très précisément la personne que j'allais rencontrer, le couple qu'on allait avoir, et aujourd'hui, c'est encore tout à fait valable. C'est drôle. Je vais rentrer progressivement, finalement, toujours par le bouche à oreille. J'ai eu beaucoup de chance là-dessus aussi. C'est-à-dire que je pense, j'ai été beaucoup aidée, je ne sais pas si c'est de la chance, mais de rencontrer toujours des personnes qui m'ont aidée à accompagner ce cheminement. J'ai envie de dire, tiens, je vais reprendre ce que disait Jacques Martel sur la petite voix expansée. Caroline, elle a révisé tous les épisodes. Je les ai juste écoutés. Mais expansée, j'aime beaucoup ce mot. Ça m'a aidée à s'expander petit à petit, en plus du travail sur moi.
00:11:17
OK, donc là, on voit tout le travail personnel que vous faites, mais on l'a évoqué, vous avez votre diplôme en psychologie clinique. Vous allez vous lancer sur le marché du travail très jeune. Très jeune, oui. J'ai été diplômée en octobre 99. Ma première expérience, c'était salariée, effectivement, dans un organisme de formation. Je crois que ce n'est pas là l'expérience la plus heureuse que vous auriez pu vous souhaiter pour un début de carrière. Pas du tout. Mais elle a été très formatrice dans le sens où je suis restée trois ans. Ça m'a permis de me dire, à l'issue des trois ans, plus jamais le salariat. Alors, si j'ai pas le choix un jour, évidemment, comme tout le monde, j'y retournerai. Mais en tout cas, si j'ai le choix, je n'y retournerai jamais.
00:11:51
J'ai vécu, on va le dire, du harcèlement. J'ai mis en place des choses qui se sont avérées fonctionner, développé des choses en termes de ressources humaines. Et puis, ça n'a pas plu à tout le monde. Là, il y a un premier point qu'il faut qu'on précise, c'est que vous n'exercitez pas comme psy classique dans un cabinet. Vous, votre sujet de prédilection, et puis on va le voir, ça a duré très longtemps, c'était la psychologie du travail. Donc là, c'est la première expérience salariée. C'est au service des entreprises, en fait. Exactement. Et à la base, la fonction était vraiment assez petite au sens où son champ d'intervention, c'est vraiment les tests psychotechniques. Et puis, j'ai commencé à vouloir faire, à m'occuper de l'insertion professionnelle, à vouloir accompagner des gens qui étaient en difficulté.
00:12:35
Donc, j'ai répondu à des appels d'offres, j'ai travaillé avec Pôle emploi, qui à l'époque était l'ANPE. J'ai fait des bilans de compétences, des accompagnements au reclassement. Et j'ai développé petit à petit cette activité. C'est là où, en interne, ça a commencé à créer un peu des jalousies. Et le harcèlement, il prenait quelle forme ? Il a été assez loin. On m'a volé mes clés de voiture de fonction. On m'a crevé mes pneus de voiture de fonction. On m'a volé des dossiers parce que je rayonnais un peu sur Renal, donc j'allais un peu sur Grenoble, sur B, etc. Parce que l'appel d'offres auxquels on avait répondu nous amenait un petit peu à rayonner. Et du coup, on piquait mes dossiers avant de partir. Je ne retrouvais plus mes dossiers de personnes que j'accompagnais.
00:13:10
Ça a pris des proportions comme ça. Je rappelle, vous étiez une gamine. Vous avez quoi, une petite vingtaine d'années ? J'avais 25 ans. Quelle violence ? Une violence à laquelle, comme on l'a vu tout à l'heure, j'étais quand même relativement habituée. Je commence à comprendre qu'il y a quelque chose vibratoirement parlant que j'attire. Alors, évidemment, pendant un moment, je me dis que c'est moi qui ai un problème. Sauf qu'à ce moment-là, j'ai rencontré ma grande histoire d'amour depuis déjà 1996. C'est un soutien indéfectible avec qui on va passer des heures à discuter, des heures à essayer de comprendre, à mettre du sens, qui va me rassurer, qui va me dire « Non, ce n'est pas toi qui as un problème, mais il y a des choses à comprendre. » C'est ça qui va me sauver et ça a accompagné toute ma vie, l'amour amical et l'amour amoureux.
00:13:54
Je pense que c'est ma planche de salut. C'est très beau. Malgré tout, quand même, là, vous êtes sympa, mais ça va ? Au bout de trois ans, vous lâchez ? Oui, je démissionne, en accord avec ma moitié qui avait un travail salarié plutôt bien rémunéré à l'époque. Je pars. Ça va être un peu comme ça tout au long de mon parcours. Au moment où je décide de partir, où je vais poser ma démission et où j'ai trois mois de préavis parce que j'étais cadre, j'ai une main d'un consultant que j'avais croisé dans un contexte de mon contexte d'organisme de formation et qui me dit « Tu veux commencer à travailler sur des prestations pour un client qui, lui, a des appels d'offres ? » La sous-traitance.
00:14:35
Ce que je vais faire, et je vais me faire encore avoir. L'abus a été vraiment quelque chose de très un fil conducteur. Et là, je vais perdre énormément d'argent. Déjà, une première fois, je vais perdre peut-être 20 ou 25 000 euros de facturation. C'est-à-dire qu'en fait, vous faites tout le boulot, mais vous n'êtes pas payé. Les factures ne sont pas réglées. En fait, il est sous-traitant. Je lui refacture, évidemment, mes prestations d'accompagnement des personnes, que ce soit en bilan de compétences, que ce soit en reclassement. Et puis, il va me dire « Mais oui, bien sûr, mais attends encore un petit peu. Les organismes publics ne m'ont pas payé, donc je vais être trop gentille. » Ça a été mon souci de départ, finalement. D'être trop tolérante, trop gentille, trop dans cette acceptation.
00:15:15
Et pas assez dans le respect de moi-même. C'est ça que je vais apprendre et que je vais travailler. C'est ce dans quoi vous avez grandi en même temps. Exactement. C'est l'écho de ça, à nouveau. C'est pour ça que je dis que les choses, pour moi, sont des échos vibratoires. C'est-à-dire quelque chose qui, tant qu'il n'est pas réglé, va nous être représenté sous une forme différente. Et donc, je ne vais pas être payée, je ne vais pas réussir à obtenir cet argent. Donc, je vais arrêter aussi, quand même, au bout d'un moment, quasiment du jour au lendemain. Au bout de combien de temps ? Au bout de deux ans. Et à ce moment-là, je vais dire « Je me débrouille. Mais vraiment. C'est-à-dire que je vais faire moi-même en direct. » Il n'y a pas de sous-traitance, machin.
00:15:47
Il n'y a pas de sous-traitance. Il n'y a plus de sous-traitance. Si je veux répondre à un appel d'offres, je réponds à un appel d'offres. Et je vais devenir beaucoup plus carré sur demander des accomptes. Je vais commencer à accorder de la valeur, en fait, à mon travail. Parce que je ne m'accordais pas suffisamment de valeur. Et donc, je ne m'accordais pas suffisamment de valeur à mon travail. Ça a duré, du coup, après un moment, puisque je crois que c'est jusqu'en 2018, non ? Si je ne dis pas de bêtises, que vous avez vraiment été dans ce rôle de consultante en psychologie du travail. Oui. Consultante, formatrice et enseignante. Et je me suis de plus en plus lancée dans tout ce qui était lié aux conditions de travail et à la souffrance au travail.
00:16:19
Et Dieu sait si ce sont maintenant des sujets d'actualité. Tout à fait. Aujourd'hui, on parle des risques psychosociaux, lorsque à l'époque, on parlait de la souffrance, oui, mais des conditions de travail. Il y a le coaching aussi, en 2010. Oui, c'est en quelle année ? Pourquoi ? Pourquoi vous ressentez le besoin de vous former au coaching ? Je l'envisage très tôt comme une école de responsabilisation. Je suis très, très vite dans, pour moi, la personne, elle a toutes les réponses à l'intérieur d'elle. On est juste des facilitateurs. J'aime bien cette humilité du coaching. C'est-à-dire, je déteste la position haute potentielle du thérapeute ou du conseiller au sens large du terme. Donc, je me dis, le coaching, ça peut être très, très bien. En plus, on va être dans quelque chose de très pratiquement avec les plans d'action.
00:16:59
Prise de conscience, matérialisation via les plans d'action, ça me correspond. J'entends que vous avez quelque chose de très pragmatique. D'ailleurs, vous le dites, la psychanalyse, ce n'était pas votre truc. Peut-être parce que, justement, ça partait un peu loin et que, finalement, vous êtes plus dans quelque chose de concret, de mise en action pour vous et les personnes que vous accompagnez. Souvent, aux personnes que j'accompagne, je leur dis, je suis une psy parce que, mais très pragmatique. Je leur dis, alors des fois, ils comprennent directement, mais des fois, ils disent : 'Pourquoi vous êtes perché ?' Parce qu'on va en parler certainement après, mais j'ai toute une ouverture spirituelle qui est très importante dans ma vie et qui est très importante aussi dans ma pratique, que j'ai intégrée à ma pratique.
00:17:35
Eh bien, justement, venons-en à ça, on l'a évoqué, déjà très jeune, vous avez intégré ça, vous avez rencontré des thérapeutes un peu ésotériques, voyances et compagnie. Vous avez continué sur ce chemin-là, donc ça veut dire que dans votre vie de personne, ça, ça prenait de la place. La spiritualité a très vite pris beaucoup de place. J'ai toujours continué mon travail, mais avec plutôt de la thérapie alternative. Quand j'ai rencontré cette psy dont je parlais tout à l'heure, j'ai travaillé encore sur moi, mais après, je suis assez vite basculée vers des sophrologues. Et en parallèle, dans ma vie personnelle, j'allais voir des personnes, peut-être avec des niveaux de conscience de plus en plus élevés, vous voyez, ça correspondait à ma propre expansion.
00:18:14
C'est-à-dire que moi, je cherchais à avoir un champ de Conscience sur moi-même qui était fort, du coup, qui était le plus élargi possible. Du coup, je rencontrais toujours dans cette vibration des gens qui étaient de plus en plus élevés dans leur captation. Ça a toujours accompagné ma vie, et encore aujourd'hui. Mais pendant longtemps, il y avait comme un truc un peu hermétique entre votre pratique de psy, du travail, etc. Et puis, quand même, il y a eu un moment où tout ça s'est mélangé. Je crois que vous m'avez dit qu'il y a eu un point de bascule en 2018. C'est de ça que vous parlez ? Oui. Alors, on parlait de Valérie Durdidi tout à l'heure. Eh oui. Elle est entrée en 2013.
00:18:52
Et puis, petit à petit, je me suis mise à consulter alors jamais énormément, mais une à deux fois par an Valérie, ce que c'est déjà pas mal. Et là, j'ai découvert la médiumnité. C'est-à-dire que je connaissais la voyance, mais j'ai découvert la médiumnité. Petit arrêt sur l'image. La différence entre la voyance et la médiumnité ? Alors, Valérie, elle le décrit très, très bien. Pour elle, la voyance, moi, je crois énormément au libre-arbitre, et elle aussi. Et d'ailleurs, toute ma vie me montre que le libre-arbitre, c'est quelque chose de fondamental. Et en fait, la voyance, vraiment, c'est cette notion de pouvoir prédire d'éventuelles choses. Moi, dans ma croyance et dans mon expérience, je pense véritablement que certaines rencontres sont écrites.
00:19:30
Je crois véritablement qu'il y a des personnes qui sont là, des moments particuliers, qui vont nous aider encore à être dans cette expansion. Et la médiumnité, c'est vraiment cette captation des guides et des défunts. Voilà, c'est ça, oui. Des âmes désincarnées. C'est-à-dire, voilà, nous, nous sommes des âmes incarnées, et ces personnes-là sont désincarnées. Elles peuvent être guides, effectivement, de vie, guides familiaux pour des personnes qui sont décédées. Et puis, il y a nos guides, moi, j'ai des guides instructeurs. Donc, des guides instructeurs par rapport à mon métier. Et en 2018, Valérie, pour revenir à votre question initiale, me dit : 'Je t'envoie quelqu'un pour un accompagnement thérapeutique.' Je lui dis : 'On est amis à ce moment-là.' Je lui dis : 'Valérie, je ne fais pas de thérapie.' Mais pourquoi tu veux pas faire de thérapie ?
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Je ne fais pas de thérapie parce que c'est statique. Moi, j'ai besoin de bouger, j'ai besoin... Je lui dis : 'C'est pas possible.' Je lui dis : 'Je ne sais pas.' Elle me dit : 'Si, tu vas savoir.' Alors, j'ai appris que quand Valérie dit ça, il faut rester très humble et dire OK. Donc, je lui dis : OK. Comme je suis quelqu'un de défi, comme je suis quelqu'un de nouveauté et très curieuse, j'ai dit OK, tu m'envis cette personne. Je vois que j'ai commencé avec une personne et puis deux, puis très vite, très, très vite, je pense que c'était le chemin, je pense. Et bien, du coup, j'ai eu de plus en plus de personnes et ça m'a permis, finalement, moi qui n'avais pas d'expérience thérapeutique, j'avais de la formation, mais c'était de la connaissance théorique.
00:20:48
Et bien, ça m'a permis d'affiner, de créer ma méthode. Et alors, le risque d'ennui, j'ai l'impression qu'il est assez vite. Parti. C'est ça. Parti, partie. Parce que je garde un coaching professionnel aussi. Donc, j'avais quand même la partie où je ne suis jamais dans la même entreprise, où je bouge. Moi, ce que j'ai cru comprendre, c'est que finalement, depuis 2018, vous avez comme affûté vos outils. Totalement. Et vous l'avez rapidement évoqué, mais vous avez un peu créé votre propre méthode. En marchant, c'est-à-dire qu'en accompagnant les gens, je me suis rendue compte des choses. L'approche que j'ai eu dès le départ, c'était l'approche holistique. C'est-à-dire de prendre vraiment l'être dans sa globalité. Nous sommes d'abord de l'énergie. Nous avons différents corps. Nous avons aussi un arbre généalogique. Nous avons des outils à notre disposition.
00:21:30
On va peut-être en reparler, comme les fleurs de Bac, qui sont des outils magnifiques pour travailler sur les émotions. Donc, voilà. Vraiment, j'ai appris en marchant. Mais ça allait avec le défi. Donc, au départ, vous partiez avec votre valise et votre diplôme en psychologie. Mais tout votre parcours personnel vous a quand même ouvert les écoutilles. Vous l'évoquiez la naturopathie, la sophrologie, etc. Donc, vous aviez, sans y être formé, une connaissance de certains outils et une conviction de cette approche holistique. Et donc, ce que je comprends, c'est qu'au fur et à mesure des rendez-vous avec les clients que vous accueillez, vous allez affiner. Je vais affiner et un jour, mon guide de vie, via une séance avec Valérie, me dit, j'ai plusieurs guides qui sont là.
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Elle me dit, ça ne m'est jamais arrivé encore. Et je lui dis, qu'est-ce que ça veut dire ? Elle me dit, j'ai ton guide de vie. Ton guide qui est là. Le guide qui est là. Notre premier souffle, comme je dis souvent, notre dernier souffle. Et puis, j'ai des guides instructeurs. D'accord ? Donc, je lui dis, voilà. Elle me dit, tout ce que tu as vécu dans ta vie, va te permettre, dans ton enfance si difficile, va te permettre de comprendre, d'avoir cette ouverture vis-à-vis des problématiques. Donc, je vais avoir des tas de problématiques d'abus, de problèmes d'estime de soi, de problèmes d'abus sexuels ou autres, mais l'abus dans son sens large du terme, qui va me permettre, en fait, de me servir, de puiser dans ce que moi, j'ai vécu et de ce que j'en ai fait pour pouvoir avoir cette écoute, cette empathie, cette ouverture vis-à-vis des choses, sans être ni trop impactée, parce que je continue de travailler sur moi.
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Je prenais les effets miroirs. Donc, j'ai appris que les effets miroirs étaient là pour me dire aussi ce que je dois encore travailler. Et une fois que j'ai travaillé ça, eh bien, je peux le transmettre. Voilà ce que j'ai compris. C'est-à-dire qu'une fois que j'ai bien travaillé, parce qu'on va reparler dans mon parcours, je me suis aussi associée à un pervers narcissique. Ah, c'était à quel moment ? On fait un petit rétrospectif de seconde. C'était avant 2018, donc ça devait être en 2008 à 2015. Ces situations ont un peu jalonné votre parcours. Vous l'évoquiez à votre père, votre enfance, votre première expérience à votre compte, votre soeur. Et là, situation pro avant 2018, vous vous retrouvez, vous vous associez avec quelqu'un.
00:23:40
Je m'associe avec quelqu'un qui vient me chercher, comme souvent chez les pervers narcissiques, c'est-à-dire qu'ils vont aller se servir, finalement, de vos propres compétences. Ou de vos propres talents, ou de vos propres aptitudes, appelons ça comme on veut. De votre propre trésor intérieur, j'ai souvent envie de dire. Que nous, nous ne voyons pas. C'est le principe. Ils savent bien à qui ils s'adressent. Comme je dis souvent, ce sont des prédateurs qui sentent le sang et qui vont aller vers l'agneau du troupeau qui est ensanglanté. Donc voilà, ce sont des prédateurs. Donc je rencontre un homme extrêmement compétent dans son domaine, très intelligent. Et puis, il va m'utiliser, clairement. Me faire faire des tas de choses. Et moi, curieuse, toujours à vouloir découvrir des nouvelles choses. Je vais le prendre comme des opportunités, finalement.
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Au début, tout se passe bien. Parce qu'au début, avec un pervers narcissique, tout se passe toujours bien. Il a déjà son entreprise, il a déjà son enquête de formation. Il va me demander, il va me proposer de m'associer. Et là, moi, qu'est-ce qui va se passer ? Mon égo va parler. Donc je le dis en toute conscience. Il n'y a pas de souci là-dessus. Il va dire, ah, je vais peut-être avoir une assise, je vais m'associer avec quelqu'un. Voilà. Il avait des entrées dans des grands groupes, des choses comme ça. Et moi, ça me donnait des expériences nouvelles. Parce que c'est tout. Donc c'est tentant, en fait. C'est tentant. Et puis, je vais perdre des sous. C'est-à-dire que je vais mettre encore de l'argent dans cette association. Je vais prendre ma part.
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Et puis, je ne les reverrai jamais. Combien d'années, on va dire ? Sept ans. Sept ans. C'est long. C'est pareil. À un moment donné, je gagne bien ma vie. Il s'est redonné quand même. Je commence à voir la valeur et à comprendre la valeur de mon travail. Mais quand même, in fine, je vais me retrouver à mes billes. Mes billes, je ne les récupérerai jamais. Je peux vous demander, votre femme, quel regard elle a porté sur tout ça ? Toujours bienveillant. Toujours dans l'aide. Mais toujours à me dire, tes choix sont tes choix. Je les respecterai toujours. Et encore aujourd'hui, c'est comme ça. Par rapport à cet homme-là, est-ce qu'elle n'a pas vu, elle, qu'il était en train de se jouer peut-être quelque chose de pas juste ? Si, si.
00:25:35
Elle me l'a dit. Comme on dit, elle a un radar. Alors, elle n'est pas du tout sensible, entre guillemets. Elle a un radar. Moi, ce que j'appelle un manipulateur ou un pervers narcissique. Donc, elle ne le côtoyait pas vraiment. Parce qu'en fait, on ne l'a pas intégré à notre cercle amical. Mais quand elle a commencé à le connaître, elle m'a dit : 'Je ne le sens pas.' Il y a quelque chose qui ne va pas. Elle m'a dit : 'Tu arrives toujours à comprendre.' Moi, je te laisse faire ton chemin. J'ai mis du temps à comprendre. Et puis, quand j'ai compris, j'ai dit : 'Je veux que ça s'arrête, évidemment.' Parce que moi, par contre, c'est long. Mais quand ça s'arrête, ça s'arrête. Le jour où c'est OK, c'est fini.
00:26:09
Est-ce que cette mésaventure-là qui va jouer un rôle dans la bascule et où vous allez aussi, c'est à ce moment-là que Valérie vous met sur le chemin de la thérapie. Et où je vais rencontrer, évidemment, quoi ? Beaucoup de personnes en patience qui sont victimes de perversions narcissiques. J'en sortais à peine. C'est-à-dire que très vite, je vais me retrouver dans la situation ou dans l'autre situation. La situation, soit de celui qui aide, soit de celui qui va essayer de faire comprendre à l'autre. Je crois qu'en fait, une fois qu'on l'a compris, que ce qui nous était présenté nous servait d'abord à nous, que c'était OK. Moi, je prends vite conscience, mais j'ai un problème d'acceptation. C'est-à-dire que j'ai une bonne conscience, je pense, des choses qui viennent assez vite, mais je mets du temps à accepter.
00:26:52
Donc, je bosse sur cette acceptation, justement, régulièrement. Et finalement, c'est auprès de ces personnes-là que vous accompagnez. Vous allez trouver votre méthode et vous avez hyper teasé depuis le début. Vous avez envie de savoir, c'est quoi cette méthode ? Alors, déjà, je l'ai dit un petit peu tout à l'heure, il y a une dimension holistique. C'est-à-dire, quand on prend l'être, on est issu, pour moi, d'un arbre généalogique dont je me suis formé au transgénérationnel, au décodage transgénérationnel. Une de mes bibles, vous allez voir, ça va faire une connexion. Le seul bouquin que j'ai sur mon bureau, c'est le décodage des mots et des maladies de Jacques Martel. Et voilà. Coucou Jacques. Et puis, toute cette dimension du naturel que je vais intégrer, notamment sur le psycho-émotionnel, tout la partie fleur de Bac.
00:27:38
Donc, qui va, en fait, me permettre d'avoir des accompagnements beaucoup plus courts. C'est-à-dire que je suis toujours partie d'un principe, je dis souvent en rigolant, je ne suis pas là pour que vous me donniez une rente et que j'achète ma maison de campagne. D'ailleurs, je ne l'ai toujours pas. Et en fait, thérapie courte, c'est-à-dire très concrètement, je ne peux jamais dire à quelqu'un, évidemment, je ne suis pas voyante, je ne vais pas dire à quelqu'un avant, il y en a pour 4 mois, 6 mois, mais en moyenne, je suis des accompagnements de 6 mois. Ça va tout à fait avec ce que vous évoquiez tout à l'heure, ce besoin de pragmatisme, d'être dans le concret. Vous êtes là pour donner des outils ?
00:28:05
Oui, parce que j'ai cette, alors pour le coup, je pense, une chance, ou en tout cas, c'est lié à mon cheminement de vie et je l'ai choisi avant de venir. J'ai découvert ma claircognition. Ah ! Eh oui ! Nous y voilà ! Voilà ! Donc, ma claircognition, peut-être pour l'anecdote. On peut dire que c'est de la médiumnité, en fait. Claircognition, Valérie m'a expliqué la différence un jour, Valérie Durdi m'a expliqué la différence un jour entre clairaudience, clairvoyance, claircognition. Elle entend bien la vibration. Les voix, par exemple, je vais dire, elle entend mon grand-père. Un jour, nous sommes en vacances, toutes les deux, assez loin d'ici. Le matin même, j'avais entendu une voix, une vibration très très forte qui m'a dit, j'ai entendu différemment et j'ai vraiment fait la distinction entre ma tête, le mental et la vibration qui passait dans mon corps.
00:28:46
Caro, tu fais toujours attention à tes arrières, c'est bien, continue. Je ne comprends pas cette phrase. Et vous n'aviez surtout jamais eu ça, cette sensation-là ? Jamais. Jamais, jamais. Donc, je la ressens dans mon corps, je sens que c'est complètement différent. Moi, j'explique souvent à mes patients quand il y a des aptitudes et des dons, parce que j'ai évidemment souvent des gens qui en ont, mais qui ne le savent pas ou qui sont aux prémices de ça. C'est vibratoire aussi. Je leur dis une phrase que l'on entend parce qu'elle nous a été envoyée, est une phrase dont on peut se souvenir des années après, mot pour mot. Alors que quand on réfléchit, on va se souvenir. Quelle idée ? À quoi j'ai pensé ? J'ai pensé à je ne sais pas quoi qu'il fallait.
00:29:19
Bon, ça peut être des trucs tout bêtes ou autres, mais on ne va pas se souvenir des phrases. Et moi, j'ai les phrases. Dix ans après, en 2014, je suis capable de vous ressortir. C'est bien, Caro, tu protèges toujours tes arrières, continue. Je suis au Seychelles, donc je suis quand même dans un beau truc paradisiaque, dans une espèce de baignoire. Donc, je ne comprends pas l'histoire du danger, parce que là, j'ai de l'eau jusque-là, je regarde les poissons. Et puis, on va le même jour, 11 septembre, on retourne. Donc, le soir même où j'ai entendu cette phrase en fin d'après-midi faire cette balade au coucher du soleil, je me baigne parce que j'adore me baigner tout le temps, et surtout au coucher du soleil.
00:29:51
J'oublie, malgré ma connaissance des choses, que c'est l'heure du coucher du soleil. Donc, dans ces pays-là, potentiellement, les requins, ils sont ils viennent, ils viennent vous voyez ce que je veux dire ? Ils viennent chasser. Et là, j'entends à nouveau comme cette voix, cette vibration, comme le matin. J'entends le carreau. T'es en danger, sors de l'eau. J'en fais un peu qu'à ma tête, je mentalise, j'ai pas encore fait la différence. Je ressens que c'est différent, mais je passe dans ma tête, je remets sur le canal mental et je me dis « Oh, machin. Carreau, sors de l'eau, tu es en danger. » Ça recommence. Et là, je recule. Je recule un peu et je vois derrière moi, trois requins blancs.
00:30:32
On le voit après aux photos parce que Virginie est sur la plage et elle prend des photos. Et elle me fait, avec son calme légendaire, je l'appelle mon Bouddha, elle me fait comme ça, elle ne panique pas, elle me fait « Ils sont à un mètre derrière moi, je vois les ailerons, très clairement. » Et là, je suis comme poussée, pardon pour le terme, mais comme une main aux fesses. Je commence à partir à ce moment-là, mais je suis comme poussée. Vous allez bien plus vite. Bien plus vite. Et je me retrouve même à être déséquilibrée et à tomber sur la plage à plat ventre. Tellement j'ai eu cette sensation de poussée. Valérie va me dire plus tard « Oui, ton guide et ton grand-père sont rentrés dans la matière et ont mis une énergie pour que tu sortes de l'eau.
00:31:06
Ce n'était pas le moment que tu meurs de ça. » Et à partir de là, je crois que j'ai changé de canal. C'est-à-dire que cette ouverture, Valérie, elle appelle ça « ouvrir le robinet ». Je pense que mon robinet a été ouvert et que j'étais prête à ça. Et que j'ai commencé à écouter véritablement. Donc, je l'utilise dans ma pratique pour reboucler avec ce qu'on se disait tout à l'heure. Vous utilisez ce canal-là parce que quand vous êtes en séance avec une personne en face de vous, potentiellement les guides instructeurs vont vous communiquer des messages et j'imagine que ça permet d'avancer très vite au travail. Très vite. Je vais évidemment utiliser mon mental, le décodage, comme le livre de Jacques Martel, comme le transgénérationnel. Ça, c'est plus effectivement mes propres connaissances acquises au fil de l'expérience.
00:31:48
Et ils vont m'envoyer des messages très précis. Par exemple, il y a un jumeau perdu. Ou ils vont me dire « il y a une blessure de l'âme ». Ok, donc on va commencer à décoder. Quel est le niveau de connaissance de mon patient ? Est-ce que je lui fais lire d'abord Lisbourg-Beau ? Les cinq blessures de l'âme ? Ah non, j'ai déjà lu ça, Caroline. Ok. Donc, on va basculer. On va aller travailler. On va enlever les couches, comme on dit. Et puis, quand on arrivera aux blessures de l'âme, je vais envoyer chez Valérie Durdil. Ou je vais envoyer chez ma femme Virginie, qui est énergéticienne, et qui sait travailler aussi sur les blessures de l'âme.
00:32:14
Et donc, ce que j'entends dans cet accompagnement, il y a à la fois cet aspect très pratique. L'idée, c'est qu'on ne paye pas votre rente à vie, là. Non, tout à fait. Donc, l'accOMPAGNEMENT assez court dans l'action et dans la responsabilisation des personnes que vous accompagnez. Libre arbitre. Donc, en fait, on va aller déminer là où sont les nœuds et donner les clés pour avancer avec cette nouvelle liberté-là. C'est exactement ça. Et pour être très pragmatique, puisque tout à l'heure, on parlait de pragmatisme, je n'impose aucun rythme. À chaque fin de séance, on va définir des actions à mettre en place pour que ça rentre bien dans la matière, que ça expérimente, et que la personne se dise « Ok, ça, ça ne fonctionne pas, je laisse tomber.
00:32:51
Ça, ça fonctionne, je continue. ». Je suis beaucoup dans la valorisation. J'essaye d'amener mes patients à être dans la gratitude vis-à-vis d'eux-mêmes, de leur propre cheminement, de leurs propres avances, et qu'ils soient fiers de ça. Vous utilisez aussi la psychomagie. Alors, c'est quoi la psychomagie ? Oui, les actes psychomagiques. Ça peut être écrire une lettre à un défunt. Ça peut être prendre une photo du défunt, lui lire la lettre à haute voix. Ça peut être aussi la brûler. Je vais utiliser beaucoup de bonhommes allumettes, ou bonhommes allumettes selon Jack Martel, énormément. Je vais utiliser la technique du verre d'eau, de Luc Baudin, par exemple. Il est vraiment dans le psychomagique. On est dans l'intention. On va prendre une feuille A4, on va écrire le problème, pas le souhait, pas la demande.
00:33:33
Le problème, je vais utiliser cette technique du verre d'eau, je vais poser mon problème dans un rond. Je vais poser un verre d'eau que je vais remplir au deux tiers, trois quarts, pas en entier, pas à la moitié, et je vais le changer toutes les 24 heures, mais toujours avec cette intention véritablement de régler le problème. Je vais lire à haute voix ma phrase, poser du problème, pas ma demande, mais c'est important. Et je vais le changer toutes les 24 heures. Et je vais envoyer quelque part aussi cette intention de régler ce problème, parce que c'est quand même psychomagique et pas que magique. Avec cette intention, on n'est pas quand même totalement sur du magique, comme les fleurs de Bac. Les fleurs de Bac, j'informe aussi.
00:34:09
C'est-à-dire que quand je veux travailler sur l'estime de moi, je vais l'informer. J'informe en les prenant. Et comme je dis souvent, les fleurs de Bac, elles vont informer, mais elles ne vont pas faire le boulot à notre place. Elles vont nous aider à ouvrir un peu plus grandes les portes que nous on en trouvons. C'est-à-dire que ça nous permet d'aller plus vite. En fait, je vous vois là depuis tout à l'heure, je vous écoute, vous êtes animée par votre sujet, vous semblez hyper bien dans vos baskets, vous avez un grand sourire. Vous êtes capable d'évoquer votre parcours difficile avec presque une neutralité, mais de celle qui a bossé dessus, vous voyez ce que je veux dire ?
00:34:40
Et du coup, par rapport à tout ça, j'ai envie de vous demander en conclusion, qu'est-ce que vous aimeriez dire à cette petite fille-là qui se demande ce qu'elle fout ici, en fait ? Qu'on aime-t-elle, qu'on a appris à l'aimer, à avoir la beauté en elle, et qu'en fin de compte, je crois qu'elle et moi, on est plutôt main dans la main et qu'on est assez fiers dans le bon sens du terme, pas au sens égotique du terme, mais au sens gratitude vis-à-vis de soi-même. De ce parcours. Moi, je suis super contente de mon parcours, en fait, parce que la phrase que je préfère, je crois que c'est Sartre, mais je ne suis pas très bonne à ce jeu-là, qui a dit ce que je fais de ce qu'on a fait de moi.
00:35:18
Et ça, c'est ce qui me résume le mieux. C'est-à-dire vraiment, le côté de. Ok, il y a eu des choses qui étaient comme ça, mais c'est moi qui peux changer les choses et c'est moi qui peut faire, voilà. Je termine avec mes petites questions. Oui, bien sûr ! Je ne vous ferai pas l'affront de vous demander si vous écoutez souvent votre petite voix, mais du coup, je vous demande plutôt comment vous l'écoutez. Moi, je travaille beaucoup sur le mental et j'aide mes patients à travailler sur leur mental, c'est-à-dire que j'ai développé aussi une méthode sur le mental que je leur transmets. Donc, je vais, avec cette méthode, arriver à mettre le mental sur pause et à me brancher totalement sur cette petite voix, cette intuition, voilà.
00:35:53
On évoquait les livres, est-ce qu'il y en a un qui vous a particulièrement aidé dans votre vie ? Je dirais qu'il y en a deux. Le pouvoir de l'instant présent décartelé, je ne l'ai pas compris. Je l'ai lu, je ne l'ai pas compris. J'ai fait, qu'est-ce que c'est que ce truc ? Et puis, des années après, je le relis et je fais, ah ouais, c'est évident. Et Conversation avec Dieu de Neil Donald Walsh parce que là, pour le coup, j'ai encore de me refaire le deuxième tome pendant les vacances et je le relis régulièrement, les trois tomes, les quatre tomes, il y en a quatre même. C'est des lectures qui m'ont beaucoup marqué. Est-ce que vous avez un rituel quotidien pour préserver ? Alors oui, j'ai un rituel.
00:36:26
J'utilise l'outil de la protection de bulles énergétiques, donc dans ma pratique, pour me protéger des décharges émotionnelles. Je travaille aussi pas mal à distance, comme on parlait en off tout à l'heure. Et en fait, je visualise dans ma douche, souvent le matin, parce que l'eau est très conductrice. Quand je prends ma douche, je fais ma bulle, ma bulle de protection, dans laquelle je demande ma protection contre les énergies négatives, toxiques, envieuses, jalouses, et que finalement, je sois protégée. Donc les choses qui sont plus dures émotionnellement, les décharges vont être un peu amoindries par ces bulles. Pour finir, est-ce que vous êtes heureuse, Caroline ? Ah oui. Maintenant, je suis heureuse, ouais. Je crois que, oui, je suis dans cette gratitude vis-à-vis de moi, vis-à-vis des autres, vis-à-vis des rencontres.
00:37:08
Je suis heureuse, ouais. Merci beaucoup, Caroline. Merci à vous. Très bel échange. Un petit coucou à notre amie Valérie, qu'on a beaucoup cité. Ah oui, un gros bisou. Voilà, la petite voix de podcast, c'est fini pour aujourd'hui. Si vous avez aimé cet épisode, parlez-en autour de vous. Vous pouvez aussi me le dire avec des bonnes notes et des commentaires sur ma plateforme de podcast favorite. Ça aide vraiment à le faire découvrir à d'autres auditeurs. Si vous voulez prolonger les échanges, je vous donne rendez-vous sur Instagram, Facebook, YouTube ou TikTok, oui, tout ça, en cherchant La Petite Voix, le podcast. Encore mieux, abonnez-vous à ma newsletter sur mon site la. petite. voix. co. Un mardi sur deux, je vous raconte tout ce que je n'ose pas raconter ailleurs. Alors prenez soin de vous et je vous dis à bientôt.
00:38:13
Au revoir.
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La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.