La foule acclame-t-elle André et ses équipes ?

Qu’est-ce qu’on met dans la formule “système vélo” ? Le système vélo promu notamment par la FUB est une pensée de la pratique du vélo (ou des pratiques du vélo ?) à 360°. Penser pouvoir rouler (et pouvoir garer son vélo), penser savoir pédaler (apprentissage et gains de compétences), penser vouloir pédaler (l’idée de donner envie de pédaler). Cette formule “système vélo” est-elle orientée par des cyclistes pour des (futurs) cyclistes ? Est-elle pensée globalement pour l’économie et les industries du cycle ? D’ailleurs on évoque souvent, l’industrie du cycle. N’y aurait-il pas plus qu’une seule industrie du cycle ? Non pas une industrie mais une économie systèmique à penser ? Aujourd’hui au micros de Rayons Libres, André Bancala, coordinateur des équipes techniques des Départements de France sur les Tour de France (féminin et masculin). Quels sont les apprentissages, les héritages, de son action ? Est-ce qu’on pourrait parler en matière de vélo d’infra-culture ? Je crois que oui. André va nous le confirmer. Ou pas.

Quand jusqu’en 2014, concernant les statistiques collectées par l’Etat, concernant les moyens de transport pour filer au boulot, le deux-roues concernait indistinctement vélo, moto et scooter…Faut-il en 2025 ajouter trottinette ? et le gyropode, on le met où ?

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Les juniors dont s’occupent mon invité du jour, sont-ils comptés dans les emplois de la filière vélo ? Probablement que non, puisqu’ils n’ont pas de contrat pro. C’est leur rêve, on peut l’imaginer, de devenir la Marion Rousse de 2026, le Alaphilippe, le Bardet de 2027. Jimmy Turgis est un ancien coureur professionnel. Depuis l’automne 2024 il est entraineur et coordinateur du programme Junior au sein de l’équipe Groupama FDJ. Comment passe-t-on de coureur à entraineur ? Quel diplôme ? Puis ensuite, comment on prépare les futurs champions ? Comment on les accompagne ? Comment on les détecte ? Comment une équipe privée telle que la Groupama FDJ se positionne vis-à-vis de la Fédération ? Quelle relation avec les clubs ? Avec les écoles ? A quoi ressemble le quotidien d’un junior ? futur pro… ou pas. Voilà quelques questions abordées dans cet épisode.

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Ce n’est pas Matthieu qui pédale, juste un confrère en soutane

Matthieu est prêtre et cycliste. On ne peut le réduire à ces deux fonctions. Si Matthieu est rentré dans les ordres tardivement (la quarantaine révolue) il a toujours pédalé. Il fut un temps journaliste. Il est toujours auteur de livres. Plus que jamais chanteur lyrique. La voix, transmettre, passer est l’une des constantes quand on s’intéresse au parcours de Matthieu. Et comment intègre-t-il le vélo dans son quotidien ? Dans ses loisirs ? Et dans l’exercice de son métier ? D’aucuns affirment que le vélo est une religion. Pourquoi pas ? N’est-ce pas plus intéressant de tenter de comprendre comment le vélo peut servir certaines croyances ? Comment le vélo peut transmettre certains messages. Et peu importe la religion, le vélo permet d’aller à la rencontre de l’autre. Peu importe la religion ? Il se trouve que mon interlocuteur du jour est prêtre. Alors intéressons-nous au rôle que peut avoir le vélo dans la religion catholique. Je vais tenter par la suite de donner la parole à d’autres représentants d’autres religions majeures pratiquées en France.

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Antoine Brachet possède un vélo en bois et carbone, fabriqué par les Ateliers Gonnel. Antoine possède (et roule) aussi sur des vélos en carbone. Pédaler sur un vélo en bois, est-ce si différent ? Quand est-ce que, selon lui, c’est pertinent ? Quand ça ne l’est pas ? Et le vélo en bois, est-ce un coup de bambou dans le portefeuille ?Même si l’exemple d’Antoine n’a pas valeur de réponse universelle, un premier témoignage, c’est certainement l’occasion d’aller chercher des premières réponses. D’autant qu’Antoine vient de participer au Paris-Roubaix -amateurs- sur son vélo.

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Marianne Hocquard responsable du développement durable et des relations institutionnelles, ainsi qu’Arnaud Lavergne, responsable des partenariats.

Quel rapport entre un festival de musique et le vélo ? Et bien il y en a plein. Pourquoi et comment promouvoir les festivaliers à venir à vélo ? Pourquoi parler “randonnée à vélo” sur la scène centrale, qui est un lieu de “Talk” ? Comment un tel festival peut-être un moment pour éduquer, sensibiliser ? Est-ce un moment différent, le festival, pour porter des messages de sensibilisation

Abel se fait expliquer, gentiment, qu’il ferait mieux d’être plus prudent quand il traverse.

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Est-ce possible, entendable, d’annoncer, pédaler pour le simple goût de pédaler ? Pédaler sans se projeter dans un imaginaire. Dans une démarche citoyenne. Pédaler par pur égoïsme ? Et si c’est le cas, est-ce moins vertueux que pédaler pour contribuer à son niveau à baisser les gaz à effet de serre. Pédaler au quotidien pour compenser un aller-retour Paris-New York en avion, est-ce être schizophrène ? Pourquoi Charlie Winner pédale ? Pour comprendre la société ou pour se comprendre lui-même ? Charlie est anthropologue de l’entreprise. Il tire le trait, il caricature, il se moque des entreprises, de ses codes et comment les salariés s’en accomodent.

Que veut dire l’autorisation d’aller à “l’allure du pas” ? Le code de la route a quelques références tombées en désuétudes. Au-delà d’une précision factuelle, Abel propose quelques précautions pour aller et venir en harmonie avec les piétons (et les autres usagers).

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Le numéro un de Freeporteur

Christophe, est-il le professeur Tournesol du vélo ? Ou le GéotrouveTout ? Qu’est-ce qu’il y a encore à inventer dans le vélo pour que ses machines répondent à des besoins avant de répondre à des envies. Les besoins d’une routine quotidienne. Plus que les envies d’une aventure d’une vie. Christophe Millot est un self made man. Un penseur et un faiseur. Un entrepreneur aussi. Inventer des vélos, est-ce facile ? Et inventer des vélos en France ? Et passer du prototype à la petite série, c’est une aventure ? Et de la petite série à la production industrielle, une routine ?

Chronique Abel Guggenheim :

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Il fait de la musique. Il la rend accessible, il la met dans la rue, en utilisant un moyen simple et accessible, le vélo. Frédéric Jiskra fait parti d’une association à Colombes, les Zuluberlus –  il propose une petite boucle en musique le dimanche 15 juin, une grande boucle en musique le dimanche 6 juillet en association avec l’antenne locale MDB Colombes. Une initiative locale, comme il y en a beaucoup d’autres. Pour proposer le vélo sous un autre angle.

La Petite boucle, en savoir plus là.

La Grande boucle, c’est ici.

L’émission mentionnée dans l’édito, avec Patrick Guinard, vous la retrouvez, ici.

Chronique Abel Guggenheim : L’encombrement des pistes cyclables, stationnement légitime, ou pas, des vélos cargos sur ces voies de transit ?

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Prêt à partir. Il ne manque que le cuissard

La figure du héros. Elle inspire, elle influence. Elle guide. Elle donne envie. On a tous eu un héros, une héroïne. Cette figure va bien au-delà du modèle, de l’inspirant. Nos héros et héroïnes d’enfance ne sont pas nécessairement les mêmes une fois entrés dans l’âge adulte. Malgré tout, on n’oublie jamais tout à fait l’héroïne ou le héros de notre adolescence. L’invité de la semaine, a été un héros, pour certain.e.s d’entre nous né.e.s autour des années 1970. Jean-Michel Bayle est le Tony Parker de l’époque. Un frenchie qui vient défier les américains sur leur territoire. Il va tout gagner en SuperCross au guidon de sa Honda CR 250.

Aujourd’hui, Jean-Michel a troqué sa monture. Moins de gaz, plus de braquet. Il pédale, il fait notamment de la longue distance. Qui furent les héros de Jan-Michel ? Et aujourd’hui qui l’inspire ? Que lui amène le vélo ? Qu’est-ce que le vélo lui a amené pendant sa carrière de motard ? Quel regard porte-t-il sur l’évolution du vélo, l’arrivée du gravel notamment ? Il a gagné des coupes et des médailles, après quoi pédale-t-il aujourd’hui ?

Pour échanger avec Jérôme Sorrel :

Le vélo construit par Pierre, mais pas tout seul.

Pierre Cassou-Nogues est philosophe. Un philosophe de la fiction, qui croit à la métaphysique d’un bord de mer. Il a fabriqué son vélo, il parcourt la façade atlantique. Objectif de ce périple : enquêter sur les effets de la crise environnementale. Et que voit-il ? Qu’est-ce que cela lui inspire ? Au fil de l’émission, il nous raconte qu’il est parti, inquiet, pessimiste. Qu’au-delà de ce qu’il voit, il fait des rencontres. Des rencontres qui lui permettent d’être optimiste. Peut-être ne pouvons-nous pas parler de résilience des territoires, mais de résilience de ceux et celles qui habitent ces territoires ? Le choix du vélo, pour parcourir la côte Atlantique est le choix de l’observation. De prendre le temps, pour rencontrer et échanger. Retrouvez les chroniques de Pierre sur Philosophie Magazine, ici. Son périple au quotidien sur Mastodon.

Chronique Abel Guggenheim : Abel constate des changements, encourageants quand il croise les automobilistes dans les contre-sens cyclables. Le changement prend du temps et peut lui aussi être plaisant.

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