Au sommaire d’Une semaine dans le monde : la mort du chef de l’organisation État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, ainsi que les manifestations en Irak et au Liban. Enfin, au Royaume-Uni, le Parlement a donné son feu vert à des élections anticipées le 12 décembre.

"Une semaine dans le monde" revient sur l'offensive turque en Syrie et cet accord qualifié "d'historique" entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, et qui écarte les forces kurdes de la frontière turque. Le Président russe a également reçu 54 pays africains à Sotchi, et veut doubler en 5 ans les échanges avec l'Afrique ! Au Liban, neuvième journée consécutive de manifestations partout dans le pays, qui regroupent toutes les confessions et tous les milieux sociaux.

Cette semaine dans le monde, Donald Trump a concédé aux Turcs l'occupation d'une zone tampon à leur frontière avec la Syrie.En Europe, la Catalogne s'embrase à nouveau. Les affrontements ont repris entre les manifestants indépendantistes et les forces de l'ordre.Enfin à Bruxelles, Boris Johnson est enfin parvenu à un accord sur le Brexit, mais rien n'est gagné.

Cette semaine, l'actualité a été dominée par l'offensive turque en Syrie, alors qu'Ankara souhaite créer une zone tampon de 30 kilomètres à la frontière turque. L'ONU compte déjà 60 000 déplacés. Une offensive qui n'a pas empêché Donald Trump de tweeter contre la procédure de destitution des démocrates contre lui.

On ouvre cette "Semaine dans le monde" avec l'attaque à la préfecture de police de Paris, durant laquelle quatre policiers sont morts. Le parquet antiterroriste s'est saisit de l'enquête. On reste en France, où l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen inquiète, après que plus de 5 000 produits chimiques sont partis en fumée. Cap ensuite sur Hong Kong, où une loi d'urgence a été activée par le gouvernement local. Enfin, un dernier mot au sujet des élections législatives en Tunisie, dimanche.

On commence par l’événement marquant de la semaine en France : la disparition de Jacques Chirac, ce jeudi. Les témoignages se multiplient depuis l'annonce de son décès avant un hommage populaire dimanche. De l'autre côté de l'Atlantique, c'est la procédure "d'impeachment" lancée par les démocrates contre Donald Trump qui fait la Une, en plein sommet de l'ONU sur le climat en présence de Gretha Thunberg. À Londres, la Cour suprême invalide la suspension du parlement par Boris Johnson.

Au sommaire cette semaine : la plus grande mobilisation jamais organisée par les jeunes pour appeler leurs aînés à agir contre le changement climatique. Plus de 150 pays sont concernés. En Tunisie, le "dégagisme" reste d'actualité : les électeurs ont clairement sanctionné la classe dirigeante. Dans le Golfe Persique, les attaques contre les installations pétrolières saoudiennes créent un regain de tension entre les États-Unis et l'Iran. Enfin en Israël, qui pour gouverner ?

Cette semaine, alors que les États-Unis ont commémoré le 18ème anniversaire des attentats du 11-Septembre, le président Trump a limogé son conseiller à la sécurité nationale, le va-t-en-guerre John Bolton. Au Royaume-Uni, après les trois revers qu'il a infligé à Boris Johnson, le Parlement est suspendu. En Tunisie, 7 millions de citoyens sont attendus dans les bureaux de vote pour l'élection présidentielle. Enfin, en France l'ouverture de la PMA à toutes les femmes a fait débat.

La Chambre des lords a bloqué le "no deal" voulu par Boris Johnson. Le Premier Ministre britannique est contraint de demander un report du Brexit à Bruxelles. À Hong Kong, les manifestations continuent malgré le retrait du projet de loi sur l'extradition. En Tunisie, l'heure est à la campagne pour l'élection présidentielle, où 26 candidats s'affrontent. Au Zimbabwe, Robert Mugabe lui est décédé, deux ans après avoir perdu le pouvoir.

Au sommaire cette semaine, les dirigeants des sept pays les plus industrialisés de la planète réunis à Biarritz. Ce sommet a permis à Emmanuel Macron d'imposer son tempo sur les grands dossiers qui préoccupent le monde, comme l'Iran et l'Amazonie. En Italie, une alliance entre le M5S et le Parti Démocrate fait barrage à l'avènement de l'extrême-droite. Enfin, au Royaume-Uni, Boris Johnson suspend le Parlement pour avoir les coudées franches dans ses négociations avec Bruxelles sur le Brexit.