C’est un marché en plein essor : celui des batteries, de plus en plus cruciales dans un monde qui cherche à recourir à plus d’électrique, et à moins de pétrole. Pour donner un coup de fouet à l’économie de son pays, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a invité plusieurs entreprises chinoises à s’implanter, malgré la réticence, voire l’hostilité, d’une majorité de la population.
Cette émission est une sélection estivale des programmes d’Accents d’Europe
La population hongroise rétive aux usines de batteries
Dans 10 ans, les voitures neuves vendues dans l’Union européenne devront toutes être électriques et la course à la production de batteries est lancée. Le Premier ministre Viktor Orban veut faire de la Hongrie un producteur de rang mondial, notamment parce que l’industrie automobile allemande fabrique beaucoup dans son pays. Il a invité des entreprises chinoises à venir s’implanter. Un grand pôle industriel est en train de voir le jour dans l’est du pays où le géant chinois CATL construit la plus grande usine de batteries du continent européen. Selon plusieurs sondages, la majorité de la population est hostile à la présence de ces usines et à Debrecen, la colère gronde : les riverains dénoncent un risque élevé de pollution. Reportage Florence La Bruyère.
En Grèce, faire de la radio pour apprendre
La radio comme outil ludique et pédagogique, c’est ce que propose en Grèce, le réseau social éducatif ‘European School Radio’, installé dans les locaux de l’Université internationale de Thessalonique. Repérer les infox et les campagnes de manipulation demande une vigilance sans cesse plus élevée et l'éducation joue un rôle essentiel : mi-avril 2025, le festival Radio kids Europe a permis aux enfants et adolescents grecs, avec la participation de jeunes Allemands, Français et Chypriotes de s'exercer au décryptage et à la production de l'information. Reportage à Neos Marmaras, dans le nord de la Grèce, Joël Bronner.
Chronique musicale
Le choix musical de Vincent Théval : Call me back, du groupe Suisse Sirens Of Lesbos.
Charpentière et infirmier : l’Allemagne face aux préjugés de genre
L'Allemagne fait partie des pays européens qui manquent cruellement de main-d'œuvre. De nombreux secteurs professionnels peinent à recruter outre-Rhin : la santé, le soin, la construction, les métiers manuels ou encore l'informatique. Parmi les facteurs qui entrent en jeu dans cette situation, il y a les préjugés de genre. Certains métiers sont toujours considérés comme féminins ou masculins, que ce soit par les candidats ou par les employeurs. Pour casser les stéréotypes et susciter des vocations, l'Allemagne organise tous les ans des journées découvertes des métiers. Celle qui concerne les filles, le « girls' day » a beaucoup de succès. Reportage à Berlin, Delphine Nerbollier.