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La société minière russe Alrosa a décidé de suspendre l'exploitation de ses gisements de diamant jugés les moins rentables. Cette mesure illustre la volonté du numéro un mondial – en volume – de diminuer sa production et de réduire ses coûts.
La stratégie a été annoncée en novembre dernier et se matérialise par cette décision qui concerne les gisements dont la production annuelle est inférieure à un million de carats, ceux qui sont jugés les moins rentables. Plusieurs sites en Yakoutie, la région où sont extraits la majorité des diamants de Russie, pourraient être affectés.
Alrosa prévoit cette année une production de 29 millions de carats contre 33 millions l'année dernière, et 34,6 millions en 2023. « Cette baisse notable reste toutefois dans la moyenne de ce que produit le géant minier russe chaque année », relève un industriel du secteur.
Suspendre l'activité pour réduire les coûtsAlrosa va pouvoir tailler dans ses effectifs, aujourd'hui évalués à 35 000 personnes. C'est une façon de réduire les frais, dans un contexte géopolitique difficile. Les pays du G7 et de l'Union européenne ont en effet interdit les importations de diamants russes le 1er janvier 2024, ce qui a obligé Alrosa à réorganiser une partie de son commerce de pierres. L'entreprise a aussi directement pâti d'un secteur en petite forme ces deux dernières années, en raison d'une demande en berne qui a fait baisser les prix.
Alrosa a renforcé ses liens avec Dubaï et l'IndeAlrosa a connu des jours meilleurs, d'où la vente ces derniers mois d'une partie de sa production à l'État et sa volonté désormais de faire des économies. Le géant minier a vu son chiffre d'affaires baisser de 25% l'année dernière, mais il faut relativiser : l'entreprise a vendu pour plus de deux milliards de dollars de diamants, grâce à une réorientation de ses exportations vers l'Inde et vers Dubaï.
Cette année, Alrosa devrait profiter d'une consommation qui se redresse doucement et de prix qui repartent à la hausse, comme en témoignent les dernières ventes au Botswana, l'autre pays du diamant : plusieurs lots de pierres brutes se sont vendues 10 à 15 % de plus que le mois dernier.
À lire aussiRussie: l'État vole au secours du groupe minier Alrosa en difficulté
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La société minière russe Alrosa a décidé de suspendre l'exploitation de ses gisements de diamant jugés les moins rentables. Cette mesure illustre la volonté du numéro un mondial – en volume – de diminuer sa production et de réduire ses coûts.
La stratégie a été annoncée en novembre dernier et se matérialise par cette décision qui concerne les gisements dont la production annuelle est inférieure à un million de carats, ceux qui sont jugés les moins rentables. Plusieurs sites en Yakoutie, la région où sont extraits la majorité des diamants de Russie, pourraient être affectés.
Alrosa prévoit cette année une production de 29 millions de carats contre 33 millions l'année dernière, et 34,6 millions en 2023. « Cette baisse notable reste toutefois dans la moyenne de ce que produit le géant minier russe chaque année », relève un industriel du secteur.
Suspendre l'activité pour réduire les coûtsAlrosa va pouvoir tailler dans ses effectifs, aujourd'hui évalués à 35 000 personnes. C'est une façon de réduire les frais, dans un contexte géopolitique difficile. Les pays du G7 et de l'Union européenne ont en effet interdit les importations de diamants russes le 1er janvier 2024, ce qui a obligé Alrosa à réorganiser une partie de son commerce de pierres. L'entreprise a aussi directement pâti d'un secteur en petite forme ces deux dernières années, en raison d'une demande en berne qui a fait baisser les prix.
Alrosa a renforcé ses liens avec Dubaï et l'IndeAlrosa a connu des jours meilleurs, d'où la vente ces derniers mois d'une partie de sa production à l'État et sa volonté désormais de faire des économies. Le géant minier a vu son chiffre d'affaires baisser de 25% l'année dernière, mais il faut relativiser : l'entreprise a vendu pour plus de deux milliards de dollars de diamants, grâce à une réorientation de ses exportations vers l'Inde et vers Dubaï.
Cette année, Alrosa devrait profiter d'une consommation qui se redresse doucement et de prix qui repartent à la hausse, comme en témoignent les dernières ventes au Botswana, l'autre pays du diamant : plusieurs lots de pierres brutes se sont vendues 10 à 15 % de plus que le mois dernier.
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