
Sign up to save your podcasts
Or
La presse congolaise se fait largement l’écho de la situation dans le Nord-Kivu. « Goma rwandalisé », titre Le Maximum qui fait un état des lieux de la situation dans la capitale du Nord-Kivu. « À Goma », nous dit-on, « on se croirait revenu 30 ans en arrière, en 1994, à l’occasion du tristement célèbre génocide rwandais. Goma, investi par les troupes régulières rwandaises le 28 janvier, n’est pas loin d’un enfer ». Le Maximum raconte les 3 000 victimes de la prise de Goma, les morgues surchargées, et « les actes de sabotage gratuits », « même les établissements d’enseignement scolaires ne sont pas épargnés par les occupants rwandais », rapporte le journal. « Dans ces conditions », ajoute Le Maximum, « Goma s’est sensiblement vidée de ses habitants (…) même les déplacés de guerre se sont vus contraints de quitter les sites précaires qui les abritaient autour de la ville ».
Menaces pour le BurundiDans le même temps, le voisin burundais s’inquiète. C’est ce que rapporte Africa Intelligence. « L’éventualité d’une offensive du M23 sur Bukavu préoccupe le Burundi qui dépend des devises et des ressources en provenance de RDC ». « L’armée burundaise », poursuit Africa Intelligence, « redoute une confrontation militaire avec le mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, de même qu’avec les groupes armés opposés à l’administration Ndayishimiyé. » Et ce n’est pas tout. « Le pouvoir craint, en cas de combats dans le Sud-Kivu, un afflux de réfugiés à la frontière congolaise », ajoute Africa Intelligence. De son côté, Afrikarabia, site d’information spécialisé sur la RDC et l’Afrique Centrale, estime que « pour le régime du président du Burundi, les victoires du M23 et de son parrain rwandais, constituent une menace inquiétante ». « Evariste Ndayishimié, rappelle le site d’information, a même accusé le Rwanda de 'préparer quelque chose' contre le Burundi ».
DiplomatieAfrikarabia s’intéresse aussi au sommet EAC-SADC prévu demain à Dar Es Salam. « Le communiqué », explique Afrikarabia, « précise que les deux présidents, Tshisekedi et Kagame, devraient être présents ». Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l’université de Kisangani, ne croit toutefois pas à l’efficacité d’un tel sommet. Interrogé par Afrikarabia, il estime « que ce type de sommet est organisé pour l’apparat, et que les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou lorsqu’ils se rencontrent en privé. » « Dans la situation actuelle », ajoute-t-il, « la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses ».
TémoignagesLa presse africaine évoque aussi l’appel lancé par le gouvernement congolais pour fournir des preuves à la CPI. C’est le vice-ministre de la justice, Me Samuel Mbemba, qui « a souligné hier, lors d’une conférence de presse, l’importance de mobiliser les victimes, les témoins, et les organisations, tant nationales qu’internationales, capables de fournir des éléments de preuve », à la Cour Pénale Internationale, relate 7 sur 7. Samuel Mbemba, nous dit-on, a également « évoqué l’ouverture d’un procès contre le Rwanda, devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, dont la première audience est prévue le 12 février ». Africanews évoque également, l’appel à témoin, sur la situation dans l’est de la République Démocratique du Congo. « La période concernée, part du 1er janvier 2022 jusqu’à ce jour, prenant en compte les violences de ces dernières semaines, principalement dans la ville de Goma. » La RDC qui, selon Africa News, s'apprête par ailleurs « à présenter une motion au Conseil des droits de l'homme des Nations unies dès ce vendredi à Genève en Suisse pour demander une enquête sur ce qu'elle appelle des "violations massives" des droits de l'homme à Goma.»
5
11 ratings
La presse congolaise se fait largement l’écho de la situation dans le Nord-Kivu. « Goma rwandalisé », titre Le Maximum qui fait un état des lieux de la situation dans la capitale du Nord-Kivu. « À Goma », nous dit-on, « on se croirait revenu 30 ans en arrière, en 1994, à l’occasion du tristement célèbre génocide rwandais. Goma, investi par les troupes régulières rwandaises le 28 janvier, n’est pas loin d’un enfer ». Le Maximum raconte les 3 000 victimes de la prise de Goma, les morgues surchargées, et « les actes de sabotage gratuits », « même les établissements d’enseignement scolaires ne sont pas épargnés par les occupants rwandais », rapporte le journal. « Dans ces conditions », ajoute Le Maximum, « Goma s’est sensiblement vidée de ses habitants (…) même les déplacés de guerre se sont vus contraints de quitter les sites précaires qui les abritaient autour de la ville ».
Menaces pour le BurundiDans le même temps, le voisin burundais s’inquiète. C’est ce que rapporte Africa Intelligence. « L’éventualité d’une offensive du M23 sur Bukavu préoccupe le Burundi qui dépend des devises et des ressources en provenance de RDC ». « L’armée burundaise », poursuit Africa Intelligence, « redoute une confrontation militaire avec le mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, de même qu’avec les groupes armés opposés à l’administration Ndayishimiyé. » Et ce n’est pas tout. « Le pouvoir craint, en cas de combats dans le Sud-Kivu, un afflux de réfugiés à la frontière congolaise », ajoute Africa Intelligence. De son côté, Afrikarabia, site d’information spécialisé sur la RDC et l’Afrique Centrale, estime que « pour le régime du président du Burundi, les victoires du M23 et de son parrain rwandais, constituent une menace inquiétante ». « Evariste Ndayishimié, rappelle le site d’information, a même accusé le Rwanda de 'préparer quelque chose' contre le Burundi ».
DiplomatieAfrikarabia s’intéresse aussi au sommet EAC-SADC prévu demain à Dar Es Salam. « Le communiqué », explique Afrikarabia, « précise que les deux présidents, Tshisekedi et Kagame, devraient être présents ». Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques à l’université de Kisangani, ne croit toutefois pas à l’efficacité d’un tel sommet. Interrogé par Afrikarabia, il estime « que ce type de sommet est organisé pour l’apparat, et que les vraies décisions se prennent en dehors de ces forums, au téléphone ou lorsqu’ils se rencontrent en privé. » « Dans la situation actuelle », ajoute-t-il, « la blessure est encore trop fraîche pour que ce sommet puisse faire avancer les choses ».
TémoignagesLa presse africaine évoque aussi l’appel lancé par le gouvernement congolais pour fournir des preuves à la CPI. C’est le vice-ministre de la justice, Me Samuel Mbemba, qui « a souligné hier, lors d’une conférence de presse, l’importance de mobiliser les victimes, les témoins, et les organisations, tant nationales qu’internationales, capables de fournir des éléments de preuve », à la Cour Pénale Internationale, relate 7 sur 7. Samuel Mbemba, nous dit-on, a également « évoqué l’ouverture d’un procès contre le Rwanda, devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, dont la première audience est prévue le 12 février ». Africanews évoque également, l’appel à témoin, sur la situation dans l’est de la République Démocratique du Congo. « La période concernée, part du 1er janvier 2022 jusqu’à ce jour, prenant en compte les violences de ces dernières semaines, principalement dans la ville de Goma. » La RDC qui, selon Africa News, s'apprête par ailleurs « à présenter une motion au Conseil des droits de l'homme des Nations unies dès ce vendredi à Genève en Suisse pour demander une enquête sur ce qu'elle appelle des "violations massives" des droits de l'homme à Goma.»
16 Listeners
32 Listeners
195 Listeners
28 Listeners
42 Listeners
40 Listeners
49 Listeners
119 Listeners
12 Listeners
21 Listeners
16 Listeners
25 Listeners
7 Listeners
3 Listeners
12 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
28 Listeners
1 Listeners
16 Listeners
4 Listeners
1 Listeners
4 Listeners
3 Listeners
3 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
24 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
0 Listeners