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By RFI
Chaque jour, un invité, spécialiste ou acteur de l’événement, vient commenter l’actualité internationale sur RFI au micro du présentateur de la tranche de la mi-journée.
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Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s'exprime ce vendredi à la tribune de la 79ᵉ Assemblée générale des Nations unies. Et ce, alors que les affrontements montent crescendo entre Israël et le Hezbollah dans le sud du Liban, avec le risque certain d’un embrasement généralisé au Proche-Orient. Les appels au cessez-le-feu fusent tous azimuts sans succès pour l'instant. Faut-il craindre une escalade de ce conflit et que risque Netanyahu ? Analyse du journaliste et historien Dominique Vidal.
Il n'aura fallu que quelques heures au gouvernement israélien pour écarter l'idée d'un cessez-le-feu au Liban. Il avait été proposé ce mardi 25 septembre en marge de l'Assemblée générale des Nations unies par plusieurs pays, dont la France et les États-Unis. De son côté, l'État hébreu continuera de combattre le Hezbollah « de toutes ses forces », selon le ministre des Affaires étrangères. Entretien avec Ziad Majed, politologue, professeur et directeur du programme des études du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris.
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L'armée israélienne poursuit ses bombardements intenses sur le Liban, tandis que le Hezbollah a visé ce mercredi pour la première fois la ville israélienne de Tel Aviv. L'aggravation du conflit suscite l'inquiétude d'une grande partie de la communauté internationale, avec la crainte d'un embrasement plus vaste impliquant l'Iran. Entretien avec le spécialiste de l’Iran Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite au CNRS.
Bernard Hourcade est l'auteur de Iran. Paradoxes d’une nation (CNRS éditions)
Israël continue ses bombardements meurtriers contre des cibles du Hezbollah au Liban. Les autorités dénoncent des frappes qui ne visent pas que le mouvement islamiste, mais aussi les civils, plus de 550 morts dont cinquante enfants. Des dizaines de milliers de personnes ont été obligées de fuir leurs logements, en un jour, la guerre de basse intensité des onze derniers mois s’est transformée en une confrontation de haute intensité. Entretien avec le secrétaire général adjoint de l'ONU, Jorge Moreira da Silva.
La tension monte encore au Proche-Orient en dépit des multiples appels à la retenue de la communauté internationale. Les échanges de tirs ont gagné en intensité depuis la vague d'explosions spectaculaires des appareils de transmission du Hezbollah qui a fait 39 morts et 2 931 la semaine dernière. Des dizaines de morts et des centaines de blessés dans les frappes israéliennes sur le sud du Liban ce lundi matin 23 septembre, le plus lourd bilan en près d'un an de violences. Cette escalade militaire fait redouter une guerre plus large et la question occupera une bonne partie de l'Assemblée générale de l'ONU cette semaine. L’analyse de Frédéric Charillon, professeur des universités en science politique, ancien directeur de l’Irsem.
Frédéric Charillon est l'auteur de Guerres d’influence (éditions Odile Jacob)
Aujourd'hui, une élection régionale cruciale se tient en Allemagne : celle du parlement du Land de Brandebourg, aux portes de Berlin. Ce territoire, symbolique pour le Premier ministre social-démocrate Olaf Scholz, est situé dans l'ancienne RDA. Les sondages annoncent l'extrême droite (AfD) en tête, avec une légère avance sur les sociaux-démocrates, actuellement au pouvoir dans la région. Après deux récentes victoires dans d'autres régions de l'ex-Allemagne de l'Est, l'AfD pourrait confirmer son ascension dans ce bastion historique. Entretien avec Frank Baasner, co-directeur du forum pour l’avenir franco-allemand.
Des dizaines de membres du Hezbollah éliminés, tués cette semaine par Israël avec l'explosion des bipers, des talkies-walkies et une frappe qui a tué au moins deux hauts commandants militaires du mouvement chiite libanais vendredi 20 septembre. Le Hezbollah a-t-il aujourd'hui encore les moyens de faire la guerre à Israël ? Entretien avec Joseph Bahout, politologue à l'université américaine de Beyrouth.
RFI : Est-ce que le haut-commandement militaire du Hezbollah est décapité, ou est en tout cas durement touché ?
Joseph Bahout : Le Hezbollah prend des coups depuis un moment qui, je pense, sont très forts et très nuisibles pour son organigramme et son organisation. Quant à savoir précisément ce que cela veut dire en termes de vulnérabilité pour le parti, en termes de dommages, je crois qu'il faut vraiment avoir beaucoup plus de renseignements.
Mais ce qui est sûr aujourd'hui, c'est qu'il y a un dommage physique, organisationnel et probablement moral. D’abord parce que le parti voit son image de force et d'invulnérabilité, qui a été établie auprès de sa base depuis un moment, très sérieusement écornée. Et puis aujourd'hui, le parti chiite, stratégiquement, n'a pas beaucoup de marge de manœuvre pour répondre à tout cela. Il ne veut pas aller vers une guerre totale, donc une riposte très forte qui serait à la hauteur des coups qu'il prend, et qui risquerait de l'entraîner justement dans cette guerre totale. Peut-être que le Premier ministre israélien Netanyahu la veut, mais lui ne la veut pas. Et ne rien faire, ou faire quelque chose en dessous du seuil qui serait capable de rétablir sa dissuasion, serait perçue, en partie par sa base et par ses adversaires, comme une sorte de reddition ou d'incapacité à répondre.
Donc, je crois que le Hezbollah va continuer à prendre des coups pendant un moment. C'est d'ailleurs aujourd'hui la stratégie israélienne : porter des coups très forts qui ne sont pas des coups de guerre classique, conventionnelle, mais des coups de guerre du renseignement. Il faut s’attendre à probablement encore plus d'assassinats ciblés, de destruction de dépôts d'armes du Hezbollah, peut-être aussi sur ses centres de commandement et de contrôle.
On est donc dans une guerre d'usure, mais qui prend une ampleur très forte, avec peut-être, dans le calcul israélien, la volonté de faire plier le parti, et de le pousser à accepter un cessez-le-feu ou une solution négociée au Sud-Liban, la région située au nord d'Israël, qui n'est pas à l'avantage du parti, et qui signera probablement un peu son recul sur la scène régionale et libanaise.
Vous parliez « d'une éventuelle riposte » du Hezbollah. Est-ce qu'il a encore aujourd'hui ne serait-ce que les moyens pour une éventuelle riposte ?
Je crois que oui. Mais là, encore une fois, il faut vraiment être dans le monde du renseignement, savoir ce qu'il a exactement en stock, etc. Ce qui est sûr, c'est que sa capacité de feu conventionnelle, c'est-à-dire ses fameux missiles de précision, ne sont pas touchés. Il peut toujours les tirer, mais ça ne veut pas dire grand-chose. Ce qui est important à savoir, c'est si le cerveau du Hezbollah, en tenant compte des quinze cadres qui ont été éliminés vendredi 20 septembre, le chef d'état-major il y a deux mois, l'affaire des bipers, etc., est-ce qu'aujourd'hui, ce « cerveau » est capable de rentrer dans une guerre ?
Il est capable aujourd'hui de tirer sur Israël, à Tel Aviv. Il peut faire des dégâts considérables. Mais ça restera une bravade sans suite s'il n'est pas capable ensuite de mener une vraie guerre en l'absence de ce qu'on ne sait pas encore, à savoir d’une bonne partie de son organigramme militaire, de renseignement ? On sait qui est mort au sein du Hezbollah, on sait qui a été atteint, mais on ne sait pas qui peut les remplacer, s'ils sont remplaçables, s'ils sont déjà remplacés.
L'autre question, c'est de savoir si le Hezbollah peut aujourd'hui rendre des coups de la même nature. Est-ce qu'il est capable aujourd'hui de cibler des rangs équivalents dans l'armée israélienne, d'éliminer des commandants dans le corps militaire et sécuritaire israélien, de frapper le système de communication israélien, cyber ou autre, etc. ? Ce sont les vraies questions aujourd'hui. La question n'est pas militaire.
Il y a quand même des lignes qui ont été franchies ces derniers jours pour le Hezbollah ?
À part le côté militaire et sécuritaire, c'est-à-dire les personnalités ciblées, la ligne qui est franchie et qui est très difficile à accepter pour le mouvement chiite libanais, c'est celle d'un bombardement dans la banlieue sud. Le Hezbollah a toujours dit qu'il acceptait les règles d'engagement, même des coups très forts peuvent être échangés au sud ou ailleurs. Mais toucher la banlieue sud de Beyrouth, qui est le fortin civil du Hezbollah (c'est là que vivent les familles, c’est en plein Beyrouth), ça, c'est pour lui une ligne rouge.
Le problème, c'est que cette ligne rouge a été atteinte il y a deux mois, lorsque Israël avait éliminé Fouad Choqr dans un raid ciblé, dans le sud de Beyrouth. Le Hezbollah a répondu, mais sa réponse a pris un mois à se développer, et elle était en dessous de ce que la plupart des gens acceptaient ou attendaient.
Aujourd'hui, il y a un deuxième franchissement de cette ligne rouge de façon plus forte. Il y a quand même un bâtiment entier, de huit étages, qui a été démoli, un autre immeuble qui est pratiquement par terre, avec 30 morts annoncés ce 21 septembre. En plus des quinze chefs militaires du Hezbollah, il y a quinze civils qui ont probablement été tués ou blessés. Ça, dans le lexique traditionnel du Hezbollah, c'était une ligne rouge absolue, et qui entraînerait, d'après ce qu'il disait dans le temps, une frappe sur Tel-Aviv, sur Haïfa, etc. Aujourd'hui, on ne sait pas si le parti va répondre de cette façon.
Il y a une inquiétude des Libanais aujourd'hui ?
Oui, Beyrouth est très tendue, le pays est très inquiet. D'abord, il était très inquiet depuis huit mois. On vit dans une sorte de yoyo, est-ce qu'on bascule dans la guerre, ou est-ce qu'on continue dans cette sorte de drôle de guerre avec des échanges de coups feutrés. Depuis l'opération des pagers, il y a une inquiétude qui est très forte, il y a presque même un sentiment de vulnérabilité dans la société, dans des segments qui n'ont rien à voir avec le Hezbollah.
On se demande si les panneaux solaires ne vont pas exploser, si notre téléphone portable ne va pas nous jouer un tour, etc. Il y a une sorte d'angoisse diffuse et il y a le fait aussi de savoir si aujourd'hui le Hezbollah, qui est quand même un énorme appareil sociologique, en plus d'être un appareil militaire, qui vit dans la société avec tout le monde, ne va pas non plus être exposé à des coups israéliens touchant des gens qui n'ont rien à voir avec tout ça. En plus de l'angoisse, évidemment, de voir la guerre, la vraie guerre, s'ouvrir, c'est-à-dire la guerre du type 2006, du type 1982 avec une invasion israélienne qui mettrait par terre ce qui reste de l'économie et du social libanais, qui est très endommagé depuis un moment.
C’est toujours la consternation après la vague d'explosions mardi 17 et mercredi 18 septembre de bipeurs et de talkies-walkies, piégés par Israël pour viser des membres du Hezbollah. L'ONU et Washington ont mis en garde contre une « escalade » après cette attaque sans précédent qui a encore ravivé les craintes d'un embrasement du Proche-Orient. Les libanais s’interrogent sur l'impuissance des États-Unis à influencer la stratégie israélienne pour avancer vers au moins un apaisement. Entretien avec Philip Golub, professeur de relations internationales à l’université américaine de Paris.
RFI : Le Hezbollah a lancé des dizaines de roquettes vers le nord d'Israël. Le mouvement libanais dit avoir visé trois sites militaires, sa première réaction après la série d'explosions simultanées de bipers mardi et de talkies-walkies le lendemain. Ces attaques, imputées à l'État d'Israël, ont fait 37 morts et 3 000 blessés, essentiellement parmi les membres du Hezbollah. Le chef du mouvement a reconnu jeudi que son organisation avait reçu un coup sévère, mais a aussi promis de riposter. Ainsi, la tension ne retombe pas, loin de là, et le grand allié américain d'Israël s'est contenté de répéter qu'il n'était pas au courant de cette opération absolument inédite. Est-ce que ça vous semble possible que les services américains n'aient pas eu connaissance de tout cela ?
Oui, tout à fait. Depuis le début de la guerre à Gaza, les dirigeants israéliens maintiennent à la fois des contacts étroits avec les États-Unis et les services américains, mais en même temps organisent leurs opérations de façon autonome. Il me parait tout à fait possible que les États-Unis n'aient pas été au courant de l'opération. En tout cas, pas en temps réel.
Aujourd'hui, la tension augmente encore, avec le risque de déplacer le conflit de Gaza vers le nord d'Israël. Les tirs étaient déjà quasiment quotidiens, la tension s'accentue encore. Le secrétaire d'État américain est en ce moment à Paris, pour une réunion qui est consacrée justement au Proche-Orient, lui qui a déjà effectué de nombreuses visites dans la région sans aucun résultat. Est-ce que c'est par manque de volonté politique ou par manque de leviers ?
Les deux explications sont appropriées. Au tout début de la guerre de Gaza, le jour après le 7 octobre, le président américain Joe Biden a publiquement enjoint son allié israélien à ne pas commettre les mêmes erreurs que les États-Unis après le 11 septembre 2001 et de ne pas réagir avec de la rage, mais avec de la raison. Donc, de ne pas étendre la guerre au Liban. Car, peu après le jour qui a suivi l'attaque du 7 octobre, il y a eu des voix influentes au sein de l'administration du gouvernement Netanyahu pour étendre la guerre tout de suite en direction du Liban et contre le Hezbollah en particulier.
Les États-Unis, depuis un an, démontrent à la fois une incapacité et un manque de volonté à transformer la situation sur le terrain, ils n'ont pas utilisé le seul levier à leur disposition pour changer la politique israélienne et mener à des négociations et la libération des otages. À savoir un embargo sur les armes ou une limitation très stricte de l'envoi d'armes en direction d'Israël. Et ce, pour des raisons qui ont trait à la fois à l'engagement personnel du président actuel des États-Unis envers Israël, mais aussi au soutien politique très puissant dont dispose le gouvernement Netanyahu parmi les forces de la droite républicaine aux États-Unis.
Donc, il y a des raisons de politique intérieure et des raisons d'engagement personnel du président qui expliquent le manque de volonté et le manque de moyens, de leviers. Parce que, si la volonté n'est pas là, le levier n'est pas là.
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Il faut rappeler que le contexte est particulier aux États-Unis, le mandat de Joe Biden touche à sa fin. Dans le Wall Street Journal, des responsables américains reconnaissent, après avoir expliqué le contraire pendant des semaines et des semaines, qu'il ne sera pas possible de parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza avant la fin de ce mandat. C'est un aveu d'échec pour le président américain sortant ?
Je pense que oui. Cela souligne le fait que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est en train d'instrumentaliser cette situation de la transition en cours à Washington pour pouvoir agir avec une grande impunité par rapport à l'allié américain. Dans les semaines à venir, je pense que l'on verra une intensification des combats et possiblement une expansion régionale de la guerre.
Donc le fait que les États-Unis soient en campagne en ce moment pour la présidentielle du 5 novembre, cela a une incidence forte selon vous sur cette situation, sur cette impasse ?
C'est une incidence dans la mesure où Netanyahu pense qu'il allait couder plus franche, les mains plus libres actuellement qu'avant, même s'il avait déjà avant les mains relativement libres par rapport au grand allié américain. Mais là, étant donné le fait que le président actuel est en instance de départ et que l'élection n'a pas eu lieu, Netanyahu et son administration semblent estimer qu'ils ont une fenêtre d'opportunité pour faire ce qu'ils n'ont pas pu faire au lendemain du 7 octobre au Liban vis-à-vis du Hezbollah.
Est-ce que c'est vraiment le cas ? Est-ce que l'administration israélienne a effectivement davantage de marge de manœuvre en ce moment, pendant la campagne électorale aux États-Unis ?
Par rapport aux États-Unis, oui. Par rapport à la situation globale, stratégique d'Israël, peut-être pas. L'armée israélienne, les forces de défense israéliennes sont, d'après tous les rapports que l'on peut lire, en état de fatigue importante. Les réservistes, en particulier, ont été sur-utilisés dans la bande de Gaza. La situation politique intérieure en Israël ne s'est pas améliorée. Les divisions sont de plus en plus profondes au sein d'Israël et c'est probablement l'une des raisons – ce n'est pas la seule raison, mais une des raisons – qui expliquerait que Netanyahu veuille étendre le front de la guerre pour ne pas se confronter la situation politique intérieure israélienne. Au moment où la guerre sera terminée, la confrontation sera sans doute très grave pour lui.
Du côté des États-Unis, a priori, si Donald Trump remporte la présidentielle, il n'y aura pas de changement de ligne. Qu'est-ce qui pourrait se passer si kamala Harris devenait présidente des États-Unis ?
On est là dans le domaine des suppositions plutôt que des réalités. Nous ne savons pas exactement. D'après les déclarations liminaires de Kamala Harris au cours des dernières semaines et des derniers mois, je pense qu'il y aura une réorientation limitée de la politique américaine vis-à-vis du conflit à Gaza, mais aussi du Moyen-Orient en général. Les conseillers les plus influents de Kamala Harris en politique internationale – je pense à Philip Gordon, en particulier – sont des réalistes en politique internationale qui ont une optique sur le conflit moyen-oriental qui serait plus alignée, par exemple, sur celle de Barack Obama, et donc plus équilibrée que celle d'aujourd'hui et des administrations précédentes.
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Le Premier ministre libanais demande aux Nations unies de stopper la guerre technologique menée par Israël contre son pays. Cet appel a été lancé après deux séries d'explosions au Liban, des bipeurs piégés mardi 17 septembre et des talkie-walkies mercredi 18 septembre, qui ont fait 37 morts et plus de 3 500 blessés, dont de nombreux membres du Hezbollah.
L'opération menée par Israël est spectaculaire et a des effets importants en terme d'image et de peur. Quelle est concrètement la stratégie israélienne concernant le Hezbollah ? Éléments de réponse avec le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense Nationale.
C'est la sidération au Liban au lendemain d'explosions simultanées des bipeurs utilisés par le Hezbollah. Les appareils auraient été trafiqués par des agents israéliens avant qu'ils n'arrivent dans le pays. Au moins 12 morts et près de 2 800 ont été blessés dans plusieurs régions. L’Iran accuse Israël d’avoir commis une « tuerie de masse » et le Hezbollah a promis que l'État hébreu recevra « son juste châtiment ». L'ONU dénonce une escalade extrêmement inquiétante dans un contexte de tensions extrêmes. Entretien avec Joseph Bahout, professeur de sciences politiques, directeur de l'Institut Issam Farès à l'Université américaine de Beyrouth.
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