Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)
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By RFI
Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)
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Suspense aux États-Unis, suspense dans le monde entier… Avec une seule et même question dans la tête de milliards d’individus : qui sera le prochain président américain ? Attention, prévient le Washington Post : « La soirée électorale pourrait ne pas se dérouler comme prévu. Gardez la tête froide. Alors que les résultats tomberont au compte-gouttes ce mardi soir – et, très probablement, dans les jours qui suivront –, les Américains doivent se préparer à faire preuve de patience en observant des résultats préliminaires qui ne seront pas nécessairement indicatifs du résultat final. (…) Le pays pourrait être confronté à un nouveau long décompte. »
En fait, tout va se jouer dans les 7 États clés, les fameux swing states… C’est ce que pointe notamment Le Soir à Bruxelles qui passe chacun de ces États en revue : « En Pennsylvanie, Harris conservera-t-elle la classe ouvrière reprise par Biden ? (…) Les Arabo-musulmans du Michigan ont les yeux rivés sur le Proche-Orient. (…) En Géorgie, l’érosion du vote afro-américain pourrait coûter cher à Harris. (…) En Caroline du Nord, vote rural contre vote urbain. (…) En Arizona, le droit à l’avortement au cœur d’une bataille serrée. (…) Au Nevada, le vote des Latinos, de plus en plus divisé. (…) Dans le Wisconsin, l’outsider (écologiste) Jill Stein pourrait prendre de précieuses voix à Harris. »
« Pile je gagne, face elle perd »Et le fossé est tel entre démocrates et républicains qu’il « paraît quasiment impossible, affirme Le Figaro à Paris, que les élections de ce mardi se passent en douceur. Il y faudrait un verdict des urnes sans appel que seule une candidate, la démocrate Kamala Harris, semble éventuellement prête à reconnaître comme tel. Trump, lui, a fixé sa règle du jeu : "Pile je gagne, face elle perd". Les troupes du républicain attendent l’arme au pied l’heure du triomphe – ou de la révolte. Cela explique l’état de stress, pointe Le Figaro, dans lequel sont plongés les États-Unis. Bureaux de vote et centres de dépouillement ont dû être placés sous haute protection, avec drones et tireurs d’élite. »
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En effet, renchérit Le Temps à Genève, « quoi qu’il arrive, Donald Trump sera tenté de se proclamer vainqueur. (…) Les choses pourraient se gâter pendant le dépouillement, surtout s’il se prolonge des jours voire davantage. Le Parti républicain a investi des millions de dollars pour assurer ce qu’il appelle “l’intégrité des élections“. Il a recruté des volontaires pour observer le déroulement du dépouillement. Une armée d’avocats est prête à lancer des contestations à la moindre faille avérée ou fantasmée. »
Vers un coup d’État ?Le Guardian à Londres va plus loin… « Et si nous assistions au final à un coup d’État larvé ?, s’exclame le quotidien britannique. Puisque, pour Trump, gagner dans les urnes n’a pas d’importance, tout comme interrompre un meeting pour écouter Pavarotti n’est pas un problème ; les chapelets racistes et de théories du complot du candidat républicain n’ont pas pour but de convaincre des indécis, mais de motiver les partisans convaincus de Trump à participer à une nouvelle tentative de coup d’État. »
Et Libération à Paris de conclure : « C’est bien la démocratie qui est en jeu, et, au-delà, le sort du monde. Si Donald Trump était élu, la première puissance mondiale tomberait entre les mains d’un homme prêt à encourager la guerre civile pour parvenir à ses fins, à nier le dérèglement climatique pour mieux satisfaire les géants pétroliers, à pactiser avec Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, et à piétiner les droits des femmes. La planète tout entière est donc suspendue à un scrutin qui n’a jamais été aussi serré dans l’histoire des États-Unis (…). »
Les photos ont fait le tour du monde. Le roi d’Espagne Felipe VI, la reine Letizia et le Premier ministre, pris à partie, conspués, traités de meurtriers, obligés de s’abriter sous des parapluies pour éviter la boue lancée par la foule en colère.
« Du jamais vu depuis la restauration de la monarchie », s’exclame El Pais à Madrid. Et pourtant, souligne le journal, « l’indignation était palpable. Était-ce si difficile de capter ce sentiment ? Qui a pu penser que le couple royal, le Premier ministre Carlos Sánchez et le président de la région de Valence, Carlos Mazón, pouvaient visiter sereinement cette ville de Paiporta, épicentre de la catastrophe, qui a causé au moins 70 morts dans cette municipalité de la périphérie de Valence ? »
« Cette visite sur le terrain était une erreur absolue, renchérit El Diaro. Une déclaration officielle du roi depuis le centre d’urgence aurait été préférable, expliquant qu’il n’irait pas à Paiporta pour ne pas interrompre les opérations de sauvetage. »
Et résultat : « La révolte de la boue », titre La Repubblica à Rome.
« C’est violent un peuple en colère… »« Pourquoi un tel flot de haine ?, s’interroge pour sa part Libération à Paris. Protégé par sa garde rapprochée, Felipe VI entame une conversation avec des jeunes fous de rage. L’un d’eux : "On savait que tout cela allait arriver, et rien n’a été fait pour l’éviter." La reine Letizia, ex-journaliste roturière, veut, elle aussi, comprendre : elle se répand en embrassades avec des femmes désemparées, son visage et ses mains peu à peu maculés de boue. Au final, des gros bras l’obligent à remonter dans la voiture de fonction, tout comme Felipe VI. Le lynchage n’a pas eu lieu. »Et Libération de conclure :« C’est violent, un peuple en colère, lorsqu’on s’en approche de si près. »
On revient à El Pais qui relève que certes, « les ravages de ce phénomène climatique le plus meurtrier de ce siècle en Espagne se dissiperont peu à peu, mais ce qu’il laissera dans son sillage – la tragédie des vies perdues, les dégâts matériels et le traumatisme des citoyens – durera de nombreuses années. Les témoignages déchirants des habitants, les photos et les images télévisées ont laissé le pays tout entier bouleversé et stupéfait qu’une catastrophe de cette ampleur ait pu se produire en Espagne, avec plus de 200 morts et des dizaines de disparus. Cinq jours après, nous ne connaissons toujours pas le bilan exact du drame. Le nombre de personnes disparues reste un mystère. »
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Combien de morts ?En effet, le bilan officiel est de 217 morts, mais il est très certainement beaucoup plus lourd. Il pourrait être… dix fois plus élevé… « Des dizaines, voire des centaines de personnes restent disparues, pointe Le Monde à Paris. Une liste provisoire de 1 900 appels concernant de possibles disparus n’a pas encore été mise à jour, un chiffre démenti par le gouvernement valencien, qui refuse de donner un bilan des disparus. Des garages et sous-sols encore inaccessibles renferment sans doute de nombreux corps sans vie. »
Repenser l’urbanisme…Que faire pour éviter qu’une telle catastrophe se reproduise ? il faut « repenser l’urbanisme du littoral espagnol », pointe Le Temps à Genève. En effet, « l’Espagne a construit ses villes du littoral sur des zones normalement censées absorber un afflux important d’eau, en provenance notamment des montagnes alentour. (…) Le mal principal est que, depuis des décennies, les plans d’urbanisme ont été gourmands, sans jamais tenir compte des eaux de tempête lorsqu’elles se produisent. On a construit beaucoup, beaucoup trop. »
Alors, poursuit Le Temps, « étant donné que, le plus souvent, les crues se forment en amont, la clé est de réguler les eaux plusieurs kilomètres avant qu’elles ne pénètrent en zone urbanisée. Une grande partie des dommages sont dus à la boue et à des éléments solides venus des collines et des montagnes. Il faut donc lutter contre l’érosion, en reforestant massivement et aussi en créant des lagunes temporaires ou autres espaces verts ayant la vertu de réduire le débit. C’est ce qui a été fait à Saragosse, relève encore le quotidien suisse, où après les crues de l’Ebre en 2015, un "parc d’eau" permet désormais d’absorber préalablement les possibles débordements. L’idée générale est de multiplier les aménagements des lits des ramblas – mini-barrages, zones de déviation, bassins d’évacuation… –, autant de systèmes qui permettraient de diminuer considérablement le volume des eaux sur les villes. »
Le quotidien britannique semble sûr de lui : selon le sondage qu'il a effectué, « Kamala Harris est en tête dans suffisamment d'états clés pour gagner ». Pour le Times, pas de doute : la candidate démocrate « est en passe de devenir de justesse la première femme présidente des États-Unis, grâce au maintien du vote démocrate dans les vieux États industriels ». Elle « devance Trump dans le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie et le Wisconsin ».
De son côté, le Wall Street Journal met le doigt sur un point qui fait mal : l’immigration, « alors qu’une nouvelle vague massive de migrants a transformé en handicap, les efforts de l'administration Biden pour rendre la politique frontalière plus humaine ». « Joe Biden, rappelle le Wall Street Journal, a opéré un virage à 180 degrés par rapport à la politique d’immigration de Trump. Il a ordonné l’arrêt de la construction du mur frontalier, suspendu les expulsions et mis fin à la politique de Trump obligeant les demandeurs d’asile à attendre au Mexique. »
« Aujourd’hui, quatre ans plus tard », poursuit le Wall Street Journal, « l’immigration illégale a contribué au retour politique de celui que Biden a battu en 2020 (…) L’équipe Biden, désireuse de restaurer la réputation de l’Amérique comme un refuge pour les migrants, a sous-estimé les risques qu’elle courait en relâchant les contrôles à la frontière. Distraite par la pandémie, l'inflation et la guerre en Ukraine, elle a tardé à appliquer des mesures plus rigoureuses. »
DésinformationL’immigration, une question sensible, sur laquelle joue également la Russie. C’est le Washington Post qui se saisit de cette question, indiquant que Moscou, « qui a l’habitude de s’immiscer dans les élections présidentielles », « tente de perturber le scrutin. » Selon de hauts responsables du renseignement américain, les Russes sont « à l’origine de fausses vidéos de propagande, montrant de soi-disant Haïtiens, se vantant d’avoir voté plusieurs fois en Géorgie. ». La vidéo a été publiée sur X par une proche de Donald Trump. Et selon le Washington Post, Moscou ne s’arrêtera pas là. Les responsables américains s’attendent à voir les opérations de désinformation « jeter le doute sur l’intégrité de l’élection, en encourageant les manifestations et en semant le désordre dans les semaines qui suivront le 5 novembre, surtout si Kamala Harris gagne l’élection ».
SolidaritéEn Espagne, le bilan des inondations dépasse les 200 morts. À la Une du journal El País, une vidéo témoigne de l’immense mouvement de solidarité qui s’est organisé pour venir en aide aux victimes. On voit des dizaines, des centaines de personnes, pour la plupart armées d’un seul balai, marchant sur la route, pour atteindre les zones sinistrées. « Beaucoup d’entre eux sont des jeunes, qui veulent aider au nettoyage et apporter de l’eau et de la nourriture », raconte El País. « Ils s’organisent via des groupes Telegram ou Whatsapp. » « Au total, 13 000 personnes se sont ainsi mobilisées depuis jeudi », précise le quotidien espagnol, « chacun s’inscrit dans la colonne la plus proche de son domicile et reçoit, via Telegram, le point de départ de la marche », mais aussi des informations, « dont le nombre de kilomètres à parcourir à pied, étant donné qu’il est impossible de le faire en voiture ». Une solidarité qui jette une lumière crue sur « l’aide officielle qui tarde à arriver », rappelle El País, « alors que la mairie de Valence a mis presque trois jours pour acheminer des camions avec des bouteilles d’eau dans le quartier de la Torre », à Valence.
Nouveau rite funéraireEnfin, en ce 2 novembre, jour de la fête des morts, Le Figaro s’intéresse à la crémation. La crémation qui « s’impose comme nouveau rite funéraire », nous dit le journal, « marginale dans les années 80, la pratique est en passe de devenir majoritaire », en France, pour « ne pas embarrasser la famille, mais aussi en raison de considérations écologiques ou financières ». Précision du Figaro : « L'Église catholique tolère la crémation depuis 1963, mais les religions juives, musulmanes et orthodoxes n’y sont pas favorables. »
Commençons par les inondations catastrophiques en Espagne. Les journaux et les sites d’information ont recueilli de nombreux témoignages qui donnent une idée de l’ampleur du drame. La Vanguardia a rencontré des familles à la recherche de leurs disparus. C’est le cas d’Eva, dont la sœur a disparu mardi à 19 heures, lorsqu’elle a quitté son bureau. « La femme, visiblement bouleversée, raconte la Vanguardia, est arrivée dans l’un des bureaux de la garde civile de Patraix, chargés des disparus ». « Nous sommes désespérés, explique Eva. Après une matinée épuisante à parcourir la ville (…) sans lâcher le téléphone auquel elle s'accroche ».
De son côté, El País a rencontré des habitants qui cherchent à se nourrir. Comme un père et sa fille, qui se sont approchés d’une zone commerciale : « Ils habitent dans des immeubles résidentiels où il n’y a plus ni eau ni électricité depuis mardi soir. Ils s'estiment chanceux après avoir rempli deux grands sacs avec du riz, des petits pains, des pâtes et surtout de l'eau et du Coca-Cola ». « Nous avons surtout besoin de liquide. Avec cela, on s'en sortira », assure le père.
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Appels à l'aideEl País s’est également rendu dans une maison de retraite envahie par les flots. « Parmi les images terrifiantes, raconte le journal espagnol, celle d’un groupe de personnes âgées sans défense, dont beaucoup en fauteuil roulant, qui dînent lorsqu’une violente trombe d’eau entre dans leur résidence. L’eau monte à grande vitesse, tandis que des appels à l’aide et des alarmes se font entendre. Six résidents sont morts ». Vendredi 31 octobre, certains fauteuils roulants « étaient encore à moitié ensevelis dans la boue ».
Autre témoignage : celui de ce couple qui ne veut pas quitter sa maison « de peur de se faire voler le peu qu’il lui reste ». L'atmosphère est sombre, raconte le Times : « Les gens marchent presque en silence à travers les ruines, transportant quelques rares biens dans des sacs de supermarché, piétinant des lacs de boue dense et huileuse qui aspirent leurs pieds, enveloppés dans des sacs en plastique pour les protéger ».
Sondages biaisés aux États-Unis ?Nous allons à présent aux États-Unis, pour les derniers jours de la campagne électorale. « Pourquoi la droite pense que Trump est en train de remporter la course à la Maison Blanche ? », titre le New York Times, selon lequel « les sondages biaisés et les paris anonymes renforcent les attentes des Républicains. Donald Trump, pourrait s’en servir pour contester le résultat des élections ».
Concernant les sondages, précise le quotidien américain, « certains se sont distingués des centaines d’autres qui annonçaient une égalité dans l’élection présidentielle ». « Les uns après les autres, la plupart annonçaient une victoire de Trump ». « Mais ils ont un point commun : ils ont été commandés par des groupes de droite, ayant un intérêt direct à promouvoir les Républicains ». « Les sondages partisans, poursuit le New York Times, semblent avoir pour objectif de raviver l’enthousiasme républicain avant l’élection et – peut-être plus important encore – de consolider l’idée que la seule façon pour Donald Trump de perdre face à la vice-présidente Kamala Harris est que l’élection soit truquée. »
Russie et IranEnfin, le Wall Street Journal publie une enquête dans laquelle il affirme que « des adversaires étrangers ciblent des groupes spécifiques pour tenter d’influencer les élections américaines ». « La Russie et l’Iran » ont, « selon des responsables et des chercheurs », « cherché à vendre du contenu pour influencer les électeurs hispanophones, mais aussi d’autres groupes minoritaires ». Ainsi, la Russie, favorable à Trump, « a inondé les réseaux sociaux de messages dénigrant la candidate démocrate Kamala Harris ».
Au moins 95 personnes sont mortes, selon le dernier bilan des autorités espagnoles, dans les inondations dévastatrices à Valence et dans sa région. Les journaux espagnols et internationaux publient les images de cette catastrophe : les amas de voitures, les unes sur les autres, dans les rues inondées. « L'une des pires catastrophes naturelles de la région », commente El Pais. « Nous pensions que c'était la fin du monde », commente un sinistré dans El Mundo ; il raconte avec quelle rapidité l'eau a déferlé dans les rues. « L'eau a brisé les portes des maisons pour voler sans pitié des milliers de souvenirs », s'émeut Las Provincias, journal local à Valence.
« La polémique enfle déjà quant au système d'alerte », remarque La Croix, en France. L'alerte inondations a été transmise sur les téléphones « alors que certains étaient déjà piégés depuis plusieurs heures par les crues ».
Déluge de feu au Proche-Orient« Israël lâche ses colonnes infernales sur Baalbek », titre L'Orient-Le Jour, qui énumère les ravages, dans cette ville millénaire, près du « site archéologique classé de la ville ». Le journal partage aussi ce « mince espoir » pour un cessez-le-feu au Liban : une proposition américaine, pour un retrait israélien en échange d'un recul du Hezbollah plus au nord. Le Jerusalem Post incite le gouvernement israélien à accepter cette proposition : « le gouvernement doit apprendre à remporter la victoire », dit son éditorialiste qui explique : « il est temps d'inscrire les réalisations militaires dans un accord diplomatique ».
Mais pour le média palestinien et israélien +972, « Netanyahu n'a aucun intérêt à mettre fin à la guerre », du moins à Gaza. Car avec la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar, il y a quelques semaines, « le rétablissement de l'Autorité palestinienne dans la bande de Gaza semble de plus en plus inévitable », selon le site d'info... « et cela pose un problème majeur à Netanyahu », cela « risque de mettre en péril son héritage », analyse-t-il.
États-Unis : menaces sur la démocratieÀ moins d'une semaine de la présidentielle, Donald Trump commence déjà à parler de fraudes en Pennsylvanie, un État-pivot. « Trump allègue une fraude en Pennsylvanie, mais les autorités affirment que l'élection est sécurisée », note le Washington Post ... Le Wall Street Journal rebondit : « Trump et ses partisans amplifient les doutes sur l'intégrité de l'élection dans cet État charnière, avant même qu'un seul bulletin soit dépouillé ».
Le New York Times, lui, démontre, à travers des graphiques, à quel point la société américaine se polarise. Le journal a analysé le déménagement de plus de trois millions d'Américains depuis 2020, date de la dernière présidentielle. Ces graphiques montrent que les électeurs démocrates ont plutôt choisi des comtés qui ont voté Biden, et les électeurs républicains se sont établis vers des endroits plutôt acquis à Trump. Ces estimations montrent « l'un des moyens par lesquels nous nous séparons les uns les autres -jusque dans la rue », note le New York Times.
En Italie, la mafia calabraise contrôle des tribunes entières de stadesUne enquête du Monde raconte une « emprise criminelle au profit de la mafia calabraise », la Ndrangheta, au stade milanais de San Siro, que se partagent les deux clubs de Milan, l'Inter et l'A.C. Les différents clans de la mafia contrôlent les « virages », là où se trouvent les supporteurs ultra et pratiquent des « extorsions auprès de vendeurs de paninis », effectuent des « bénéfices records sur les bières » et revendent des tickets dix fois plus cher que leur valeur. L'enquête raconte aussi les règlements de comptes entre ces clans mafieux pour gérer ces endroits stratégiques.
L'Orient-le-Jour évoque un « tollé international après la décision de la Knesset » qui a voté, lundi 28 octobre, l'interdiction de l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. Le journal libanais rappelle que l'Unrwa « représente la plus grande organisation humanitaire à Gaza » et que son interdiction « pourrait avoir des conséquences dévastatrices ». En Suisse, Le Temps estime qu'il s'agit d'une « déclaration de guerre contre l'ONU » et qu'Israël « s'enfonce dans son statut d'État paria au regard du droit international ».
De son côté, le média palestinien et israélien +972 étrille le parti démocrate aux États-Unis. Les démocrates seraient les « partenaires parfaits d'Israël dans le génocide » - un terme utilisé à plusieurs reprises. Pour le site d'information, « Biden et Harris dissimulent leur soutien à Israël derrière le langage de l'humanitarisme, endormant les électeurs et les militants dans la complaisance, tout en permettant à Israël de "finir le travail" ».
La « plaidoirie finale » de Kamala Harris à Washington.Lors de ce discours dans la capitale américaine, le Wall Street Journal observe qu'elle a présenté la campagne comme « un choix entre deux visions différentes pour le pays », opposant sa « liste de choses à faire » à « la liste d'ennemis » de son adversaire, Donald Trump. Kamala Harris a beaucoup critiqué le républicain, mais « le gros problème » pour elle, selon le Times britannique, « est que ces terribles avertissements sur le caractère de Trump ne semblent pas faire bouger les électeurs dans sa direction ».
Au contraire, elle devrait « davantage parler d'économie », pour le Guardian britannique. Pour son éditorialiste, les Américains veulent « un président qui donnera la priorité aux familles qui travaillent - avant les grandes entreprises et les riches. Harris doit dire qu'elle sera cette présidente ».
Donald Trump, lui, continue de faire du Trump et cela suffit largement pour rester en course. Le Figaro analyse comment « la persistance du mouvement trumpiste » est un « phénomène clé du scrutin ». « Même quand [Trump] dit des choses fausses, raconte un militant républicain, il est sincère et authentique, contrairement aux politiciens "scriptés" ». Le candidat « est entré dans l'imaginaire des Américains. Personne, sans doute, dans la politique américaine, n'a atteint cette omniprésence, ce degré d'intimité », estime un autre républicain interrogé en Pennsylvanie.
Quand les gardes du corps mettent en danger la sécurité des présidentsLe Monde publie « StravaLeaks », une série d'enquêtes qui expliquent comment des chefs d'État sont mis en danger par leurs propres agents de sécurité. Ces agents utilisent le réseau social de course Strava et, avec leurs performances géolocalisées, on sait où ils se trouvent et donc, potentiellement, là où se trouve le chef d'État qu'ils accompagnent, à savoir les présidents français, américain et russe.
Dans le troisième volet de l'enquête, justement, on découvre que les gardes du corps de Vladimir Poutine se promènent régulièrement « près de luxueuses propriétés que le chef du Kremlin dément posséder ». Cette « faille de sécurité » vient ainsi accréditer les « accusations embarrassantes sur la fortune supposée du président russe, que le Kremlin a toujours rejetées avec vigueur ». Parmi les résidences controversées, on peut citer ce « somptueux palais sur les rives de la mer Noire, dont la construction aurait coûté plus d'un milliard d'euros ».
Dans le nord de l'enclave palestinienne, « depuis deux jours, personne ne sort », explique au Monde un journaliste palestinien. Les habitants sont « abandonnés à leur sort », « les secours n'atteignent plus ces zones, après avoir été menacés », raconte le journal français. Une situation d'autant plus difficile à documenter que « la plupart des reporters palestiniens ont fui vers le sud depuis un an »... Et les journalistes étrangers n'ont pas le droit d'entrer à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
En un an, seule une reporter occidentale a pu entrer dans l'enclave. L'anglo-américaine Clarissa Ward, pour CNN. Libération dresse son portrait ce matin. En décembre dernier, elle avait « bravé le blocus informationnel » et passé « trois petites heures » à Gaza, offrant « des plans à la volée d'un territoire dévasté par les frappes de l'armée israélienne ».
Clarissa Ward est devenue « le visage du journalisme occidental en zone de guerre », avec la patte CNN : elle « au premier plan, [...] une mise en scène un brin sensationnaliste qui permet surtout de capter l'attention du public américain ». Elle estime « jouer le rôle de traductrice entre ces deux mondes. Si j'arrive, dit-elle, à faire comprendre à un téléspectateur américain ce que ça fait de vivre en Afghanistan, j'ai réussi mon boulot ».
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Géorgie : les tensions restent vives après les législativesRêve Géorgien, parti au pouvoir devenu proche du Kremlin, a remporté ce scrutin entaché d'irrégularités. L'opposition et la présidente ont dénoncé des fraudes. Des milliers de personnes ont manifesté lundi 28 octobre 2024 dans la capitale, Tbilissi. Ce scrutin est « une nouvelle patate chaude dont l'Europe se serait bien passée », analyse Le Figaro pour qui « laisser tomber la Géorgie aux mains du maître du Kremlin serait un nouveau signe d'abandon pour l'Ukraine ».
Pour le journal suisse Le Temps, « la Géorgie hypothèque son avenir européen », après ces élections« entachées d'irrégularités ». L'éditorialiste du Guardian rapporte qu'un ami « dévasté » lui a écrit, par texto, « qu'il avait l'impression de s'être réveillé en Russie ».
Les journaux commentent également le choix du Ballon d'Or« Le Ballon d'Or élève deux fois le football espagnol », se félicite El Pais. Chez les femmes, Aitana Bonmati du Barça conserve son titre. Chez les hommes, le choix de Rodri a surpris la planète foot, beaucoup s'attendaient au sacre de Vinicius, du Real. Rodri, « milieu de terrain colossal, sans magie, mais aux performances et à la stabilité énormes », décrit El Pais. « Un Ballon d'Or qui revendique la normalité » rebondit La Razon.
Les jurés « ont choisi de distinguer l'intelligence, la justesse et le sens collectif plutôt que les statistiques », se félicite L'Équipe qui ajoute qu'ainsi, le Ballon d'Or « cess[e] d'ériger les attaquants en rois du monde » alors que le Real, mauvais joueur, a boudé la cérémonie.
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Le quotidien israélien Haaretz remarque que « les gros titres se sont déplacés vers l'Iran », puisqu'Israël a répliqué samedi 26 octobre aux attaques iraniennes, en visant des sites militaires. Mais Gaza reste au cœur du conflit : « Israël continue d'affamer, de bombarder et d'expulser la population », déplore le journal de centre-gauche.
Dans ce contexte, les Palestiniens de Cisjordanie redoutent les semaines à venir, en pleine récolte des olives. L'an dernier, des colons israéliens ont empêché cette récolte, en représailles des attaques du 7-Octobre. « Les olives ont pourri, [...] la terre n'a pu être entretenue pendant un an », rapporte Libération, dans un reportage où un agriculteur palestinien affirme que, cette année, pour la récolte, il a « laissé femme et enfants à la maison, par précaution ».
Donald Trump en Une des quotidiens américainsLe candidat républicain a tenu un meeting dimanche 28 octobre 2024 que le quotidien américain New York Times décrit comme « un carnaval final de griefs, de misogynie et de racisme ». Le quotidien remarque que la rhétorique du milliardaire « est devenue plus sombre et plus menaçante ».
Le quotidien britannique The Guardian abonde et parle d'un rassemblement « marqué par des commentaires racistes, des insultes grossières et des menaces dangereuses à l'encontre des immigrés ». Donald Trump a notamment promis de lancer « le plus grand programme d'expulsion de l'histoire américaine ». Il s'exprimait dans le mythique Madison Square Garden, salle de spectacle new-yorkaise, dans un État fermement démocrate. Mais « plutôt que de convaincre New York la démocrate, explique Le Temps, en Suisse, ce meeting était destiné à marquer les esprits à un peu plus d'une semaine de l'élection ».
En Géorgie, l’opposition dénonce des « élections volées »Les législatives ont vu la victoire du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, devenu très proche du Kremlin. L'opposition, comme la présidente, dénonce des fraudes massives. Pour le journal russe La Pravda, « la Géorgie ne voulait plus se battre avec la Russie et le peuple a voté correctement ». L'article précise également que la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili est également « de nationalité française ».
« Il n'y a rien à faire », se désespère Nini, une étudiante de 25 ans interrogée par La Croix. « Son enthousiasme a tourné à l'amer », lorsqu'elle a découvert les résultats du scrutin dimanche à l'aube. Le journal français précise aussi que cette victoire est notamment due aux « largesses financières du parti », fondé par un milliardaire très influent, dont le Guardian dresse le portrait. Bidzina Ivanishvili « a guidé l'éloignement du pays de l'Occident pendant plus d'une décennie », lance le quotidien britannique. « Dans les rues sinueuses de la vieille ville de Tbilissi, [la capitale], on est constamment sous son regard vigilant ». Cet oligarque a longtemps travaillé en Russie avant de s'engager dans la politique de son pays. « Il ne fait aucun doute qu'il a utilisé ses ressources financières [...] pour influencer les élections », soupire le journal, qui pointe aussi le fait que la rhétorique anti-Occident et conservatrice d'Ivanishvili trouve aussi de l'écho dans les zones où « le progrès économique a été lent et où l'attrait de l'Europe semble lointain et faible ».
De Paris à Washington, en passant par Buenos Aires et New Delhi, l’attaque israélienne contre l’Iran fait la Une de la presse internationale ce matin. « Selon les médias officiels, de multiples explosions ont été entendues à Téhéran », annonce Le Washington Post, qui a interrogé Sharhzad, comptable de Téhéran « qui déclare avoir entendu au moins trois ou quatre explosions ressemblant à des impacts au sol ». « Ces attaques font suite aux attaques de missiles balistiques lancées par Téhéran contre Israël le 1er octobre », précise le tabloïd britannique Times. « Apparemment, ajoute le quotidien allemand die Welt, il s’agissait de frappes limitées, ne touchant ni les installations nucléaires iraniennes ni les champs pétrolifères ».
L'agence de presse iranienne Irna déclare de son côté que le système de défense iranien a réussi « à intercepter et à contrer l'agression israélienne ». Enfin, le quotidien israélien Haaretz, précise que l’armée israélienne affirme avoir mené des « frappes précises sur des cibles militaires en Iran ».
Le journal Haaretz qui, comme à son habitude, ne ménage pas ses critiques à l’égard du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. « Le sinistre plan du premier ministre a fonctionné, déplore le journal. « Israël et la guerre à Gaza sont devenus un enjeu électoral aux États-Unis ».
« Pour la 11ème fois en 12 mois, le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est rendu en Israël et dans d’autres pays de la région pour nous pousser, voire nous implorer, à accepter un cessez-le-feu. Blinken est plein de bonnes intentions (…), poursuit Haaretz, mais au Moyen-Orient et en particulier avec Benyamin Netanyahou, les bonnes intentions, la politique raisonnable et les intérêts américains ne suffisent pas ». « Ce n’est un secret pour personne, ajoute le quotidien israélien, que Netanyahou ne souhaitait rien d'autre que de voir les États-Unis être entraînés dans une guerre avec l’Iran. »
Droit à l'avortementPendant ce temps, la campagne américaine bat son plein. Vendredi 25 octobre, c’est Beyonce qui a fait son apparition sur scène, pour soutenir Kamala Harris. On voit les deux femmes s’enlacer en Une du Washington Post. « Je ne suis pas ici en tant que célébrité, en tant que politicienne : je suis ici en tant que mère. Une mère qui se soucie profondément du monde dans lequel vivent mes enfants et tous nos enfants. Un monde dans lequel nous avons la liberté de contrôler notre corps », a déclaré la chanteuse, lors d’un rassemblement axé sur le droit à l’avortement, à Houston.
Aujourd’hui samedi, Kamala Harris a rendez-vous dans le Michigan où Michelle Obama, autre femme très populaire notamment chez les démocrates, lui apportera son soutien.
Elles grelottaient de froidToute autre chose enfin, avec l’histoire d’un sauvetage miraculeux au cœur de l’Himalaya. Ou « comment des alpinistes français ont sauvé leurs rivales britannique et américaine », bloquées à flanc de montagne. C’est l’histoire de Fay Manners et Michelle Dvorak que nous raconte le Times.
« Après trois jours perchées sur une corniche, les deux femmes avaient presque perdu l’espoir d’être retrouvées vivantes. » Elles se sont filmées, grelottant de froid dans leurs anoraks. Mais c’était sans compter sur trois alpinistes français, et concurrents, qui eux aussi « se préparaient à tenter d’atteindre le sommet, lorsqu’ils ont entendu parler des deux femmes en difficulté. À l’aide de jumelles, ils ont repéré un sac de couchage orange, à flanc de montagne » et ont décidé de partir à la rencontre de Fay Manners et Michelle Dvorak. Ils se sont filmés au moment où ils réussissent à atteindre les deux femmes.
« Nous sommes ici pour vous porter secours », dit l’un d’entre eux. « Vraiment ? » lui demande l’une des deux alpinistes. « Oui, on est venus pour ça », réplique l’un des deux sauveteurs français. Peut-être le début d’une longue amitié, puisque Fay Manners a déclaré au Times : « Nous sommes encore très déçues de ne pas avoir atteint le sommet alors que nous étions si proches. Nous aimerions revenir avec les alpinistes français et gravir la montagne ensemble. »
Deux quotidiens s'intéressent aujourd'hui aux forces en présence au Liban, et plus particulièrement au Hezbollah. Il s'agit de die Welt, en Allemagne, et du Washington Post aux États-Unis. Die Welt tout d'abord... Le quotidien allemand parle de « l'immense pouvoir du Hezbollah, qui exerce une emprise ferme sur le Liban, politiquement, militairement - et financièrement» . « Ces dernières années, ajoute die Welt, l’organisation terroriste a bâti un gigantesque réseau qui s’étend à travers le monde (...) et qui est en train de modifier sa stratégie d’attaque. » Le journal allemand précise que « dans le classement des organisations terroristes les plus riches publié par Forbes Israël, le Hezbollah occupe la première place depuis des années avec plus d'un milliard de dollars de revenus par an. En fait, l’empire financier du Hezbollah, poursuit die Welt, n’est pas seulement alimenté par des livraisons régulières d’argent en provenance de Téhéran », « l’organisation terroriste est également profondément impliquée dans les réseaux criminels en Afrique et en Amérique latine.»
De son côté, le Washington Post insiste sur la « résilience » de la milice chiite. « Après une série de pertes stupéfiantes, nous dit le quotidien américain, le Hezbollah livre une lutte acharnée aux forces israéliennes dans le sud du Liban tout en continuant à faire pleuvoir des roquettes à travers la frontière, soulignant la résilience du groupe et les limites de la campagne terrestre d'Israël." »
Comment l'expliquer ? Le Washington Post cite d'anciens et actuels responsables libanais, selon lesquels le Hezbollah, « a rebondi après des revers sans précédent – notamment la pénétration de ses appareils électroniques et l assassinat de la plupart de ses dirigeants – grâce à une structure de commandement flexible, à l’aide de l’Iran et à des années de préparation en vue d’une invasion israélienne ». Le Washington Post cite également un responsable des forces israéliennes, selon lequel « le Hezbollah est un ennemi redoutable. » C'est, dit-il, une organisation terroriste qui s'est transformée en une armée terroriste ».
Compensation et réparationA la Une également, les déclarations du roi Charles, aux Iles Samoa. C'est le Guardian qui s'est penché sur la question et nous explique que lors de son adresse aux 56 dirigeants des pays du Commonwealth, à Samoa, le roi a reconnu « un passé douloureux », là où certains espéraient « qu'il présenterait des excuses pour le passé colonial de la Grande-Bretagne ». Charles s'est toutefois contenté de déclarer : « aucun d'entre nous ne peut changer le passé, mais nous pouvons nous engager à en tirer les leçons ». En jeu : d'éventuelles réparations financières, mais pas seulement : le Premier ministre des Bahamas, Philip Davis, estime que l'appel aux réparations « ne concerne pas seulement une compensation financière ; il s'agit de reconnaître l'impact durable de siècles d'exploitation et de veiller à ce que l'héritage de l'esclavage soit traité avec honnêteté et intégrité ».
Visite payanteEnfin, faut-il faire payer les touristes étrangers pour visiter Notre Dame de Paris ? La question est d'actualité puisqu'elle a été posée par la ministre de la Culture. Rachida Dati souhaite, explique le Monde, « que les visiteurs hors UE paient davantage leur billet d’entrée et que ce supplément aille financer la rénovation du patrimoine national ». « Les Français, estime la ministre, n'ont pas vocation à payer tout, tout seuls.» Une déclaration qui interroge de l'autre côté de la Manche. « Les visiteurs non européens confrontés à des surtaxes touristiques à Paris », annonce le Times, qui précise même : « La France veut lever des fonds pour préserver son patrimoine en faisant payer aux visiteurs britanniques et autres ressortissants extérieurs à l'UE un supplément pour entrer dans des monuments nationaux comme le Louvre.»
Le Times a recueilli le témoignage d'un guide parisien « ayant requis l'anonymat », selon lequel, « ce n'est pas une bonne idée de traiter les gens différemment. Londres a de super musées gratuits, je ne vois pas pourquoi nous ferions payer plus cher les touristes ici.»
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