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Depuis 2013, Kevi Donat emmène touristes français et anglophones sur les traces de l’histoire et de la présence noire dans la capitale. Suivez le guide !
Dans la capitale la plus visitée au monde, pendant longtemps, c’est le narratif des Afro-américains ayant trouvé ici refuge, loin de la ségrégation qui a dominé et qui se racontait aux touristes, états-uniens notamment. Avec pour bande son, Joséphine Baker et ses deux amours: son pays et… Paris.
Avec ses visites du «Paris Noir», de la Rive Gauche à Pigalle en passant par les bords de Seine, Kévi Donat va plus loin. Ce diplômé de Sciences Politiques né en Martinique, s’attache à replacer Paris dans son passé de capitale d’un empire colonial et esclavagiste, avec ses figures, ses statues, ses noms de rues, partout présentes à Paris.
En particulier dans la dernière visite qu’il a initiée, la Seine Noire, où Kévi s’empare de figures politiques noires encore trop méconnues, les replace dans un contexte encore colonial en France, à la première moitié du XXème siècle. Entre le Palais Bourbon et la place de la Concorde, il aborde au passage la question de la statuaire contestée qui, depuis l’onde de choc du mouvement «Black Lives Matter» en 2020, a trouvé un écho dans les médias nationaux et internationaux.
On le sait, Paris raconte l’histoire de la France, mais encore faut-il en révéler les coins sombres, maintenus dans l'ombre ? ; ce que fait brillamment Kévi, une tablette truffée de références bibliographiques et de visages noirs en main, de l’esclavage à la colonisation jusqu’aux décolonisations.
Dans sa visite, il nous invite aussi à réfléchir aux statuts des Outre-Mer, au «colorblind», français en l'occurrence, une forme de cécité à la couleur ou «aveuglement racial», un concept notamment développé par des chercheurs américains. Ce faisant, il retourne pour ainsi dire le miroir «décolonial» à une France universaliste héritée des Lumières, qui peine encore aujourd’hui à assumer son passé colonial et qui a tendance à croire que le combat anti-raciste est derrière elle.
En savoir plus :
- Sur les visites guidées «Le Paris Noir» de Kévi Donat. En anglais et en français. Pensez à réserver en avance
- Sur son livre «Le Paris noir» sorti en juin 2025 aux Éditions Faces Cachées
- Sur le podcast «Dans la bibliothèque du Paris Noir» lancé par Kevi Donat avec la Fondation pour la mémoire de l’esclavage
- Sur l’exposition «Le Paris Noir» proposée par le Centre Pompidou à Paris, jusqu’au 30 juin 2025
- Sur les voyages sonores que nous avons déjà menés sur les traces de la présence noire à Montréal, Rome, Berlin ou encore Bruxelles.
Depuis 2013, Kevi Donat emmène touristes français et anglophones sur les traces de l’histoire et de la présence noire dans la capitale. Suivez le guide !
Dans la capitale la plus visitée au monde, pendant longtemps, c’est le narratif des Afro-américains ayant trouvé ici refuge, loin de la ségrégation qui a dominé et qui se racontait aux touristes, états-uniens notamment. Avec pour bande son, Joséphine Baker et ses deux amours: son pays et… Paris.
Avec ses visites du «Paris Noir», de la Rive Gauche à Pigalle en passant par les bords de Seine, Kévi Donat va plus loin. Ce diplômé de Sciences Politiques né en Martinique, s’attache à replacer Paris dans son passé de capitale d’un empire colonial et esclavagiste, avec ses figures, ses statues, ses noms de rues, partout présentes à Paris.
En particulier dans la dernière visite qu’il a initiée, la Seine Noire, où Kévi s’empare de figures politiques noires encore trop méconnues, les replace dans un contexte encore colonial en France, à la première moitié du XXème siècle. Entre le Palais Bourbon et la place de la Concorde, il aborde au passage la question de la statuaire contestée qui, depuis l’onde de choc du mouvement «Black Lives Matter» en 2020, a trouvé un écho dans les médias nationaux et internationaux.
On le sait, Paris raconte l’histoire de la France, mais encore faut-il en révéler les coins sombres, maintenus dans l'ombre ? ; ce que fait brillamment Kévi, une tablette truffée de références bibliographiques et de visages noirs en main, de l’esclavage à la colonisation jusqu’aux décolonisations.
Dans sa visite, il nous invite aussi à réfléchir aux statuts des Outre-Mer, au «colorblind», français en l'occurrence, une forme de cécité à la couleur ou «aveuglement racial», un concept notamment développé par des chercheurs américains. Ce faisant, il retourne pour ainsi dire le miroir «décolonial» à une France universaliste héritée des Lumières, qui peine encore aujourd’hui à assumer son passé colonial et qui a tendance à croire que le combat anti-raciste est derrière elle.
En savoir plus :
- Sur les visites guidées «Le Paris Noir» de Kévi Donat. En anglais et en français. Pensez à réserver en avance
- Sur son livre «Le Paris noir» sorti en juin 2025 aux Éditions Faces Cachées
- Sur le podcast «Dans la bibliothèque du Paris Noir» lancé par Kevi Donat avec la Fondation pour la mémoire de l’esclavage
- Sur l’exposition «Le Paris Noir» proposée par le Centre Pompidou à Paris, jusqu’au 30 juin 2025
- Sur les voyages sonores que nous avons déjà menés sur les traces de la présence noire à Montréal, Rome, Berlin ou encore Bruxelles.
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