
Sign up to save your podcasts
Or


ExxonMobil, désormais partenaire de la Sonatrach, le groupe pétro-gazier algérien. L’arrivée du géant américain des hydrocarbures en Algérie pourrait donner un nouvel élan à la production nationale, et marquer peut-être le début de la production de gaz de schiste dans le pays.
Le protocole d’accord signé il y a quelques jours entre la Sonatrach et ExxonMobil marque l’aboutissement de longues discussions : cela fait en effet plus de vingt ans que l’Algérie essaie d’attirer une major américaine, explique un expert algérien en hydrocarbures. L’année dernière, en plein chamboulement énergétique mondial, le Wall Street Journal avait révélé l’existence de négociations avancées entre la Sonatrach, et deux majors du secteur, ExxonMobil et Chevron.
C’est finalement le numéro un américain du pétrole et du gaz qui a franchi le pas le premier, avec pour objectif, le développement de nouvelles ressources dans le sud, plus précisément dans le bassin d’Ahnet et de Gourara. On parle de gisements conventionnels, mais aussi potentiellement de gaz de schiste.
Pas de retombées immédiatesIl n’est pas dit pour l’heure si la major américaine sera sollicitée pour investir également dans des gisements existants tels que Hassi Messaoud. Ce serait un moyen d’augmenter, à court terme, les capacités de production du pays. Il faudra sinon compter un minimum de 5 à 10 ans entre l’exploration et la mise en production des nouveaux gisements ciblés par l’accord qui vient d’être signé.
Concrètement l’arrivée d’ExxonMobil signifie de nouvelles capacités financières et technologiques précieuses mises au service de l’Algérie, un pays qui entend renforcer son rôle en tant que « fournisseur fiable d’énergie à l’échelle mondiale » comme l’a réaffirmé le mois dernier le ministre algérien de l’Énergie avec l’ambition claire de « doubler la production d’énergie primaire, le gaz naturel notamment, tout en s’engageant à assurer un approvisionnement sur le long terme avec la réduction de l’empreinte carbone. »
Un bon point pour l’image du paysEn plus des nouvelles perspectives de production qui se profilent, le partenariat signé entre ExxonMobil et la Sonatrach envoie un signal très fort au marché, explique un de nos interlocuteurs : « Avoir un acteur tel que le géant américain qui investit en Algérie, c’est l’idéal pour drainer de nouveaux investisseurs ».
By RFI5
11 ratings
ExxonMobil, désormais partenaire de la Sonatrach, le groupe pétro-gazier algérien. L’arrivée du géant américain des hydrocarbures en Algérie pourrait donner un nouvel élan à la production nationale, et marquer peut-être le début de la production de gaz de schiste dans le pays.
Le protocole d’accord signé il y a quelques jours entre la Sonatrach et ExxonMobil marque l’aboutissement de longues discussions : cela fait en effet plus de vingt ans que l’Algérie essaie d’attirer une major américaine, explique un expert algérien en hydrocarbures. L’année dernière, en plein chamboulement énergétique mondial, le Wall Street Journal avait révélé l’existence de négociations avancées entre la Sonatrach, et deux majors du secteur, ExxonMobil et Chevron.
C’est finalement le numéro un américain du pétrole et du gaz qui a franchi le pas le premier, avec pour objectif, le développement de nouvelles ressources dans le sud, plus précisément dans le bassin d’Ahnet et de Gourara. On parle de gisements conventionnels, mais aussi potentiellement de gaz de schiste.
Pas de retombées immédiatesIl n’est pas dit pour l’heure si la major américaine sera sollicitée pour investir également dans des gisements existants tels que Hassi Messaoud. Ce serait un moyen d’augmenter, à court terme, les capacités de production du pays. Il faudra sinon compter un minimum de 5 à 10 ans entre l’exploration et la mise en production des nouveaux gisements ciblés par l’accord qui vient d’être signé.
Concrètement l’arrivée d’ExxonMobil signifie de nouvelles capacités financières et technologiques précieuses mises au service de l’Algérie, un pays qui entend renforcer son rôle en tant que « fournisseur fiable d’énergie à l’échelle mondiale » comme l’a réaffirmé le mois dernier le ministre algérien de l’Énergie avec l’ambition claire de « doubler la production d’énergie primaire, le gaz naturel notamment, tout en s’engageant à assurer un approvisionnement sur le long terme avec la réduction de l’empreinte carbone. »
Un bon point pour l’image du paysEn plus des nouvelles perspectives de production qui se profilent, le partenariat signé entre ExxonMobil et la Sonatrach envoie un signal très fort au marché, explique un de nos interlocuteurs : « Avoir un acteur tel que le géant américain qui investit en Algérie, c’est l’idéal pour drainer de nouveaux investisseurs ».

126 Listeners

15 Listeners

11 Listeners

45 Listeners

193 Listeners

16 Listeners

36 Listeners

36 Listeners

16 Listeners

24 Listeners

10 Listeners

24 Listeners

42 Listeners

4 Listeners

0 Listeners

5 Listeners

15 Listeners

0 Listeners

24 Listeners

3 Listeners

3 Listeners

0 Listeners

31 Listeners

20 Listeners

0 Listeners

2 Listeners

4 Listeners

1 Listeners

4 Listeners

0 Listeners

1 Listeners

1 Listeners

0 Listeners

0 Listeners

0 Listeners