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Détection des émissions radars, captation des communications adverses ou encore brouillages, le conflit ukrainien a rappelé l’importance de la guerre électronique dans les conflits de haute intensité. Au Sofins, le Salon de l’armement terrestre qui s’est tenu il y a quelques jours dans le sud-ouest de la France, les entreprises du secteur ont dévoilé leurs derniers produits. Des appareils de plus en plus puissants et de plus en plus petits.
Avec peu d’innovations, en particulier en termes de taille et de poids, les appareils de guerre électronique furent longtemps le parent pauvre des équipements terrestres. Une fois de plus, la guerre d’Ukraine est venue bouleverser l’offre.
Au Sofins, Thalès, géant du secteur, a présenté l’Eagle Traker, l’un des plus petits capteurs du marché : 40 centimètres par 10. Nicolas Fauvet, ingénieur, décrit l'appareil : « On va couvrir avec ce type d'équipement les radios soldats, la téléphonie par satellite. On va pouvoir détecter des drones, on va pouvoir détecter des brouilleurs de GPS, on va pouvoir détecter de l'i OT, tout ce qui est dans la gamme de fréquences, des moyens de communication. Et vraiment, la nouveauté sur ce type d'équipement, c'est le fait de l'avoir miniaturisé. D'avoir un équipement qui fait de la classe 4 kilos, ce qui permet du coup de l'installer sur un drone. Là, on ciblait un bunker, on va effectivement détecter qu'il y a des moyens de communication qui sont dans le bunker. On va pouvoir du coup remonter ce type d'information pour mener une opération. »
Détecter, classifier, localiser grâce à un appareil de 4 kilosL’appareil détecte les menaces, les classifie, il permet aussi d’avoir accès au contenu des télécommunications. « Le cas d'usage typique de ce type de drone, c'est un véhicule d'opération qui va passer à côté d'un relief, qui va peut-être contourner un relief, une montagne et qui veut voir avant de contourner s'il n’y a pas une menace de l’autre côté, donc il va envoyer le drone, poursuit l'ingénieur. L’appareil va juste regarder au-dessus la végétation, là où normalement les moyens de goniométrie qui seraient au sol ne verraient pas d'éventuelles menaces, lui va pouvoir détecter la menace. De plus, de l'autre côté, les forces ennemies voyant un drone arrivé, vont commencer à communiquer pour dire, attention, il y a un drone, et ce sera encore plus simple de les détecter. »
Un capteur totalement passifAutre innovation, l’Eagler Traker positionne directement sur une carte les émissions repérées, sans lui-même pouvoir être détecté. « Le capteur est totalement passif, précise Nicolas Fauvet. Ce n’est pas comme un radar qui va émettre une onde qui sera réfléchie. Là, on va vraiment capter l'ensemble des signaux qui peuvent être dans les environs. Donc ce capteur-là n'est pas détectable. Si on utilise ce type de drone alimenté par un câble de fibre optique, c'est la totalité du système qui est passive et donc on peut protéger un campement. Ça va donner l'équivalent d'une antenne, d'un pylône d’une hauteur de 100 mètres et on va avoir une capacité de détection des signaux qui est de plusieurs dizaines de kilomètres. Cet équipement fait également ce qu'on appelle de la remontée de réseau. Par exemple, quand on va détecter que plusieurs communications arrivent à un même point, c'est en général un centre de commandement, on va pouvoir remonter comme ça le réseau de communication, établir une situation tactique. »
Les premières unités de série seront disponibles en fin d’année. C’est aussi pour les industriels l’un des retours d’expérience ukrainien : être capable de produire vite et en quantité.
À lire aussiAu Salon des forces spéciales, les drones militaires s'imposent pour tous types de missions
Détection des émissions radars, captation des communications adverses ou encore brouillages, le conflit ukrainien a rappelé l’importance de la guerre électronique dans les conflits de haute intensité. Au Sofins, le Salon de l’armement terrestre qui s’est tenu il y a quelques jours dans le sud-ouest de la France, les entreprises du secteur ont dévoilé leurs derniers produits. Des appareils de plus en plus puissants et de plus en plus petits.
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Détecter, classifier, localiser grâce à un appareil de 4 kilosL’appareil détecte les menaces, les classifie, il permet aussi d’avoir accès au contenu des télécommunications. « Le cas d'usage typique de ce type de drone, c'est un véhicule d'opération qui va passer à côté d'un relief, qui va peut-être contourner un relief, une montagne et qui veut voir avant de contourner s'il n’y a pas une menace de l’autre côté, donc il va envoyer le drone, poursuit l'ingénieur. L’appareil va juste regarder au-dessus la végétation, là où normalement les moyens de goniométrie qui seraient au sol ne verraient pas d'éventuelles menaces, lui va pouvoir détecter la menace. De plus, de l'autre côté, les forces ennemies voyant un drone arrivé, vont commencer à communiquer pour dire, attention, il y a un drone, et ce sera encore plus simple de les détecter. »
Un capteur totalement passifAutre innovation, l’Eagler Traker positionne directement sur une carte les émissions repérées, sans lui-même pouvoir être détecté. « Le capteur est totalement passif, précise Nicolas Fauvet. Ce n’est pas comme un radar qui va émettre une onde qui sera réfléchie. Là, on va vraiment capter l'ensemble des signaux qui peuvent être dans les environs. Donc ce capteur-là n'est pas détectable. Si on utilise ce type de drone alimenté par un câble de fibre optique, c'est la totalité du système qui est passive et donc on peut protéger un campement. Ça va donner l'équivalent d'une antenne, d'un pylône d’une hauteur de 100 mètres et on va avoir une capacité de détection des signaux qui est de plusieurs dizaines de kilomètres. Cet équipement fait également ce qu'on appelle de la remontée de réseau. Par exemple, quand on va détecter que plusieurs communications arrivent à un même point, c'est en général un centre de commandement, on va pouvoir remonter comme ça le réseau de communication, établir une situation tactique. »
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