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Or
C’est un dessin publié par le Guardian à Londres. On y voit Trump en train de regarder Zelensky à la télévision. Celui affirme : « Je dis à Trump, s’il vous plait, venez en Ukraine ! » Et le président américain réplique : « J’attends que Vlad m’invite ! » Entendez Vladimir Poutine bien sûr… Un dessin qui illustre bien le fossé entre les deux hommes.
Et en effet, « Zelensky a invité Trump à se rendre en Ukraine, pointe le Washington Post, “pour venir et voir“ par lui-même la destruction et la violence que la guerre menée par la Russie a provoquées ». C’était dimanche, au cours de l’émission 60 Minutes sur la chaîne américaine CBS News. Et au même moment, les missiles russes frappaient la ville ukrainienne de Soumy…
Poutine ménagé…Après ce bombardement meurtrier qui a fait au moins 35 morts, « Washington s’est bien gardé de pointer directement Moscou, relève Libération à Paris. “Je pense que c’est terrible. Et l’on m’a dit qu’ils ont fait une erreur“, a déclaré Donald Trump, qui continue de ménager (donc) Vladimir Poutine malgré l’accumulation de signaux forts qu’aucun deal de paix ne semble possible à l’heure actuelle ».
« La gêne américaine était d’autant plus évidente, pointe pour sa part Le Monde, que le bombardement de Soumy a eu lieu deux jours seulement après que l’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, s’est rendu à Saint-Pétersbourg pour rencontrer Vladimir Poutine et discuter de l’arrêt des hostilités. À la télévision, dimanche, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié les pourparlers en cours de “travail minutieux“, mais a prévenu qu’il n’y aurait pas de percée rapide. Les pourparlers peinent à se concrétiser, relève encore Le Monde. Le cessez-le-feu temporaire de trente jours proposé par Washington, accepté de manière inconditionnelle par l’Ukraine, le 11 mars, a été rejeté par la Russie. Le président russe, qui est à l’avantage sur le terrain militaire, n’a pas renoncé à ses objectifs maximalistes. Il continue de demander la reconnaissance de quatre régions partiellement occupées, exige que l’Ukraine déclare sa neutralité et qu’elle réduise la taille de son armée. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés ».
Zelensky accusé…Hier, constate Die Welt à Berlin, « Trump a de nouveau accusé son prédécesseur Joe Biden et Volodymyr Zelensky d’être responsables de la guerre. Ils ont fait un “travail terrible“, a-t-il déclaré. Cette nouvelle déclaration laisse peu d’espoir quant à la reprise de l’aide militaire américaine, pourtant essentielle à l’Ukraine. Au contraire, pointe le quotidien allemand, aucune nouvelle aide militaire, financière ou humanitaire américaine n’a été engagée depuis que les États-Unis ont annoncé leur dernier plan d’aide – toujours sous l’administration Biden – le 9 janvier dernier. Les pays européens, quant à eux, ont augmenté leur soutien et ont désormais envoyé à l’Ukraine 23 milliards d’euros d’aide de plus que les États-Unis ».
Non contents de supprimer leur aide militaire, les États-Unis ont en effet également gelé leur aide au développement à l’Ukraine. « Un gel qui frappe de plein fouet les médias locaux », relève Newsweek. « Les journaux implantés dans des villes proches du front - la dernière défense de l’Ukraine contre la désinformation du Kremlin - ont été les plus durement touchés. Trois mois après le gel des financements américains, ils sont en train de sombrer. (…) Et le Kremlin est déjà en train de combler le vide » avec sa propagande et sa désinformation…
L’Europe doit s’impliquer davantage…Alors pour faire face, aussi bien sur le plan militaire qu’humanitaire, « l’Europe doit être cohérente à propos de l’Ukraine », s’exclame le Corriere Della Sera à Rome. Et poursuivre son action.
En effet, rebondit La Croix à Paris, « pour tenter de faire fléchir la Russie, l’Europe ne peut plus se reposer sur le volontarisme affiché, mais inopérant des États-Unis. Les Européens doivent poursuivre leurs efforts pour soutenir l’Ukraine, en agissant même dans leurs propres rangs, notamment contre la Hongrie, qui devient un obstacle toujours plus gênant à toute décision en faveur de Kiev. “Il faut des mesures fortes“, a ainsi constaté Emmanuel Macron, suivi du futur chancelier allemand, Friedrich Merz, qui a, lui, envisagé de fournir à Kiev des missiles Taurus capables de frapper profondément en territoire russe. Des paroles qui, prévient La Croix, si elles ne sont pas suivies d’actes, ne mettront pas fin à la guerre ».
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C’est un dessin publié par le Guardian à Londres. On y voit Trump en train de regarder Zelensky à la télévision. Celui affirme : « Je dis à Trump, s’il vous plait, venez en Ukraine ! » Et le président américain réplique : « J’attends que Vlad m’invite ! » Entendez Vladimir Poutine bien sûr… Un dessin qui illustre bien le fossé entre les deux hommes.
Et en effet, « Zelensky a invité Trump à se rendre en Ukraine, pointe le Washington Post, “pour venir et voir“ par lui-même la destruction et la violence que la guerre menée par la Russie a provoquées ». C’était dimanche, au cours de l’émission 60 Minutes sur la chaîne américaine CBS News. Et au même moment, les missiles russes frappaient la ville ukrainienne de Soumy…
Poutine ménagé…Après ce bombardement meurtrier qui a fait au moins 35 morts, « Washington s’est bien gardé de pointer directement Moscou, relève Libération à Paris. “Je pense que c’est terrible. Et l’on m’a dit qu’ils ont fait une erreur“, a déclaré Donald Trump, qui continue de ménager (donc) Vladimir Poutine malgré l’accumulation de signaux forts qu’aucun deal de paix ne semble possible à l’heure actuelle ».
« La gêne américaine était d’autant plus évidente, pointe pour sa part Le Monde, que le bombardement de Soumy a eu lieu deux jours seulement après que l’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, s’est rendu à Saint-Pétersbourg pour rencontrer Vladimir Poutine et discuter de l’arrêt des hostilités. À la télévision, dimanche, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié les pourparlers en cours de “travail minutieux“, mais a prévenu qu’il n’y aurait pas de percée rapide. Les pourparlers peinent à se concrétiser, relève encore Le Monde. Le cessez-le-feu temporaire de trente jours proposé par Washington, accepté de manière inconditionnelle par l’Ukraine, le 11 mars, a été rejeté par la Russie. Le président russe, qui est à l’avantage sur le terrain militaire, n’a pas renoncé à ses objectifs maximalistes. Il continue de demander la reconnaissance de quatre régions partiellement occupées, exige que l’Ukraine déclare sa neutralité et qu’elle réduise la taille de son armée. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés ».
Zelensky accusé…Hier, constate Die Welt à Berlin, « Trump a de nouveau accusé son prédécesseur Joe Biden et Volodymyr Zelensky d’être responsables de la guerre. Ils ont fait un “travail terrible“, a-t-il déclaré. Cette nouvelle déclaration laisse peu d’espoir quant à la reprise de l’aide militaire américaine, pourtant essentielle à l’Ukraine. Au contraire, pointe le quotidien allemand, aucune nouvelle aide militaire, financière ou humanitaire américaine n’a été engagée depuis que les États-Unis ont annoncé leur dernier plan d’aide – toujours sous l’administration Biden – le 9 janvier dernier. Les pays européens, quant à eux, ont augmenté leur soutien et ont désormais envoyé à l’Ukraine 23 milliards d’euros d’aide de plus que les États-Unis ».
Non contents de supprimer leur aide militaire, les États-Unis ont en effet également gelé leur aide au développement à l’Ukraine. « Un gel qui frappe de plein fouet les médias locaux », relève Newsweek. « Les journaux implantés dans des villes proches du front - la dernière défense de l’Ukraine contre la désinformation du Kremlin - ont été les plus durement touchés. Trois mois après le gel des financements américains, ils sont en train de sombrer. (…) Et le Kremlin est déjà en train de combler le vide » avec sa propagande et sa désinformation…
L’Europe doit s’impliquer davantage…Alors pour faire face, aussi bien sur le plan militaire qu’humanitaire, « l’Europe doit être cohérente à propos de l’Ukraine », s’exclame le Corriere Della Sera à Rome. Et poursuivre son action.
En effet, rebondit La Croix à Paris, « pour tenter de faire fléchir la Russie, l’Europe ne peut plus se reposer sur le volontarisme affiché, mais inopérant des États-Unis. Les Européens doivent poursuivre leurs efforts pour soutenir l’Ukraine, en agissant même dans leurs propres rangs, notamment contre la Hongrie, qui devient un obstacle toujours plus gênant à toute décision en faveur de Kiev. “Il faut des mesures fortes“, a ainsi constaté Emmanuel Macron, suivi du futur chancelier allemand, Friedrich Merz, qui a, lui, envisagé de fournir à Kiev des missiles Taurus capables de frapper profondément en territoire russe. Des paroles qui, prévient La Croix, si elles ne sont pas suivies d’actes, ne mettront pas fin à la guerre ».
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