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Or
Le Salon des forces spéciales et de l’armement terrestre (Sofins) avait lieu cette semaine à côté de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Dans les allées, il y avait des drones à foison : reconnaissance, détection ou attaque. Tour d’horizon des nouveautés de ce secteur très dynamique.
Au Sofins, les forces spéciales françaises font toujours une démonstration : ces hommes de l’ombre débarquent en hélicoptère, c’est classique ; sauf que cette fois, l’hélicoptère a préalablement lâché des drones qui à leur tour ont lâché d’autres drones destinés à détruire, par exemple un pick-up.
Dans les allées du Sofins, les drones sont donc partout pour la plus grande satisfaction du délégué général de l’armement, Emmanuel Chiva : « L'art de la guerre a changé, la démocratisation aussi. Le nivellement qui est apporté par les drones, qui sont tirés normalement par l'industrie du divertissement aujourd'hui, arrive sur le théâtre d'opérations. Il faut d'abord s'adapter, se dire qu'il n’y a pas un seul système qui permet de réaliser une seule fonction, mais se dire qu’il y a plein de drones. Et si ça se trouve que dans l'armée de terre, il y aura 10, 15, 20 types de drones différents. Le drone de contact c’est la future grenade du fantassin, avec notamment des drones qui larguent des petites munitions télé opérées. Et je pense qu’il ne faut prendre aucun retard dans ce développement. »
Le drone de contact, la nouvelle grenade du fantassinLes industriels espèrent vite passer à la production de masse, à l’instar de l’Akeron proposé par le missilier MBDA, le directeur programme nous présente le RCX 50, le plus petit modèle d’une nouvelle gamme de MTO, c’est une munition télé opérée pour le combat rapproché : « On vient de franchir un jalon clé. On a réalisé le premier tir à charge active de cette MTO française. RCX 50, c'est une munition de 2 kilos avec une capacité anti blindé léger et une portée de 5 à 10 km et nous serons prêts à la produire à la fin de cette année 2025. On pourra très rapidement viser des cadences de plusieurs centaines de munitions par mois ».
Autre grand industriel, Thalès mise de son côté sur Toutatis, un engin de 4 kilos précise l’ingénieur Gilles Labit, il peut marauder 45 minutes à la recherche d’une cible, « On lance une petite série d'ici la fin de l'année, hein ? Plusieurs dizaines d'exemplaires. Et ce qu'on souhaite faire, c'est arriver à en fournir aux forces pour qu'ils soient capables de les opérer et de les déployer au sein des régiments ».
Le graal, être sélectionné par les arméesÊtre sélectionné par une armée c’est aussi l’ambition d’Aeryx System, une PME de seulement 16 salariés avec à sa tête un tout jeune patron : « Je suis Clément Picaud, le cofondateur et directeur général de la société. Avec mon associé, on a été diplômé il y a 4 ans et en sortant des études, on s'est lancés tous les deux. Nous, notre technologie, c'est une propulsion qui a la capacité de s'orienter et de s'incliner dans toutes les directions de l'espace, sans aucune limite jusqu'à 200 km/heure. Typiquement pour cet appareil de la gamme micro, on a un kilo de charge utile pour deux types d'applications, donc typiquement de la munition télé opérée et surtout principalement le secteur sur lequel on se positionne le plus : la lutte antidrone. C'est un appareil qui du fait de sa vitesse et de sa manœuvrabilité va être capable de prendre en chasse d'autres appareils et créer des bulles de protection. Donc en heat to kill sur un autre appareil ».
Le laser s'invite dans la défense antidroneLa lutte antidrone s’étoffe aussi et le laser de défense entre en jeu Teddy Albion de la société Cilas, « HELMA-P pour énergie laser for multiple applications, c’est une arme laser antidrone, arme qui a été déployée pour la protection des Jeux olympiques et qui a été acquis par la France et qui sera déployée dès la fin de l'année. Nous aujourd'hui, avec un laser de deux kilowatts, on neutralise un drone à un km en trois secondes ».
Protection, reconnaissance, détection, attaque et même ravitaillement les drones s’imposent partout, pour preuve les forces ukrainiennes, en 2025, comptent en utiliser plus de 4 millions d’exemplaires.
À lire aussiDéfense: le salon des forces spéciales, le Sofins, ouvre ses portes à Souge en France
Le Salon des forces spéciales et de l’armement terrestre (Sofins) avait lieu cette semaine à côté de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Dans les allées, il y avait des drones à foison : reconnaissance, détection ou attaque. Tour d’horizon des nouveautés de ce secteur très dynamique.
Au Sofins, les forces spéciales françaises font toujours une démonstration : ces hommes de l’ombre débarquent en hélicoptère, c’est classique ; sauf que cette fois, l’hélicoptère a préalablement lâché des drones qui à leur tour ont lâché d’autres drones destinés à détruire, par exemple un pick-up.
Dans les allées du Sofins, les drones sont donc partout pour la plus grande satisfaction du délégué général de l’armement, Emmanuel Chiva : « L'art de la guerre a changé, la démocratisation aussi. Le nivellement qui est apporté par les drones, qui sont tirés normalement par l'industrie du divertissement aujourd'hui, arrive sur le théâtre d'opérations. Il faut d'abord s'adapter, se dire qu'il n’y a pas un seul système qui permet de réaliser une seule fonction, mais se dire qu’il y a plein de drones. Et si ça se trouve que dans l'armée de terre, il y aura 10, 15, 20 types de drones différents. Le drone de contact c’est la future grenade du fantassin, avec notamment des drones qui larguent des petites munitions télé opérées. Et je pense qu’il ne faut prendre aucun retard dans ce développement. »
Le drone de contact, la nouvelle grenade du fantassinLes industriels espèrent vite passer à la production de masse, à l’instar de l’Akeron proposé par le missilier MBDA, le directeur programme nous présente le RCX 50, le plus petit modèle d’une nouvelle gamme de MTO, c’est une munition télé opérée pour le combat rapproché : « On vient de franchir un jalon clé. On a réalisé le premier tir à charge active de cette MTO française. RCX 50, c'est une munition de 2 kilos avec une capacité anti blindé léger et une portée de 5 à 10 km et nous serons prêts à la produire à la fin de cette année 2025. On pourra très rapidement viser des cadences de plusieurs centaines de munitions par mois ».
Autre grand industriel, Thalès mise de son côté sur Toutatis, un engin de 4 kilos précise l’ingénieur Gilles Labit, il peut marauder 45 minutes à la recherche d’une cible, « On lance une petite série d'ici la fin de l'année, hein ? Plusieurs dizaines d'exemplaires. Et ce qu'on souhaite faire, c'est arriver à en fournir aux forces pour qu'ils soient capables de les opérer et de les déployer au sein des régiments ».
Le graal, être sélectionné par les arméesÊtre sélectionné par une armée c’est aussi l’ambition d’Aeryx System, une PME de seulement 16 salariés avec à sa tête un tout jeune patron : « Je suis Clément Picaud, le cofondateur et directeur général de la société. Avec mon associé, on a été diplômé il y a 4 ans et en sortant des études, on s'est lancés tous les deux. Nous, notre technologie, c'est une propulsion qui a la capacité de s'orienter et de s'incliner dans toutes les directions de l'espace, sans aucune limite jusqu'à 200 km/heure. Typiquement pour cet appareil de la gamme micro, on a un kilo de charge utile pour deux types d'applications, donc typiquement de la munition télé opérée et surtout principalement le secteur sur lequel on se positionne le plus : la lutte antidrone. C'est un appareil qui du fait de sa vitesse et de sa manœuvrabilité va être capable de prendre en chasse d'autres appareils et créer des bulles de protection. Donc en heat to kill sur un autre appareil ».
Le laser s'invite dans la défense antidroneLa lutte antidrone s’étoffe aussi et le laser de défense entre en jeu Teddy Albion de la société Cilas, « HELMA-P pour énergie laser for multiple applications, c’est une arme laser antidrone, arme qui a été déployée pour la protection des Jeux olympiques et qui a été acquis par la France et qui sera déployée dès la fin de l'année. Nous aujourd'hui, avec un laser de deux kilowatts, on neutralise un drone à un km en trois secondes ».
Protection, reconnaissance, détection, attaque et même ravitaillement les drones s’imposent partout, pour preuve les forces ukrainiennes, en 2025, comptent en utiliser plus de 4 millions d’exemplaires.
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