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Égypte des pharaons, Paris du XVIIIème siècle ou civilisations pré-hispaniques… Depuis quelques années, une nouvelle discipline scientifique intéresse de plus en plus de musées et de chercheurs : l'archéologie des paysages sonores. C'est la spécialité de notre invitée aujourd'hui.
Ex-mécanicienne d’hélicoptère au sein de l’armée, docteure en musicologie, spécialiste des musiques militaires, à la trentaine, Mylène Pardoen a relevé le défi d’inventer le métier qui lui permet de nourrir sa passion de toujours : le son, sa matière première. En effet, Mylène Pardoen est à l'origine d'une nouvelle discipline scientifique : l'archéologie du paysage sonore - à ne pas confondre avec l’archéologie musicale qui existe, elle, depuis le XIXème siècle.
Aujourd’hui, Mylène Pardoen est donc ingénieure de recherche au CNRS et archéologue du patrimoine sonore, Care d'Or 2023, lauréate du concours HériTech 2023, Geste d'Argent 2021, Prix Suzanne Srodogora 2021, Médaille de cristal du CNRS 2020 ; archéologue du paysage sonore à la Maison des sciences de l'Homme Lyon Saint-Étienne, créatrice et coordinatrice des projets Bretez et Esphahitos, ainsi qu’experte auprès du chantier scientifique CNRS et ministère de la Culture pour la restauration de Notre-Dame de Paris.
L'archéologie du paysage sonore est «la science permettant une reconstruction, une restitution d’un environnement sonore dans un espace spatio-temporel donné». Ce n’est pas de l’habillage sonore (sound design) mais bien «une restitution qui s’appuie sur des sources historiques sérieuses et nombreuses», explique-t-elle. Elle a, par exemple, reconstitué la vie sonore du chantier de construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris vers 1170 lors de l'élévation du chevet, à écouter ici.
Un peu plus au nord de Notre-Dame, en Seine-Saint-Denis, ce sont les Jeux Olympiques qui sont au cœur d'un projet de restitution sonore. L’Établissement public territorial Plaine Commune a imaginé un parcours de 10 km jonché de stations d'écoute pour raconter le territoire par le son et garder la mémoire des Jeux. Nicolas Dabre, chef de projet Animation territoriale de Plaine Commune, et Emily Jokiel, réalisatrice sonore chargée des captations, présentent le projet, au micro de Raphaëlle Pluskwa.
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Égypte des pharaons, Paris du XVIIIème siècle ou civilisations pré-hispaniques… Depuis quelques années, une nouvelle discipline scientifique intéresse de plus en plus de musées et de chercheurs : l'archéologie des paysages sonores. C'est la spécialité de notre invitée aujourd'hui.
Ex-mécanicienne d’hélicoptère au sein de l’armée, docteure en musicologie, spécialiste des musiques militaires, à la trentaine, Mylène Pardoen a relevé le défi d’inventer le métier qui lui permet de nourrir sa passion de toujours : le son, sa matière première. En effet, Mylène Pardoen est à l'origine d'une nouvelle discipline scientifique : l'archéologie du paysage sonore - à ne pas confondre avec l’archéologie musicale qui existe, elle, depuis le XIXème siècle.
Aujourd’hui, Mylène Pardoen est donc ingénieure de recherche au CNRS et archéologue du patrimoine sonore, Care d'Or 2023, lauréate du concours HériTech 2023, Geste d'Argent 2021, Prix Suzanne Srodogora 2021, Médaille de cristal du CNRS 2020 ; archéologue du paysage sonore à la Maison des sciences de l'Homme Lyon Saint-Étienne, créatrice et coordinatrice des projets Bretez et Esphahitos, ainsi qu’experte auprès du chantier scientifique CNRS et ministère de la Culture pour la restauration de Notre-Dame de Paris.
L'archéologie du paysage sonore est «la science permettant une reconstruction, une restitution d’un environnement sonore dans un espace spatio-temporel donné». Ce n’est pas de l’habillage sonore (sound design) mais bien «une restitution qui s’appuie sur des sources historiques sérieuses et nombreuses», explique-t-elle. Elle a, par exemple, reconstitué la vie sonore du chantier de construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris vers 1170 lors de l'élévation du chevet, à écouter ici.
Un peu plus au nord de Notre-Dame, en Seine-Saint-Denis, ce sont les Jeux Olympiques qui sont au cœur d'un projet de restitution sonore. L’Établissement public territorial Plaine Commune a imaginé un parcours de 10 km jonché de stations d'écoute pour raconter le territoire par le son et garder la mémoire des Jeux. Nicolas Dabre, chef de projet Animation territoriale de Plaine Commune, et Emily Jokiel, réalisatrice sonore chargée des captations, présentent le projet, au micro de Raphaëlle Pluskwa.
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