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Le ballet diplomatique se poursuit à Washington et à Doha pour finaliser et mettre en pratique l’accord signé fin juin entre Kinshasa et Kigali. Un accord, rappelle Le Journal de Kinshasa, qui « engage la RDC et le Rwanda à respecter l’intégrité territoriale, à cesser toute activité militaire hostile, à désarmer et encadrer les groupes armés non étatiques, et à mettre en place un mécanisme conjoint de sécurité ». « Une première réunion du comité mixte de surveillance de l’accord de paix s’est tenue à Washington », vendredi dernier, poursuit le site. Des représentants des deux pays ont approuvé les principes d'un cadre d’intégration économique régional.
« Parallèlement, relève encore Le Journal de Kinshasa, des négociations ont lieu à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23. Une déclaration de principes a été signée le 19 juillet dernier, engageant les deux parties à respecter une feuille de route pour le rétablissement de l’autorité de l’État dans l’est de la RDC. Les discussions pour un accord de paix détaillé doivent débuter au plus tard le 8 août, pour une signature prévue autour du 18 août. Enfin, une rencontre au sommet entre les présidents de la RDC et du Rwanda est attendue fin août à Washington, dans l’espoir de sceller un règlement global et durable de la crise dans la région des Grands Lacs. »
À lire aussiDéclaration de principe entre la RDC et le groupe AFC/M23: ces points qui bloquent dans son application
Les États-Unis ont la cléToutefois, tempère Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « aucune avancée ne s’est fait sentir sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre milices supplétives de Kinshasa et rebelles. »
« Les lignes ont certes bougé, puisque Kinshasa s’est résolu à entamer le dialogue avec l’AFC/M23 à Doha, mais le chemin est encore long puisque le retrait de l’AFC/M23 des zones qu’il contrôle reste le point de blocage majeur entre Kinshasa et la rébellion, poursuit Afrikarabia. D’autant que les prétextes ne manquent pas à chacune des parties pour ne pas respecter les engagements des accords signés. En fait, pointe le site, Kinshasa compte surtout sur Washington pour faire plier la rébellion. Donald Trump en a les moyens. Le président américain a récemment déclaré que les présidents congolais et rwandais devaient se retrouver prochainement dans la capitale américaine pour signer le texte final. Il peut sans doute arriver à ses fins, mais, s’interroge Afrikarabia, avec quelle place pour l’AFC/M23, et quelles conséquences en cas de non-respect de l’accord ? Les États-Unis revêtiront-ils de nouveau le costume du gendarme ? Pour l’instant, nous n’en savons rien. »
À lire aussiEst de la RDC: des attaques du M23 malgré l'accord à Washington
Vers la formation d’un nouveau gouvernementDans le même temps, sur le plan intérieur, le président Félix Tshisekedi s’apprête à remanier son gouvernement. « Lors d’une réunion tenue avant-hier avec les cadres de l’Union sacrée de la Nation, sa plateforme politique, le chef de l’État a esquissé les grandes lignes de cette refonte imminente, pointe Afrik.com. (…) Judith Suminwa conservera son poste de Première ministre, mettant ainsi fin aux spéculations sur une éventuelle éviction ou sur la nomination d’un membre de l’opposition à la Primature. (…) Parmi les autres annonces, la réduction du nombre de membres du gouvernement : il comptera moins de 50 ministres, contre 54 actuellement. Cette rationalisation vise à rendre l’exécutif plus efficace et mieux adapté aux défis du moment. »
Enfin, note encore Afrik.com, « dans une volonté affichée d’inclusivité, le président Tshisekedi a confirmé l’entrée prochaine de personnalités issues de l’opposition et de la société civile. Une ouverture politique censée renforcer la cohésion nationale dans un contexte tendu sur les plans sécuritaire, social et diplomatique ».
Commentaire du quotidien Aujourd’hui à Ouaga : « guerre à l’est de la RDC, géopolitique instable, petit couac avec l’affaire Constant Mutamba, le Garde des sceaux, englué dans une affaire de détournement de 19 millions de dollars qui a dû démissionner le 18 juin dernier. Il fallait redonner un second souffle au gouvernement. Et le prochain devra être celui du combat, pour conforter l’union sacrée, mais aussi colmater les brèches et consolider le pouvoir de Tshisekedi ».
À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s’apprête à remanier le gouvernement en maintenant Judith Suminwa en poste
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« Parallèlement, relève encore Le Journal de Kinshasa, des négociations ont lieu à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23. Une déclaration de principes a été signée le 19 juillet dernier, engageant les deux parties à respecter une feuille de route pour le rétablissement de l’autorité de l’État dans l’est de la RDC. Les discussions pour un accord de paix détaillé doivent débuter au plus tard le 8 août, pour une signature prévue autour du 18 août. Enfin, une rencontre au sommet entre les présidents de la RDC et du Rwanda est attendue fin août à Washington, dans l’espoir de sceller un règlement global et durable de la crise dans la région des Grands Lacs. »
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Les États-Unis ont la cléToutefois, tempère Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « aucune avancée ne s’est fait sentir sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre milices supplétives de Kinshasa et rebelles. »
« Les lignes ont certes bougé, puisque Kinshasa s’est résolu à entamer le dialogue avec l’AFC/M23 à Doha, mais le chemin est encore long puisque le retrait de l’AFC/M23 des zones qu’il contrôle reste le point de blocage majeur entre Kinshasa et la rébellion, poursuit Afrikarabia. D’autant que les prétextes ne manquent pas à chacune des parties pour ne pas respecter les engagements des accords signés. En fait, pointe le site, Kinshasa compte surtout sur Washington pour faire plier la rébellion. Donald Trump en a les moyens. Le président américain a récemment déclaré que les présidents congolais et rwandais devaient se retrouver prochainement dans la capitale américaine pour signer le texte final. Il peut sans doute arriver à ses fins, mais, s’interroge Afrikarabia, avec quelle place pour l’AFC/M23, et quelles conséquences en cas de non-respect de l’accord ? Les États-Unis revêtiront-ils de nouveau le costume du gendarme ? Pour l’instant, nous n’en savons rien. »
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Enfin, note encore Afrik.com, « dans une volonté affichée d’inclusivité, le président Tshisekedi a confirmé l’entrée prochaine de personnalités issues de l’opposition et de la société civile. Une ouverture politique censée renforcer la cohésion nationale dans un contexte tendu sur les plans sécuritaire, social et diplomatique ».
Commentaire du quotidien Aujourd’hui à Ouaga : « guerre à l’est de la RDC, géopolitique instable, petit couac avec l’affaire Constant Mutamba, le Garde des sceaux, englué dans une affaire de détournement de 19 millions de dollars qui a dû démissionner le 18 juin dernier. Il fallait redonner un second souffle au gouvernement. Et le prochain devra être celui du combat, pour conforter l’union sacrée, mais aussi colmater les brèches et consolider le pouvoir de Tshisekedi ».
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