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Tribune de Marci Shore, Timothy Snyder et Jason Stanley dans le New York Times. Tous sont professeurs dans la célèbre université de Yale, membre de l’Ivy League, les plus prestigieuses facs américaines et tous démissionnent pour rejoindre l’Université de Toronto au Canada. Pour l’un, il s’agit de protester contre les atteintes aux libertés de l’administration Trump. Marci Shore, elle, dénonce une « régression brutale de la démocratie américaine » en prenant un exemple très parlant : « Nous sommes comme les passagers du Titanic qui affirment que notre navire ne peut pas couler », « Or, en tant qu'historien, vous savez qu'il n'existe pas de navire indestructible ».
Enfin, son époux, Timothy Snyder, lui, estime qu’à Toronto, il pourra enseigner dans une université qui peut « accueillir des discussions sur la liberté ».
En bref, nous rapporte le New York Times, si les motivations des trois universitaires diffèrent, tous sont d’accord sur un point : « ignorer ou minimiser les attaques contre l’État de droit est un danger pour la démocratie ».
Netflix peut-il avoir un impact sur les décisions de justice ?Question que pose un éditorial, ce matin, dans le Guardian qui s’intéresse au cas des frères Menendez. Erik et Lyle, condamnés pour avoir tué leurs parents en 1989 et qui ont fait l’objet d’une série à succès sur la plateforme de streaming l’année dernière. Les spectateurs se sont pris d’affection pour les deux hommes. Si bien qu’après 35 ans passés derrière les barreaux, et une condamnation à la prison à vie, un juge a réduit, mardi, leur peine, les rendant éligibles à une libération conditionnelle estimant qu’ils « ont suffisamment fait ces 35 dernières années » pour mériter leur chance de liberté.
Pour le Guardian, « il faut une humilité astronomique à la justice pour reconsidérer ses verdicts sur la base de ce qui est, par essence, du divertissement ».
En parlant d’écrans, Vogue s’intéresse au Festival de Cannes…Non pas aux films qui y sont présentés, mais aux nouvelles règles vestimentaires imposées aux stars sur le tapis rouge. Le code a changé, lundi, à la veille de l’ouverture du Festival : finie la nudité, les robes aux traines imposantes…
Le problème, c’est que les stylistes travaillaient depuis des mois sur les tenues qu’allaient porter les acteurs, les réalisateurs et ont été pris de court : « beaucoup sont vraiment paniqués » confie un critique culturel.
D’autres regrettent ce choix : « Cannes est l'un des tapis rouges les plus glamour et les plus excitants, et j'ai toujours adoré voir les robes extravagantes et les pièces haute couture qui ornent les marches du Palais ». Un acteur du monde de la mode, lui s’interroge : « Il faudrait des mesures pour déterminer ce qui est trop long ou trop volumineux dans une robe. Et concernant la nudité, est-ce à la discrétion de chaque invité sur le tapis rouge ? Y aura-t-il des règles précises ? » pour l’instant, tout cela reste flou !
On reste dans l’univers artistique avec l’Eurovision…« La géopolitique sous une pluie de paillettes », c’est comme ça que Libération définit le concours de chant. Le journal français s’entretient avec Thomas Duseaux, créateur d’un podcast sur l’Eurovision qui selon lui, se « déringardise » depuis plusieurs années et estime que le concours « est un succès parce qu’il rend les gens heureux ».
Le producteur donne aussi la recette pour le remporter : quand « on est devant sa télé et qu’on voit défiler pendant une heure du boum boum, si une chanson calme apporte une respiration, c’est souvent l’émotion qui déclenche les votes » mais « quand de nombreux candidats se disent que c’est l’intimiste qui marche, le public zappe et c’est une proposition pétaradante qui va emporter le morceau ».
Alors chanson en piano-voix ou effets spéciaux bluffants cette année ? Quel pays remportera la 69e édition de l’Eurovision ? Réponse samedi soir.
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Tribune de Marci Shore, Timothy Snyder et Jason Stanley dans le New York Times. Tous sont professeurs dans la célèbre université de Yale, membre de l’Ivy League, les plus prestigieuses facs américaines et tous démissionnent pour rejoindre l’Université de Toronto au Canada. Pour l’un, il s’agit de protester contre les atteintes aux libertés de l’administration Trump. Marci Shore, elle, dénonce une « régression brutale de la démocratie américaine » en prenant un exemple très parlant : « Nous sommes comme les passagers du Titanic qui affirment que notre navire ne peut pas couler », « Or, en tant qu'historien, vous savez qu'il n'existe pas de navire indestructible ».
Enfin, son époux, Timothy Snyder, lui, estime qu’à Toronto, il pourra enseigner dans une université qui peut « accueillir des discussions sur la liberté ».
En bref, nous rapporte le New York Times, si les motivations des trois universitaires diffèrent, tous sont d’accord sur un point : « ignorer ou minimiser les attaques contre l’État de droit est un danger pour la démocratie ».
Netflix peut-il avoir un impact sur les décisions de justice ?Question que pose un éditorial, ce matin, dans le Guardian qui s’intéresse au cas des frères Menendez. Erik et Lyle, condamnés pour avoir tué leurs parents en 1989 et qui ont fait l’objet d’une série à succès sur la plateforme de streaming l’année dernière. Les spectateurs se sont pris d’affection pour les deux hommes. Si bien qu’après 35 ans passés derrière les barreaux, et une condamnation à la prison à vie, un juge a réduit, mardi, leur peine, les rendant éligibles à une libération conditionnelle estimant qu’ils « ont suffisamment fait ces 35 dernières années » pour mériter leur chance de liberté.
Pour le Guardian, « il faut une humilité astronomique à la justice pour reconsidérer ses verdicts sur la base de ce qui est, par essence, du divertissement ».
En parlant d’écrans, Vogue s’intéresse au Festival de Cannes…Non pas aux films qui y sont présentés, mais aux nouvelles règles vestimentaires imposées aux stars sur le tapis rouge. Le code a changé, lundi, à la veille de l’ouverture du Festival : finie la nudité, les robes aux traines imposantes…
Le problème, c’est que les stylistes travaillaient depuis des mois sur les tenues qu’allaient porter les acteurs, les réalisateurs et ont été pris de court : « beaucoup sont vraiment paniqués » confie un critique culturel.
D’autres regrettent ce choix : « Cannes est l'un des tapis rouges les plus glamour et les plus excitants, et j'ai toujours adoré voir les robes extravagantes et les pièces haute couture qui ornent les marches du Palais ». Un acteur du monde de la mode, lui s’interroge : « Il faudrait des mesures pour déterminer ce qui est trop long ou trop volumineux dans une robe. Et concernant la nudité, est-ce à la discrétion de chaque invité sur le tapis rouge ? Y aura-t-il des règles précises ? » pour l’instant, tout cela reste flou !
On reste dans l’univers artistique avec l’Eurovision…« La géopolitique sous une pluie de paillettes », c’est comme ça que Libération définit le concours de chant. Le journal français s’entretient avec Thomas Duseaux, créateur d’un podcast sur l’Eurovision qui selon lui, se « déringardise » depuis plusieurs années et estime que le concours « est un succès parce qu’il rend les gens heureux ».
Le producteur donne aussi la recette pour le remporter : quand « on est devant sa télé et qu’on voit défiler pendant une heure du boum boum, si une chanson calme apporte une respiration, c’est souvent l’émotion qui déclenche les votes » mais « quand de nombreux candidats se disent que c’est l’intimiste qui marche, le public zappe et c’est une proposition pétaradante qui va emporter le morceau ».
Alors chanson en piano-voix ou effets spéciaux bluffants cette année ? Quel pays remportera la 69e édition de l’Eurovision ? Réponse samedi soir.
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