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Ce visage tuméfié n'est pas le visage d’une inconnue. C’est celui de Djelykaba Bintou. La chanteuse et compositrice guinéenne accuse son mari Azaya de l’avoir frappée. « Les images choquantes qui ont circulé sur les réseaux sociaux illustrent une atteinte intolérable aux droits humains », estime Ledjely. Le journal guinéen publie la déclaration commune de plusieurs ONG « qui dénoncent ces actes et exigent des mesures immédiates ». « Les signataires de la déclaration », ajoute Ledjely, « rappellent à l’État guinéen ses responsabilités face à la recrudescence alarmante des violences conjugales ». Ces organisations « appellent aussi à une mobilisation nationale à travers le hashtag BalanceLe ». Africaguinée s’empare également de l’affaire et titre plutôt maladroitement « Coup dur pour Azaya », le mari (également chanteur) de Djelykaba Bintou. En effet, poursuit Africaguinée, « l’ambassade France, qui l’avait reçu en prévision de son concert à Paris, en décembre prochain, a pris position ». Tout en se disant « respectueuse de la présomption d’innocence », elle a « choisi de retirer le post qu’elle avait publié à l’occasion de cette rencontre, par égard envers sa compagne et les victimes de violences conjugales qui se reconnaissent dans son témoignage ».
Droits de douaneA la Une également, les droits de douanes imposés par Donald Trump à de nombreux pays. Une sorte de jeu de massacre dans lequel le Lesotho paie le prix fort. « Trump impose 50 % de taxe douanière aux importations du Lesotho », titre Africanews, « soit le prélèvement le plus élevé de tous les états figurant sur sa longue liste d’économies ciblées ». Le petit royaume d’Afrique australe dont Trump avait dit le mois dernier que « personne n’en avait jamais entendu parler », se retrouve dans l’œil du cyclone. « Le gouvernement de cette nation montagneuse d’environ 2 millions d’habitants, encerclée par l’Afrique du Sud, n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat », souligne AfricaNews.
De son côté, Afrik.com souligne que les nouveaux droits de douane américains, « menacent l’équilibre des échanges commerciaux avec l’Afrique ». Quels secteurs sont les plus touchés ? « Les secteurs manufacturiers », répond Afrik.com, « en particulier le textile et l’automobile ». « Les entreprises textiles de Madagascar et du Lesotho, dépendante du marché des Etats-Unis, pourraient connaître un ralentissement majeur, menaçant des milliers d’emplois. De même l’industrie automobile sud-africaine, qui exporte pour 1 milliard 700 millions de dollars vers les États-Unis, pourrait subir des pertes considérables ».
Échange terres rares contre sécuritéEt il est aussi question dans la presse africaine, de la tournée en Afrique du conseiller Afrique de Washington. « Ainsi donc, ironise le journal burkinabé le Pays, Trump convoite 'les terres rares des pays de merde', allusion à une phrase de Donald Trump, restée célèbre » . Massad Boulos, conseiller Afrique de Donald Trump, a entamé cette semaine une tournée qui l'a conduit en République démocratique du Congo. Il ira aussi au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. L'un des objectifs de la visite du Monsieur Afrique de la Maison Blanche, ajoute le Pays, est de « promouvoir les investissements financiers du secteur privé américain dans la région ». Un accord n'est pas exclu : selon le journal, « Washington pourrait apporter son aide dans la sécurisation de l'est de la RDC, en échange d'une facilité d'accès aux minerais rares, qui font toute la richesse de ce vaste pays d'Afrique Centrale. »
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Ce visage tuméfié n'est pas le visage d’une inconnue. C’est celui de Djelykaba Bintou. La chanteuse et compositrice guinéenne accuse son mari Azaya de l’avoir frappée. « Les images choquantes qui ont circulé sur les réseaux sociaux illustrent une atteinte intolérable aux droits humains », estime Ledjely. Le journal guinéen publie la déclaration commune de plusieurs ONG « qui dénoncent ces actes et exigent des mesures immédiates ». « Les signataires de la déclaration », ajoute Ledjely, « rappellent à l’État guinéen ses responsabilités face à la recrudescence alarmante des violences conjugales ». Ces organisations « appellent aussi à une mobilisation nationale à travers le hashtag BalanceLe ». Africaguinée s’empare également de l’affaire et titre plutôt maladroitement « Coup dur pour Azaya », le mari (également chanteur) de Djelykaba Bintou. En effet, poursuit Africaguinée, « l’ambassade France, qui l’avait reçu en prévision de son concert à Paris, en décembre prochain, a pris position ». Tout en se disant « respectueuse de la présomption d’innocence », elle a « choisi de retirer le post qu’elle avait publié à l’occasion de cette rencontre, par égard envers sa compagne et les victimes de violences conjugales qui se reconnaissent dans son témoignage ».
Droits de douaneA la Une également, les droits de douanes imposés par Donald Trump à de nombreux pays. Une sorte de jeu de massacre dans lequel le Lesotho paie le prix fort. « Trump impose 50 % de taxe douanière aux importations du Lesotho », titre Africanews, « soit le prélèvement le plus élevé de tous les états figurant sur sa longue liste d’économies ciblées ». Le petit royaume d’Afrique australe dont Trump avait dit le mois dernier que « personne n’en avait jamais entendu parler », se retrouve dans l’œil du cyclone. « Le gouvernement de cette nation montagneuse d’environ 2 millions d’habitants, encerclée par l’Afrique du Sud, n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat », souligne AfricaNews.
De son côté, Afrik.com souligne que les nouveaux droits de douane américains, « menacent l’équilibre des échanges commerciaux avec l’Afrique ». Quels secteurs sont les plus touchés ? « Les secteurs manufacturiers », répond Afrik.com, « en particulier le textile et l’automobile ». « Les entreprises textiles de Madagascar et du Lesotho, dépendante du marché des Etats-Unis, pourraient connaître un ralentissement majeur, menaçant des milliers d’emplois. De même l’industrie automobile sud-africaine, qui exporte pour 1 milliard 700 millions de dollars vers les États-Unis, pourrait subir des pertes considérables ».
Échange terres rares contre sécuritéEt il est aussi question dans la presse africaine, de la tournée en Afrique du conseiller Afrique de Washington. « Ainsi donc, ironise le journal burkinabé le Pays, Trump convoite 'les terres rares des pays de merde', allusion à une phrase de Donald Trump, restée célèbre » . Massad Boulos, conseiller Afrique de Donald Trump, a entamé cette semaine une tournée qui l'a conduit en République démocratique du Congo. Il ira aussi au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. L'un des objectifs de la visite du Monsieur Afrique de la Maison Blanche, ajoute le Pays, est de « promouvoir les investissements financiers du secteur privé américain dans la région ». Un accord n'est pas exclu : selon le journal, « Washington pourrait apporter son aide dans la sécurisation de l'est de la RDC, en échange d'une facilité d'accès aux minerais rares, qui font toute la richesse de ce vaste pays d'Afrique Centrale. »
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