Alors que des représentants de 198 pays sont réunis depuis lundi (11 novembre 2024) et pour deux semaines à Bakou en Azerbaïdjan, pour la 29ème conférence des Nations unies sur le changement climatique : le constat de notre inaction est sévère ! Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’année 2024 devrait être l’année la plus chaude jamais observée depuis l’ère pré-industrielle, en gros depuis la seconde moitié du XIXè siècle.
Et pas qu’un peu puisqu’avec nos activités, nous avons émis suffisamment de gaz à effet de serre pour retenir la chaleur du soleil et augmenter la température moyenne de cette planète de plus de 1,5 degré !
Pourtant, en 2015, plus de 195 pays s’étaient engagés à ne pas dépasser ce seuil symbolique en ratifiant l’Accord de Paris. Les centaines de scientifiques du Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat le répète inlassablement : chaque dixième de degré d'augmentation des températures aggrave les effets du changement climatique. Mais ce seuil de 1,5°C représente un niveau de réchauffement où les dommages deviennent si étendus et si sévères qu'ils menacent les économies, les écosystèmes et l'agriculture.
Et s’il y a un continent où ces « dommages » sont catastrophiques, c’est en Afrique ! Rien que cette année, plus de 7 millions de personnes y ont été touchées par des inondations : un triste record ! Dans cette émission, nous vous emmènerons au nord du Congo-Brazzaville, dans le département de la Likouala, où après une année 2023 terrible, les habitants observent à nouveau avec angoisse la montée des eaux de l’Oubangui et nous verrons avec notre invité Komi John Gavlo quelles sont les pistes de solutions à explorer pour limiter l’ampleur de ces catastrophes.
Un reportage d'Amélie Tulet et de Cyril Étienne que vous pouvez retrouver en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI.
Éclairage avec Komi John Gavlo, responsable de la Division d’appui technique aux pays de l’African Risk Capacity.