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Or
« L’absence de Poutine aux négociations d’Istanbul anéantit les espoirs d’avancée en Ukraine », titre le Times qui ajoute : « Volodymyr Zelensky accuse le dirigeant russe de ne pas vouloir parvenir à un accord avec l’Ukraine ». Les propos du président ukrainien sont repris tel quels : « nous ne pouvons pas courir le monde à la recherche de Poutine. C’est un manque de respect de la part de la Russie. Pas de rendez-vous, pas d’ordre du jour, pas de délégation de haut niveau. C’est un manque de respect ». À Bruxelles, le Soir constate également que « les pourparlers de paix n’ont toujours pas commencé » et que « Vladimir Poutine n’a pas daigné se rendre en Turquie et s’abaisser à rencontrer Volodymyr Zelensky. » El Païs, de son côté, met Poutine et Trump dans le même panier, et les accuse tous deux de « torpiller les négociations à Istanbul ». « Le paradoxe », remarque le quotidien espagnol, « est que c’est le président russe qui a proposé la réunion d’Istanbul, (…) mais l’autocrate a fini par compromettre le retour à la table des négociations, en envoyant des représentants de second ordre ». Aux États-Unis, l’optimisme n’est pas non plus de mise. Le New York Times regrette que « les négociations de paix aient dégénéré en fanfaronnades et en confusion, hier ». Le président Trump a classé l’affaire, ajoute le journal, en déclarant : « rien ne se passera tant que Poutine et moi ne nous seront pas rencontrés ».
Au mauvais endroit, au mauvais momentEn France, le journal Libération fait sa Une sur Boualem Sansal. « Six mois de détention, les coulisses du scandale Sansal » titre le quotidien. « Coupé du monde depuis son arrestation le 16 novembre, et condamné à cinq ans de prison à l’issue d’un simulacre de procès, l’écrivain franco-algérien est pris au piège de la guerre diplomatique entre Paris et Alger », précise le quotidien français, selon lequel, « l’écrivain naturalisé français, malade du cancer et soumis à l’isolement, a failli être libéré début avril, avant de subir à nouveau l’intense crise entre Paris et Alger ». C’est ce que Libération appelle « un piège mortifère. Boualem Sansal est l’otage d’un inextricable jeu de pouvoir entre Paris et Alger, pris dans la relation complexe entre les présidents Tebboune et Macron, l’interminable conflit franco-algérien qui s’embrase aujourd’hui à un degré inouï ». « Le drame de Boualem Sansal », estime Alexandra Schwarzbrod dans son éditorial, « c’est qu’il s’est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ». L’espoir est mince. « Comment faire pour qu’aucun des deux présidents ne perde la face ? » interroge Alexandra Schwarzbrod. « Tout doit être entrepris à tous les niveaux, pour libérer cet homme qui déclarait n’avoir jamais cessé d’aimer son pays ».
Thérapie génique personnaliséeEnfin, cette très bonne nouvelle, venue des États-Unis, mais c’est le quotidien suisse Le Temps qui s’en fait l’écho. Il s’agit d’une découverte scientifique pleine de promesses, incarnée par un bébé de six mois, qui s’appelle KJ Muldoon, dont les parents Nicole et Kyle vivent en Pennsylvanie. Or, leur enfant, qui est « atteint d’une maladie génétique rare affectant l’élimination de l’ammoniac », a reçu la « première thérapie génique personnalisée au monde » et il affiche aujourd’hui une forme qui fait plaisir à voir, sur la photo publiée par le Temps. « Certes l’enfant n’est pas considéré comme guéri », explique le journal, il devra être suivi sur le long terme, il faudra vérifier que « le changement escompté a bien eu lieu dans son ADN », mais il semble bien que « les chercheurs américains aient réussi à corriger une mutation délétère chez le nourrisson ». « Cette innovation médicale majeure », ajoute le Temps, « offre l’espoir d’un traitement pour les 30 millions d’Américains atteints de maladies génétiques rares ». Et on l'espère, pour les autres malades qui vivent ailleurs dans le monde...
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« L’absence de Poutine aux négociations d’Istanbul anéantit les espoirs d’avancée en Ukraine », titre le Times qui ajoute : « Volodymyr Zelensky accuse le dirigeant russe de ne pas vouloir parvenir à un accord avec l’Ukraine ». Les propos du président ukrainien sont repris tel quels : « nous ne pouvons pas courir le monde à la recherche de Poutine. C’est un manque de respect de la part de la Russie. Pas de rendez-vous, pas d’ordre du jour, pas de délégation de haut niveau. C’est un manque de respect ». À Bruxelles, le Soir constate également que « les pourparlers de paix n’ont toujours pas commencé » et que « Vladimir Poutine n’a pas daigné se rendre en Turquie et s’abaisser à rencontrer Volodymyr Zelensky. » El Païs, de son côté, met Poutine et Trump dans le même panier, et les accuse tous deux de « torpiller les négociations à Istanbul ». « Le paradoxe », remarque le quotidien espagnol, « est que c’est le président russe qui a proposé la réunion d’Istanbul, (…) mais l’autocrate a fini par compromettre le retour à la table des négociations, en envoyant des représentants de second ordre ». Aux États-Unis, l’optimisme n’est pas non plus de mise. Le New York Times regrette que « les négociations de paix aient dégénéré en fanfaronnades et en confusion, hier ». Le président Trump a classé l’affaire, ajoute le journal, en déclarant : « rien ne se passera tant que Poutine et moi ne nous seront pas rencontrés ».
Au mauvais endroit, au mauvais momentEn France, le journal Libération fait sa Une sur Boualem Sansal. « Six mois de détention, les coulisses du scandale Sansal » titre le quotidien. « Coupé du monde depuis son arrestation le 16 novembre, et condamné à cinq ans de prison à l’issue d’un simulacre de procès, l’écrivain franco-algérien est pris au piège de la guerre diplomatique entre Paris et Alger », précise le quotidien français, selon lequel, « l’écrivain naturalisé français, malade du cancer et soumis à l’isolement, a failli être libéré début avril, avant de subir à nouveau l’intense crise entre Paris et Alger ». C’est ce que Libération appelle « un piège mortifère. Boualem Sansal est l’otage d’un inextricable jeu de pouvoir entre Paris et Alger, pris dans la relation complexe entre les présidents Tebboune et Macron, l’interminable conflit franco-algérien qui s’embrase aujourd’hui à un degré inouï ». « Le drame de Boualem Sansal », estime Alexandra Schwarzbrod dans son éditorial, « c’est qu’il s’est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ». L’espoir est mince. « Comment faire pour qu’aucun des deux présidents ne perde la face ? » interroge Alexandra Schwarzbrod. « Tout doit être entrepris à tous les niveaux, pour libérer cet homme qui déclarait n’avoir jamais cessé d’aimer son pays ».
Thérapie génique personnaliséeEnfin, cette très bonne nouvelle, venue des États-Unis, mais c’est le quotidien suisse Le Temps qui s’en fait l’écho. Il s’agit d’une découverte scientifique pleine de promesses, incarnée par un bébé de six mois, qui s’appelle KJ Muldoon, dont les parents Nicole et Kyle vivent en Pennsylvanie. Or, leur enfant, qui est « atteint d’une maladie génétique rare affectant l’élimination de l’ammoniac », a reçu la « première thérapie génique personnalisée au monde » et il affiche aujourd’hui une forme qui fait plaisir à voir, sur la photo publiée par le Temps. « Certes l’enfant n’est pas considéré comme guéri », explique le journal, il devra être suivi sur le long terme, il faudra vérifier que « le changement escompté a bien eu lieu dans son ADN », mais il semble bien que « les chercheurs américains aient réussi à corriger une mutation délétère chez le nourrisson ». « Cette innovation médicale majeure », ajoute le Temps, « offre l’espoir d’un traitement pour les 30 millions d’Américains atteints de maladies génétiques rares ». Et on l'espère, pour les autres malades qui vivent ailleurs dans le monde...
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