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C’est à la Une d’Afrik.com : « Agathe Habyarimana et le génocide des Tutsis, la justice française ordonne un non-lieu controversé », estimant qu’il n’y a pas de charges suffisantes contre Agathe Habyarimana. « Accusée d’avoir joué un rôle central dans la préparation du génocide, la veuve de l’ancien président Juvénal Habyarimana, échappe ainsi à une mise en examen pour « entente en vue de la commission du génocide » », poursuit le site d’information, qui ajoute : « cette décision, loin de clore le débat, soulève de nombreuses réactions », alors que « les associations de victimes, des chercheurs et plusieurs magistrats » la soupçonnent « d’avoir contribué à la planification du génocide de 1994 ».
Au Rwanda particulièrement, explique Afrik.com, « cette décision suscite la colère et l’incompréhension de nombreuses associations de survivants et de victimes du génocide ».
Africanews, de son côté, titre : « la France abandonne les poursuites contre Agathe Habyarimana ». Il rappelle que l’ancienne première dame, aujourd’hui âgée de 82 ans, « avait été évacuée vers l’Europe avec sa famille le 9 avril 1994, à la demande du président François Mitterrand, proche collaborateur de son mari ».
Accord États-Unis-OugandaDans l’actualité africaine également, un accord sur l’accueil des migrants en Ouganda. Un accord conclu avec les États-Unis, pour accueillir les ressortissants de pays tiers, « qui pourraient ne pas obtenir l’asile aux États-Unis », c’est donc le dernier épisode, de la campagne menée par l’administration de Donald Trump, « pour envoyer des migrants présents sur son sol vers d’autres pays. » Alors que, rappelle Jeune Afrique, « l’Ouganda compte 1,7 million de réfugiés sur son sol », soit « la plus grande population de réfugiés en Afrique », selon l’ONU.
Il s’agirait donc d’un accord concernant des personnes ne pouvant obtenir l’asile aux États-Unis, mais « qui pourraient avoir des inquiétudes quant à un retour dans leur pays d’origine ».
Il y a toutefois des conditions : que les personnes en question aient un casier judiciaire vierge, et ne soient pas mineurs non accompagnés. Quel est, dans cette affaire, l’intérêt de l’Ouganda, dirigé par le président Yoweri Museveni depuis près de 40 ans ? Selon Afrik.com, Kampala espère ainsi « renforcer les liens bilatéraux avec Washington et attirer de nouveaux soutiens diplomatiques ». Avec néanmoins un risque : « continuer d’apparaître comme une terre d’asile ou donner l’image d’un partenaire qui sert de relai à la politique d’expulsion américaine ».
InhumationsAu Bénin, le bilan continue de s’alourdir après l’accident de car survenu le week-end dernier. « Le bilan final s’élève à 43 morts », selon APA News, 43 morts et 9 rescapés, un bilan particulièrement lourd. L’agence de presse africaine rappelle que le bus STM Niger, « a heurté la rambarde d’un pont, avant de tomber dans le fleuve Ouémé, à Thio ».
La plupart des passagers étaient nigériens. Mais nombre d’entre eux ont été inhumés en milieu de semaine au Bénin, au cimetière de Savè, selon le site d’information béninois Banouto, qui publie la photo de l’inhumation, montrant une rangée d’hommes se recueillant devant les dépouilles des victimes, déposées à même le sol. Où en est l’enquête aujourd’hui ? Selon APA News, « les causes exactes de l’accident restent à déterminer et l’enquête se poursuit ». De son côté, le gouvernement béninois a demandé « aux compagnies de transport et aux conducteurs de respecter scrupuleusement le code de la route, afin d’éviter de tels drames ».
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C’est à la Une d’Afrik.com : « Agathe Habyarimana et le génocide des Tutsis, la justice française ordonne un non-lieu controversé », estimant qu’il n’y a pas de charges suffisantes contre Agathe Habyarimana. « Accusée d’avoir joué un rôle central dans la préparation du génocide, la veuve de l’ancien président Juvénal Habyarimana, échappe ainsi à une mise en examen pour « entente en vue de la commission du génocide » », poursuit le site d’information, qui ajoute : « cette décision, loin de clore le débat, soulève de nombreuses réactions », alors que « les associations de victimes, des chercheurs et plusieurs magistrats » la soupçonnent « d’avoir contribué à la planification du génocide de 1994 ».
Au Rwanda particulièrement, explique Afrik.com, « cette décision suscite la colère et l’incompréhension de nombreuses associations de survivants et de victimes du génocide ».
Africanews, de son côté, titre : « la France abandonne les poursuites contre Agathe Habyarimana ». Il rappelle que l’ancienne première dame, aujourd’hui âgée de 82 ans, « avait été évacuée vers l’Europe avec sa famille le 9 avril 1994, à la demande du président François Mitterrand, proche collaborateur de son mari ».
Accord États-Unis-OugandaDans l’actualité africaine également, un accord sur l’accueil des migrants en Ouganda. Un accord conclu avec les États-Unis, pour accueillir les ressortissants de pays tiers, « qui pourraient ne pas obtenir l’asile aux États-Unis », c’est donc le dernier épisode, de la campagne menée par l’administration de Donald Trump, « pour envoyer des migrants présents sur son sol vers d’autres pays. » Alors que, rappelle Jeune Afrique, « l’Ouganda compte 1,7 million de réfugiés sur son sol », soit « la plus grande population de réfugiés en Afrique », selon l’ONU.
Il s’agirait donc d’un accord concernant des personnes ne pouvant obtenir l’asile aux États-Unis, mais « qui pourraient avoir des inquiétudes quant à un retour dans leur pays d’origine ».
Il y a toutefois des conditions : que les personnes en question aient un casier judiciaire vierge, et ne soient pas mineurs non accompagnés. Quel est, dans cette affaire, l’intérêt de l’Ouganda, dirigé par le président Yoweri Museveni depuis près de 40 ans ? Selon Afrik.com, Kampala espère ainsi « renforcer les liens bilatéraux avec Washington et attirer de nouveaux soutiens diplomatiques ». Avec néanmoins un risque : « continuer d’apparaître comme une terre d’asile ou donner l’image d’un partenaire qui sert de relai à la politique d’expulsion américaine ».
InhumationsAu Bénin, le bilan continue de s’alourdir après l’accident de car survenu le week-end dernier. « Le bilan final s’élève à 43 morts », selon APA News, 43 morts et 9 rescapés, un bilan particulièrement lourd. L’agence de presse africaine rappelle que le bus STM Niger, « a heurté la rambarde d’un pont, avant de tomber dans le fleuve Ouémé, à Thio ».
La plupart des passagers étaient nigériens. Mais nombre d’entre eux ont été inhumés en milieu de semaine au Bénin, au cimetière de Savè, selon le site d’information béninois Banouto, qui publie la photo de l’inhumation, montrant une rangée d’hommes se recueillant devant les dépouilles des victimes, déposées à même le sol. Où en est l’enquête aujourd’hui ? Selon APA News, « les causes exactes de l’accident restent à déterminer et l’enquête se poursuit ». De son côté, le gouvernement béninois a demandé « aux compagnies de transport et aux conducteurs de respecter scrupuleusement le code de la route, afin d’éviter de tels drames ».
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