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Or
Le milliardaire américain et patron de SpaceX Elon Musk a effectué un voyage éclair au Portugal le vendredi 5 juillet. Son déplacement en jet privé a suscité de nombreuses interrogations dans les médias locaux, certains estimant que le road trip du patron des véhicules électriques Tesla était plutôt d’ordre commercial.
Sans aucune apparition publique, ni publication de messages sur sa plateforme X, le PDG de la firme Tesla a voyagé incognito d’Austin à Lisbonne à bord d’un jet privé. Il a effectué un petit crochet par Porto, indiquent les données issues des sites Web de suivi aérien retraçant les déplacements des milliardaires du monde entier.
Les médias au Portugal ont aussitôt commenté ce « voyage surprise », en estimant qu’Elon Musk avait des vues sur la première réserve de lithium d’Europe qui est détenue par le pays. Et ce n’est un secret pour personne : le constructeur de voitures électriques Tesla est un grand consommateur de ce minerai indispensable à la fabrication en série des batteries et donc des véhicules à propulsion électrique. L’entreprise annonçait déjà fin juin avoir signé un nouveau contrat avec une société chinoise, pour acquérir 300 000 tonnes du précieux métalloïde.
Le Portugal dispose de sites d’extraction du lithium opérationnelsLes autres projets d’exploitation des gisements du lithium dans l’UE tournent au ralenti. La Serbie comptait sur l'Union européenne pour investir deux milliards d’euros afin de délivrer, avec ses mines de lithium, plus d’un million de batteries par an. Mais à la suite d’une contestation massive de la population, qui menaçait la paix sociale dans la région, le projet a été finalement mis en pause. Mais pas totalement enterré, puisqu’il reprend de plus belle depuis juin.
L’Allier, un département du centre de la France, prévoie la production de 700 000 batteries par an, avec des sites d'extraction d’un lithium abondant dans la région. Le projet a suscité les inquiétudes de la population locale sur les conséquences environnementales qu’engendrerait l’exploitation du minerai. Le projet émergera en 2028, laissant entre temps l’industrie européenne des véhicules électriques dépendante à hauteur de 90 % du lithium australien, chinois et chilien.
Souveraineté lithium contre enjeux environnementauxPlusieurs études contradictoires estiment que la fabrication des batteries représente 40 % de l'empreinte environnementale d'un véhicule électrique. Et l’idée qui domine actuellement en Europe serait de pouvoir décarboner les processus de fabrication des batteries qui amoindrissent, de facto, la portée écologique des voitures électriques.
L’Hexagone estime, en revanche, que la « dette carbone » de la production des véhicules neufs électriques pourrait aisément être compensée. La France argumente que, plus les citoyens se déplaceront en électrique, moins ils pollueront. L’Hexagone compte aussi sortir des énergies fossiles en développant de nouvelles centrales nucléaires. Seule ombre au tableau de cette transition énergétique qui serait capable de préserver le climat : ces nouveaux réacteurs ne seront peut-être pas opérationnels avant 10 ou 15 ans.
Le milliardaire américain et patron de SpaceX Elon Musk a effectué un voyage éclair au Portugal le vendredi 5 juillet. Son déplacement en jet privé a suscité de nombreuses interrogations dans les médias locaux, certains estimant que le road trip du patron des véhicules électriques Tesla était plutôt d’ordre commercial.
Sans aucune apparition publique, ni publication de messages sur sa plateforme X, le PDG de la firme Tesla a voyagé incognito d’Austin à Lisbonne à bord d’un jet privé. Il a effectué un petit crochet par Porto, indiquent les données issues des sites Web de suivi aérien retraçant les déplacements des milliardaires du monde entier.
Les médias au Portugal ont aussitôt commenté ce « voyage surprise », en estimant qu’Elon Musk avait des vues sur la première réserve de lithium d’Europe qui est détenue par le pays. Et ce n’est un secret pour personne : le constructeur de voitures électriques Tesla est un grand consommateur de ce minerai indispensable à la fabrication en série des batteries et donc des véhicules à propulsion électrique. L’entreprise annonçait déjà fin juin avoir signé un nouveau contrat avec une société chinoise, pour acquérir 300 000 tonnes du précieux métalloïde.
Le Portugal dispose de sites d’extraction du lithium opérationnelsLes autres projets d’exploitation des gisements du lithium dans l’UE tournent au ralenti. La Serbie comptait sur l'Union européenne pour investir deux milliards d’euros afin de délivrer, avec ses mines de lithium, plus d’un million de batteries par an. Mais à la suite d’une contestation massive de la population, qui menaçait la paix sociale dans la région, le projet a été finalement mis en pause. Mais pas totalement enterré, puisqu’il reprend de plus belle depuis juin.
L’Allier, un département du centre de la France, prévoie la production de 700 000 batteries par an, avec des sites d'extraction d’un lithium abondant dans la région. Le projet a suscité les inquiétudes de la population locale sur les conséquences environnementales qu’engendrerait l’exploitation du minerai. Le projet émergera en 2028, laissant entre temps l’industrie européenne des véhicules électriques dépendante à hauteur de 90 % du lithium australien, chinois et chilien.
Souveraineté lithium contre enjeux environnementauxPlusieurs études contradictoires estiment que la fabrication des batteries représente 40 % de l'empreinte environnementale d'un véhicule électrique. Et l’idée qui domine actuellement en Europe serait de pouvoir décarboner les processus de fabrication des batteries qui amoindrissent, de facto, la portée écologique des voitures électriques.
L’Hexagone estime, en revanche, que la « dette carbone » de la production des véhicules neufs électriques pourrait aisément être compensée. La France argumente que, plus les citoyens se déplaceront en électrique, moins ils pollueront. L’Hexagone compte aussi sortir des énergies fossiles en développant de nouvelles centrales nucléaires. Seule ombre au tableau de cette transition énergétique qui serait capable de préserver le climat : ces nouveaux réacteurs ne seront peut-être pas opérationnels avant 10 ou 15 ans.
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