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Or
À l’heure où Very Good Trip reprend notre feuilleton, Bob Marley est devenu un mythe vivant. Son visage émacié, ses dreadlocks, sa voix déchirée, ses propos mystico-révolutionnaires flottant dans un nuage de ganja, tout en lui fascine. Jusqu’à sa façon de sautiller sur scène et de se mettre en transe.
Et ce rythme qui ne ressemble à aucun autre, le reggae, qu’il est seul à représenter aux yeux du grand public, c’est d’ailleurs bien injuste pour les autres, captive.
Nombre de chanteurs et de musiciens, aux quatre coins du monde, veulent se mettre au reggae. En France, Serge Gainsbourg, qui a toujours su flairer les modes, va bientôt s’envoler pour Kingston et y enregistrer un album avec les choristes de Marley, les I-Threes, le fameux Aux Armes Etc., grâce auquel il va rencontrer cet immense succès auprès du grand public qui, jusque-là, lui échappait, notamment grâce à sa fameuse réinterprétation de la Marseillaise qui va en scandaliser plus d’un.
Mais ce n’est pas qu’une affaire de mode. L’effigie de Bob Marley se répand partout, aussi bien dans le tiers-monde qu’en Occident, un peu comme Che Guevara.
Les mots rasta, Jah et ganja se mettent à circuler dans le monde entier. Certains voient chez les Rastas une sagesse, la poursuite de l’idéal hippie sous une autre forme. Il y en a même qui vont faire le pèlerinage à Kingston pour y étudier la sagesse rasta, comme naguère on allait à San Francisco ou, pour les plus aventureux, Katmandou.
D’autres y voient la poursuite d’un idéal révolutionnaire, alors que le gauchisme se décompose. Kingston, en Jamaïque, devient ainsi une des capitales de la contre-culture.
Prêcheur, gourou, shaman, révolutionnaire, prophète, même, aux yeux de certains, Bob Marley, c’est alors, en quelque sorte, une rock star en plus sérieux.
Playlist :
Bob Marley & the Wailers :
« Is This Love? » extrait de l’album « Kaya »
« Easy Skanking - Live at Music Hall, Boston/1978 » extrait de l’album « Boston ’78 »
« Kaya » extrait de l’album « Kaya »
« Running Away - Live at the Stanley Theatre, 9/23/1980 » extrait de l’album « Live Forever - September 1980, Stanley Theatre, Pittsburgh, PA »
« Zimbabwe - Live at the Stanley Theatre, 9/23/1980 » extrait de l’album « Live Forever - September 1980, Stanley Theatre, Pittsburgh, PA »
« Survival » extrait de l’album « Survival »
« Africa Unite » extrait de l’album « Survival »
« Keep On Moving (London Version) » extrait du coffret « Songs of Freedom »
« Time Will Tell » extrait de l’album Artistes divers « Original Soundtrack from “Countryman »
« I’m Hurting Inside (extrait de « Acoustic Medley » coffret « Songs of Freedom ».
2.3
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À l’heure où Very Good Trip reprend notre feuilleton, Bob Marley est devenu un mythe vivant. Son visage émacié, ses dreadlocks, sa voix déchirée, ses propos mystico-révolutionnaires flottant dans un nuage de ganja, tout en lui fascine. Jusqu’à sa façon de sautiller sur scène et de se mettre en transe.
Et ce rythme qui ne ressemble à aucun autre, le reggae, qu’il est seul à représenter aux yeux du grand public, c’est d’ailleurs bien injuste pour les autres, captive.
Nombre de chanteurs et de musiciens, aux quatre coins du monde, veulent se mettre au reggae. En France, Serge Gainsbourg, qui a toujours su flairer les modes, va bientôt s’envoler pour Kingston et y enregistrer un album avec les choristes de Marley, les I-Threes, le fameux Aux Armes Etc., grâce auquel il va rencontrer cet immense succès auprès du grand public qui, jusque-là, lui échappait, notamment grâce à sa fameuse réinterprétation de la Marseillaise qui va en scandaliser plus d’un.
Mais ce n’est pas qu’une affaire de mode. L’effigie de Bob Marley se répand partout, aussi bien dans le tiers-monde qu’en Occident, un peu comme Che Guevara.
Les mots rasta, Jah et ganja se mettent à circuler dans le monde entier. Certains voient chez les Rastas une sagesse, la poursuite de l’idéal hippie sous une autre forme. Il y en a même qui vont faire le pèlerinage à Kingston pour y étudier la sagesse rasta, comme naguère on allait à San Francisco ou, pour les plus aventureux, Katmandou.
D’autres y voient la poursuite d’un idéal révolutionnaire, alors que le gauchisme se décompose. Kingston, en Jamaïque, devient ainsi une des capitales de la contre-culture.
Prêcheur, gourou, shaman, révolutionnaire, prophète, même, aux yeux de certains, Bob Marley, c’est alors, en quelque sorte, une rock star en plus sérieux.
Playlist :
Bob Marley & the Wailers :
« Is This Love? » extrait de l’album « Kaya »
« Easy Skanking - Live at Music Hall, Boston/1978 » extrait de l’album « Boston ’78 »
« Kaya » extrait de l’album « Kaya »
« Running Away - Live at the Stanley Theatre, 9/23/1980 » extrait de l’album « Live Forever - September 1980, Stanley Theatre, Pittsburgh, PA »
« Zimbabwe - Live at the Stanley Theatre, 9/23/1980 » extrait de l’album « Live Forever - September 1980, Stanley Theatre, Pittsburgh, PA »
« Survival » extrait de l’album « Survival »
« Africa Unite » extrait de l’album « Survival »
« Keep On Moving (London Version) » extrait du coffret « Songs of Freedom »
« Time Will Tell » extrait de l’album Artistes divers « Original Soundtrack from “Countryman »
« I’m Hurting Inside (extrait de « Acoustic Medley » coffret « Songs of Freedom ».
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