"Une semaine dans le monde" revient d'abord sur l'épidémie de coronavirus qui ne cesse de gagner du terrain. L'OMS qualifie ce virus, désormais appelé Covid -19, de "menace très grave pour le monde". On aborde également les primaires démocrates aux États-Unis, et courte victoire de Bernie Sanders dans le New Hampshire, deuxième manche de ces primaires. Et on finit avec la France et ce coup de tonnerre : le candidat de LREM Benjamin Griveaux renonce à etre candidat la mairie de Paris après la diffusion de vidéos à caractère sexuel.

A la Une de cette semaine dans le monde : Donald Trump victorieux après son acquittement lors de son procès en destitution, la colère qui monte en Chine après l'annonce de la mort du médecin qui avait révélé les débuts de l'épidémie de coronavirus, le scandale de violences sexuelles dans le patinage en France et le président de la Fédération française des sports de glace qui se dit finalement prêt à démissionner.

C'est un événement historique : ils sont 60 millions et bientôt ils ne feront plus partie de l'Union européenne. Les Britanniques mettent ainsi fin à près d'un demi-siècle d'appartenance à l'UE. Londres met ce soir en œuvre le Brexit, deux ans après le référendum où les Britanniques ont décidé de quitter l'Union européenne. Pour le Premier ministre Boris Johnson, "c'est l'aube d'une nouvelle ère".

Dans l'actualité cette semaine, quatre humanitaires de l'ONG française SOS Chrétiens d'Orient sont portés disparus à Bagdad depuis lundi, alors que des manifestations massives ont eu lieu ce vendredi pour exiger le départ des États-Unis en Irak.

Et cette semaine, l'Iran a donc vu repartir la contestation après avoir admis sa responsabilité dans le crash d’un Boeing ukrainien. Vladimir Poutine lui a esquissé une réforme constitutionnelle à 4 ans d’une élection présidentielle à laquelle il assure ne pas être candidat. Et Emmanuel Macron lui a tenté de battre le rappel des Européens dans la lutte contre les djihadistes au Sahel.

Cette semaine, l'Iran et les États-Unis sont passés tout près d'un affrontement. Le crash d’un avion ukrainien dans les environs de Téhéran complique encore la situation. La semaine a aussi été marquée par les multiples prises de parole de Carlos Ghosn, désormais fugitif à Beyrouth. Enfin, en Australie, le sud est toujours en proie à un incendie sans précédent.

Au sommaire cette semaine : Emmanuel Macron en visite en Côte d'Ivoire avant le Niger dimanche. Donald Trump, lui, entre dans l'histoire comme troisième président des États-Unis mis formellement en accusation par la Chambre des représentants dans un procès en destitution. Enfin, la difficile réforme des retraites en France : malgré les signes donnés par l'Élysée sur de possible avancées autour de l'âge pivot, la grève se poursuit dans les transports.

Cette semaine dans le monde, l'Algérie a un nouveau président : Abdelmadjid Tebboune, élu au premier tour malgré une forte abstention. Au Royaume-Uni, Boris Johnson a obtenu la majorité des sièges de la Chambre des Communes, une preuve selon lui que les Britanniques veulent le Brexit. Et enfin, comme chaque vendredi depuis le 4 novembre et jusqu'au 20 janvier prochain, nous répondons à vos questions en plateau, sans tabou et sans langue de bois.

Dans "Une semaine dans le monde", nous abordons la grève en France, qui se poursuit. Une grève contre la réforme des retraites très suivie dans les transports et dans l'Éducation nationale. À la une également, le 70e anniversaire de l'Otan, marqué par des désacords entre Emmanuel Macron, Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan. Pour terminer l'émission, place comme chaque semaine à notre rendez-vous "Média et citoyen" qui vous permet à vous citoyen et citoyenne du monde entier de nous poser des questions sur la manière dont nous traitons de l'actualité.

Cette semaine dans le monde, la France a perdu treize de ses soldats engagés au Mali. Après le choc et l'émotion, viennent les interrogations sur le bien-fondé de la présence française au Sahel.

En Irak, le premier ministre Adel Abdel Mahdi va démissionner, conclusion d'une des journées les plus sanglantes pour la contestation.

Et puis dans un monde où la crédibilité qu'on accorde aux grands médias d'information n'a jamais été autant contestée, comment restaurer la confiance envers les journalistes ?