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Cette ville du Sud syrien est le théâtre, depuis plusieurs jours, d’une flambée de violences entre forces de sécurité et groupes armés locaux. « Roquettes, obus et autres projectiles pleuvent sur des zones résidentielles », relate L’Orient-Le Jour. Un habitant de la ville frissonne : « c’est le chaos dehors. Il y a des terroristes dans les rues, ils rentrent dans les maisons et les magasins. »
Au départ, les combats impliquaient « des miliciens druzes et des bédouins », indique le New York Times, mais à présent, « les forces syriennes et l’armée israélienne s’impliquent aussi. » Une fois de plus, ces affrontements « braquent les projecteurs sur les difficultés du nouveau gouvernement syrien à asseoir son autorité sur tout le pays. » La méfiance est telle, raconte le quotidien, qu’alors même que l’armée a été déployée pour calmer les tensions, « de nombreux miliciens druzes ont cru que l’armée venait aider les bédouins et attaquer les druzes (…) et se sont donc mobilisés pour repousser les forces gouvernementales. » Pour le journal israélien Haaretz, c’est donc clair : « la Syrie est toujours un État non-gouverné. » Le Sud du pays serait même « milices land. »
À lire aussiSyrie: à Soueïda, au milieu des flammes, la mort et le chaos
Des négociations seraient en coursEt si le Figaro note une légère amélioration, cette « accalmie pourrait (…) être aussi fragile que temporaire », nuance le titre. D’autant que cette flambée de violences est née sur des braises encore chaudes, celles « de vieilles querelles ethnico-religieuses » et de « l’échec d’un accord global autour de l’intégration complète des factions druzes dans l’armée nationale. » Une équation multifactorielle que vient encore complexifier l’implication d’Israël, qui a commencé à mener des frappes contre le régime syrien. Car, rappelle Haaretz, l’État hébreu « est devenu un acteur clé du sud syrien (...) pas simplement car il contrôle de larges pans de territoire sur lesquels il a construit des bases militaires, mais aussi en tant que gardien de la sécurité de la communauté druze. » Conséquence, « quand les cadres druzes en appellent à la communauté internationale, la Syrie l’interprète comme une demande d’intervention israélienne. » Ce qu'Israël a fait… et que le gouvernement syrien « voit comme une violation de la souveraineté syrienne et une ingérence dans ses affaires internes. » Car en réalité, explique un spécialiste dans les colonnes de La Croix, si « Israël joue sur l’argument de la défense des druzes de Syrie et du Liban, » c’est surtout « pour former un glacis autour de son territoire. »
A la Une également, la Corée du Sud contre la solitudeC’est un article à retrouver en Une du Guardian : une plongée dans les « supérettes pour l’esprit, » des boutiques où l’on peut recevoir des massages de crâne, manger un repas simple, voir un film ou simplement, raconte le site, « passer du temps en compagnie. » Parfois sans même parler. Le but ? « Combattre l’épidémie de solitude » qui frappe Séoul : 40% des foyers de la capitale sont composés de personnes seules, contre seulement 16% il y a 20 ans. Au niveau national, poursuit le Guardian, « plus de 3.600 personnes sont mortes seules et n’ont pas été découvertes avant une longue période, » rien qu’en 2023.
À lire aussiCorée du Sud: des enceintes connectées contre la solitude des personnes âgées?
D’où un programme lancé l’an dernier : 242 millions d’euros pour lutter contre la solitude, explique un responsable, en tant qu' « état émotionnel, subjectif, qui existe avant de basculer dans la mise en retrait, » alors que « les programmes que nous avions auparavant s’adressaient à des personnes isolées, à un point de crise. » Et il n’y a pas que ces « supérettes de l’esprit » : des services psychologiques existent aussi, et une ligne d’écoute ouverte 24h/24 a été mise en place. En deux mois, elle a reçu 10.000 appels. Elle en visait 3.000 sur un an.
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By RFI4.2
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Cette ville du Sud syrien est le théâtre, depuis plusieurs jours, d’une flambée de violences entre forces de sécurité et groupes armés locaux. « Roquettes, obus et autres projectiles pleuvent sur des zones résidentielles », relate L’Orient-Le Jour. Un habitant de la ville frissonne : « c’est le chaos dehors. Il y a des terroristes dans les rues, ils rentrent dans les maisons et les magasins. »
Au départ, les combats impliquaient « des miliciens druzes et des bédouins », indique le New York Times, mais à présent, « les forces syriennes et l’armée israélienne s’impliquent aussi. » Une fois de plus, ces affrontements « braquent les projecteurs sur les difficultés du nouveau gouvernement syrien à asseoir son autorité sur tout le pays. » La méfiance est telle, raconte le quotidien, qu’alors même que l’armée a été déployée pour calmer les tensions, « de nombreux miliciens druzes ont cru que l’armée venait aider les bédouins et attaquer les druzes (…) et se sont donc mobilisés pour repousser les forces gouvernementales. » Pour le journal israélien Haaretz, c’est donc clair : « la Syrie est toujours un État non-gouverné. » Le Sud du pays serait même « milices land. »
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A la Une également, la Corée du Sud contre la solitudeC’est un article à retrouver en Une du Guardian : une plongée dans les « supérettes pour l’esprit, » des boutiques où l’on peut recevoir des massages de crâne, manger un repas simple, voir un film ou simplement, raconte le site, « passer du temps en compagnie. » Parfois sans même parler. Le but ? « Combattre l’épidémie de solitude » qui frappe Séoul : 40% des foyers de la capitale sont composés de personnes seules, contre seulement 16% il y a 20 ans. Au niveau national, poursuit le Guardian, « plus de 3.600 personnes sont mortes seules et n’ont pas été découvertes avant une longue période, » rien qu’en 2023.
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