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« La Maison Blanche annonce de nouveaux droits de douane drastiques pour une grande partie du monde », annonce le journal Le Monde en France. « Cette mesure entraînera des droits de douane considérablement plus élevés pour pratiquement tous les partenaires commerciaux des États-Unis », complète le Wall Street Journal. Pour El Païs, c'est « un point de non-retour », « une véritable remise en cause de la mondialisation ».
Certains pays sont particulièrement inquiets. C’est le cas de la Suisse, qui parle d’un « coup de massue » car, explique le Temps, « les exportations suisses sont frappées de 39 % de taxes douanières aux États-Unis ». Le Canada fait aussi partie des grands perdants, mais pas autant qu’il y paraît, si l’on en croit le Devoir, à Montréal. Selon le journal, en effet, « même si les importations provenant du Canada passent à 35 % ce 1er août », cette nouvelle mesure « ne s’appliquera pas à beaucoup de produits ». « Il existe en effet », explique le Devoir, « une exemption pour les produits couverts par l’accord Canada-États-Unis-Mexique, et cela concerne presque l’entièreté des exportations canadiennes ».
À lire aussiDroits de douane: Trump s'en prend de nouveau au Canada en annonçant lui imposer 35% de surtaxe
La faim à Gaza toujours à la Une de la presse internationaleEt toujours ces photos d’enfants frappés de malnutrition. L’une d’entre elles fait la Une du Guardian, qui parle des « mathématiques de la famine ». Selon le quotidien britannique, « les données compilées et publiées par le gouvernement israélien lui-même montrent clairement qu’il affame Gaza ».
« Il est indéniable que la faim est généralisée à Gaza », reconnaît de son côté le Jerusalem Post, selon lequel « il est également indéniable qu’Israël a la responsabilité de soulager cette faim et de fournir l’aide indispensable aux habitants de Gaza ». De là à parler de famine, il y a un pas que le quotidien israélien ne franchit pas. Il s’indigne même, et s’en prend au New York Times qui, la semaine dernière, a publié « une immense photo d’une mère de Gaza tenant son enfant émacié dans ses bras ». Or, assure, le Jerusalem Post, « cet enfant ne souffre pas de malnutrition, mais d’une maladie congénitale ».
Un argument utilisé aussi par die Welt, mais de manière plus prudente. Selon le quotidien allemand, « les photos d’enfants souffrant de malnutrition à Gaza ne disent pas tout ». « Selon des rapports d’enquête, certains médias omettent apparemment le fait que leur état physique pourrait avoir d’autres causes que la faim. » Die Welt prend pour exemple la photo d’un enfant qui a fait la couverture d’un journal italien, et « qui souffrirait de la mucoviscidose », une maladie métabolique grave. « Ces cas démontrent, ajoute die Welt, que la situation à Gaza aggrave les problèmes de santé déjà existants ». « Ils démontrent aussi avec quelle rapidité les images alimentent la bataille narrative qui fait rage autour de ce conflit en particulier ».
À lire aussiÀ la Une: l’image de la famine à Gaza
Autre image : celle de l'aide humanitaire parachutée sur GazaC'est le journal Libération qui publie cette image et se fait l'écho des critiques qui l'entourent, notamment celle de Beckie Rayan, qui travaille pour l'ONG Care, dans le centre de Gaza. « On comprend pourquoi cela paraît attractif puisque c'est très spectaculaire dans le ciel et que ça paraît concret, dit-elle, mais ce n'est vraiment pas la solution face à la famine en cours à Gaza ».
Une autre responsable d'organisation humanitaire, Helena Ranchal, la directrice des opérations internationales de Médecins du monde, parle, elle, d'une « mascarade d'Israël, qui vise simplement à se donner bonne conscience et à faire croire à l'opinion publique qu'on fait quelque chose ».
Mais cette aide parachutée peut s'avérer dangereuse « puisqu'il est impossible de savoir où les palettes lourdes de plusieurs centaines de kilos vont toucher le sol ». De plus, « si ces palettes sont arrivées au sol sans causer de dégâts matériels ou humains, cela peut virer à l'émeute », explique Héléna Ranchal, de Médecins du monde, et elle ajoute : « les gens sont dans une telle situation de désespoir, qu'ils vont forcément se jeter dessus et se battre pour essayer de tout récupérer ». Situation dans laquelle les plus faibles n'ont aucune chance.
À lire aussiGaza: les largages d’aide humanitaire reprennent malgré le risque important de blessures
By RFI4.2
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« La Maison Blanche annonce de nouveaux droits de douane drastiques pour une grande partie du monde », annonce le journal Le Monde en France. « Cette mesure entraînera des droits de douane considérablement plus élevés pour pratiquement tous les partenaires commerciaux des États-Unis », complète le Wall Street Journal. Pour El Païs, c'est « un point de non-retour », « une véritable remise en cause de la mondialisation ».
Certains pays sont particulièrement inquiets. C’est le cas de la Suisse, qui parle d’un « coup de massue » car, explique le Temps, « les exportations suisses sont frappées de 39 % de taxes douanières aux États-Unis ». Le Canada fait aussi partie des grands perdants, mais pas autant qu’il y paraît, si l’on en croit le Devoir, à Montréal. Selon le journal, en effet, « même si les importations provenant du Canada passent à 35 % ce 1er août », cette nouvelle mesure « ne s’appliquera pas à beaucoup de produits ». « Il existe en effet », explique le Devoir, « une exemption pour les produits couverts par l’accord Canada-États-Unis-Mexique, et cela concerne presque l’entièreté des exportations canadiennes ».
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« Il est indéniable que la faim est généralisée à Gaza », reconnaît de son côté le Jerusalem Post, selon lequel « il est également indéniable qu’Israël a la responsabilité de soulager cette faim et de fournir l’aide indispensable aux habitants de Gaza ». De là à parler de famine, il y a un pas que le quotidien israélien ne franchit pas. Il s’indigne même, et s’en prend au New York Times qui, la semaine dernière, a publié « une immense photo d’une mère de Gaza tenant son enfant émacié dans ses bras ». Or, assure, le Jerusalem Post, « cet enfant ne souffre pas de malnutrition, mais d’une maladie congénitale ».
Un argument utilisé aussi par die Welt, mais de manière plus prudente. Selon le quotidien allemand, « les photos d’enfants souffrant de malnutrition à Gaza ne disent pas tout ». « Selon des rapports d’enquête, certains médias omettent apparemment le fait que leur état physique pourrait avoir d’autres causes que la faim. » Die Welt prend pour exemple la photo d’un enfant qui a fait la couverture d’un journal italien, et « qui souffrirait de la mucoviscidose », une maladie métabolique grave. « Ces cas démontrent, ajoute die Welt, que la situation à Gaza aggrave les problèmes de santé déjà existants ». « Ils démontrent aussi avec quelle rapidité les images alimentent la bataille narrative qui fait rage autour de ce conflit en particulier ».
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Autre image : celle de l'aide humanitaire parachutée sur GazaC'est le journal Libération qui publie cette image et se fait l'écho des critiques qui l'entourent, notamment celle de Beckie Rayan, qui travaille pour l'ONG Care, dans le centre de Gaza. « On comprend pourquoi cela paraît attractif puisque c'est très spectaculaire dans le ciel et que ça paraît concret, dit-elle, mais ce n'est vraiment pas la solution face à la famine en cours à Gaza ».
Une autre responsable d'organisation humanitaire, Helena Ranchal, la directrice des opérations internationales de Médecins du monde, parle, elle, d'une « mascarade d'Israël, qui vise simplement à se donner bonne conscience et à faire croire à l'opinion publique qu'on fait quelque chose ».
Mais cette aide parachutée peut s'avérer dangereuse « puisqu'il est impossible de savoir où les palettes lourdes de plusieurs centaines de kilos vont toucher le sol ». De plus, « si ces palettes sont arrivées au sol sans causer de dégâts matériels ou humains, cela peut virer à l'émeute », explique Héléna Ranchal, de Médecins du monde, et elle ajoute : « les gens sont dans une telle situation de désespoir, qu'ils vont forcément se jeter dessus et se battre pour essayer de tout récupérer ». Situation dans laquelle les plus faibles n'ont aucune chance.
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