Du Festival de Cannes ou de l'École des Beaux-Arts, d'un récit réaliste ou d'une exposition poétique mystérieuse, Régis Nkissi et Alex Ayivi, nos invités du jour viennent d'univers différents mais présentent des œuvres fortes et engagées.

Régis Nkissi dédie son livre à «toutes les victimes de harcèlement scolaire» et ajoute «le méchant nuage gris finit toujours par s’évaporer», ce méchant nuage aurait pu lui coûter la vie, à lui, lorsqu’à 14 ans sa vie quotidienne dans un collège de Sevran se résumait aux insultes et aux moqueries des autres, ses tenues chics, son allure jugée efféminée, son peu de penchant pour les terrains de foot. Tout cela a fait de Régis Nkissi la cible de la meute des harceleurs. Dans son premier livre Comment Marylin m’a sauvé la vie chez Grasset, il raconte sa famille venue du Congo dans les années 90, sa passion pour la sape, les stars, les paillettes et la difficulté de dire à lui-même et aux autres son homosexualité. 

Alex Ayivi, lauréat du prix 2024 des Traversées africaines, expose ses œuvres en ce moment à la Galerie Mariton à Saint-Ouen jusqu’à la fin du mois de mai dans le cadre d’un panorama de l’art contemporain d’Afrique. Le titre de cette exposition HI DEE HI est une référence aux comics, aux dessins animés des années 30, à Superman et tous ceux qui ont suivi.

Régis Nkissi et Alex Ayivi sont les invités de Sur le pont des arts. 

 

Au programme de l'émission :

► Reportage

Marjorie Bertin a découvert l’exposition Ya Rayi à l’Institut du monde arabe de Tourcoing, dans le nord de la France. Une exposition immersive, colorée et très musicale, pour découvrir le raï. Le « blues oranais » est l’un des courants musicaux les plus festifs et contestataires de la musique orientale. 

 

► Playlist du jour

- Indochine – Marylin

- Lagnon de Dogo du Togo - Enouwo.