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Or


Donald Trump a fait de la lutte contre la drogue et l’immigration, deux piliers de sa politique étrangère. Les États-Unis ont ordonné le déploiement dans les Caraïbes du porte-avions USS Gerald Ford en appui de leurs opérations de lutte contre le narcotrafic en Amérique latine.
Il mettra plusieurs semaines avant d’arriver. Et on a entendu le président américain annoncer avoir autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela, sans préciser bien sûr lesquelles. Plusieurs élus démocrates au Congrès et quelques républicains ont questionné la légalité de la destruction systématique d’embarcations suspectes comme c’est le cas depuis plusieurs mois, au lieu de les arraisonner selon ce qui se fait généralement dans les opérations anti-drogue. La démonstration de force à laquelle on est en train d’assister est inédite alors que les États-Unis ont une histoire longue avec l’Amérique latine.
Huit navires de guerre et plus de 10.000 soldats sont d’ores et déjà mobilisés dans la mer des Caraïbes. À l’évidence, Donald Trump est en train de revenir sur la logique de sphère d’influence et veut remettre de l’ordre -son ordre- en Amérique latine pour contrer l’influence de la Chine et de la Russie. Il le fait de manière ouverte alors que la puissance américaine repose aussi sur la culture du secret et des opérations clandestines.
Invité : Raphaël Ramos, chercheur associé à l’Université de Montpellier Paul-Valéry, spécialiste de l’histoire du renseignement et la politique de sécurité nationale des États-Unis. Membre de la rédaction de la publication spécialisée «Intelligence online». «La puissance et l’ombre. 250 ans de guerres secrètes de l’Amérique», aux éditions du Cerf.
By RFI4.6
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Donald Trump a fait de la lutte contre la drogue et l’immigration, deux piliers de sa politique étrangère. Les États-Unis ont ordonné le déploiement dans les Caraïbes du porte-avions USS Gerald Ford en appui de leurs opérations de lutte contre le narcotrafic en Amérique latine.
Il mettra plusieurs semaines avant d’arriver. Et on a entendu le président américain annoncer avoir autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela, sans préciser bien sûr lesquelles. Plusieurs élus démocrates au Congrès et quelques républicains ont questionné la légalité de la destruction systématique d’embarcations suspectes comme c’est le cas depuis plusieurs mois, au lieu de les arraisonner selon ce qui se fait généralement dans les opérations anti-drogue. La démonstration de force à laquelle on est en train d’assister est inédite alors que les États-Unis ont une histoire longue avec l’Amérique latine.
Huit navires de guerre et plus de 10.000 soldats sont d’ores et déjà mobilisés dans la mer des Caraïbes. À l’évidence, Donald Trump est en train de revenir sur la logique de sphère d’influence et veut remettre de l’ordre -son ordre- en Amérique latine pour contrer l’influence de la Chine et de la Russie. Il le fait de manière ouverte alors que la puissance américaine repose aussi sur la culture du secret et des opérations clandestines.
Invité : Raphaël Ramos, chercheur associé à l’Université de Montpellier Paul-Valéry, spécialiste de l’histoire du renseignement et la politique de sécurité nationale des États-Unis. Membre de la rédaction de la publication spécialisée «Intelligence online». «La puissance et l’ombre. 250 ans de guerres secrètes de l’Amérique», aux éditions du Cerf.

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