En pleine guerre en Ukraine, deux ex-Républiques soviétiques étaient appelées aux urnes, ces deux dernières semaines. Dimanche (3 novembre 2024), c’est la présidente pro-européenne Maia Sandu qui a remporté la mise en Moldavie. Mais en Géorgie, le parti pro-russe du Rêve Géorgien, essuie toujours des critiques pour trucage après sa victoire. Deux pays, deux destins croisés, dont les territoires sont partiellement occupés par Moscou. C’est ce qu’on appelle des conflits gelés.
En Géorgie, les régions séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud sont occupées par la Russie. C’est 20% du territoire... le long de la ligne d’occupation, la vie suit son cours entre inquiétude et sentiment d’abandon, c’est le reportage de Robin Dussenne.
Et en Moldavie, c’est un autre territoire la Transnistrie qui a fait sécession en 1992 et qui a, depuis, autoproclamé son indépendance avec le soutien de Moscou. La présidente réélue de Moldavie, Maia Sandu, est une proeuropéenne. Mais comment imaginer une intégration européenne avec un territoire sur lequel des troupes russes sont stationnées en permanence. Marine Leduc a posé la question à Alexandru Flenchea, directeur de l’association Initiative For Peace et ancien vice-Premier ministre de la réintégration de la Transnistrie.
Un entretien réalisé à Chisinau, la capitale moldave, pendant la période électorale.
À écouter aussiLa Transnistrie, nouveau pôle de tension entre la Russie et l’Occident?
La culture muselée en Slovaquie
Dérive autocratique, et musellement des voix contestataires, c’est la dérive autoritaire du gouvernement national populiste de Robert Fico en Slovaquie.
La ministre de la Culture a limogé les directeurs de trois des plus importantes institutions culturelles : le Théâtre national, la Galerie nationale et le Musée national. Mais les artistes ne veulent pas rester sans rien faire et appellent à la grève culturelle. Reportage à Bratislava signé Alexis Rosenzweig.
Samuel Paty, le terrorisme islamique et la laïcité
Quatre ans après le meurtre en France du professeur d’histoire Samuel Paty par un terroriste islamique, le procès des complices présumés s’ouvre ce lundi (4 novembre 2024) à Paris. Samuel Paty traqué pour avoir montré lors d’un cours d’instruction civique des caricatures de Mahomet.
Une onde de choc, un traumatisme pour le corps enseignant, et une question : quelle place pour la laïcité ? Laurence Théault s’est rendue dans un collège parisien où l’on débat en cours d’éducation civique avec les élèves, de liberté, de religion ET de laïcité. Pour des raisons de sécurité, on ne donnera pas le nom du professeur et les prénoms des élèves ont été changés.
À écouter aussiEn France, enseigner après l'assassinat de Samuel Paty