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Selon une étude publiée récemment par le Bureau kényan des statistiques, la viande a généré près de 304 milliards de shillings kényans, soit environ 225 millions d’euros en 2023. La consommation de viande ne cesse d’augmenter, bien que les prix soient en hausse.
De notre correspondante à Nairobi,
Le Kenya a produit environ 557 000 tonnes de viande en 2023, soit une hausse de près de 20 % par rapport à l’année précédente. Un record. 65 % de cette viande est consommée localement, selon le Bureau kényan des statistiques. Le poulet reste la protéine préférée des Kényans, mais la viande rouge s’invite de plus en plus dans les assiettes. Sa consommation a augmenté de plus de 23 % en 2023, par rapport à l’année précédente.
À lire aussiKenya: face à la sécheresse, la vie pastorale en danger [2/2]
Consommation tirée par l’urbanisationCette hausse de la consommation de viande est d’autant plus remarquable que les prix, eux aussi, augmentent : plus 29 % sur ces cinq dernières années. Selon un rapport du bureau export du ministère néerlandais de l’Agriculture, le marché kényan est en pleine expansion grâce notamment à l’urbanisation, tirée par les deux grandes villes du pays : Nairobi et Mombasa. En 2019, 300 000 tonnes de viande manquaient pour répondre aux besoins nationaux.
L’un des principaux enjeux reste celui de la structuration de la filière, poursuit l’enquête néerlandaise. Études de marché, abattoirs, chaîne du froid, restent encore de véritables défis. Mais le ministère néerlandais y voit une belle opportunité d’investissement.
Vers l’exportationD’autant que la filière du bétail kényan se porte bien. Le nombre de têtes continue d’augmenter malgré les défis climatiques que rencontre le pays. 80 millions d'animaux ont été abattus en 2023, contre 66 millions en 2020.
Certains acteurs se sont même lancés dans l’exportation de viande. C’est le cas de la Commission kényane de la viande, le plus important abattoir du Kenya et de la Corne. Elle exporte 500 tonnes de viande de chèvre, de mouton et de bœuf par an. Ses principaux marchés se trouvent en Afrique comme l’Égypte, le Soudan, la Tanzanie ou encore le Liberia. La Commission kényane de la viande vend aussi au Proche-Orient et même en Malaisie.
À écouter dans Le débat du jourFaut-il arrêter de manger de la viande ?
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Selon une étude publiée récemment par le Bureau kényan des statistiques, la viande a généré près de 304 milliards de shillings kényans, soit environ 225 millions d’euros en 2023. La consommation de viande ne cesse d’augmenter, bien que les prix soient en hausse.
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Le Kenya a produit environ 557 000 tonnes de viande en 2023, soit une hausse de près de 20 % par rapport à l’année précédente. Un record. 65 % de cette viande est consommée localement, selon le Bureau kényan des statistiques. Le poulet reste la protéine préférée des Kényans, mais la viande rouge s’invite de plus en plus dans les assiettes. Sa consommation a augmenté de plus de 23 % en 2023, par rapport à l’année précédente.
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Consommation tirée par l’urbanisationCette hausse de la consommation de viande est d’autant plus remarquable que les prix, eux aussi, augmentent : plus 29 % sur ces cinq dernières années. Selon un rapport du bureau export du ministère néerlandais de l’Agriculture, le marché kényan est en pleine expansion grâce notamment à l’urbanisation, tirée par les deux grandes villes du pays : Nairobi et Mombasa. En 2019, 300 000 tonnes de viande manquaient pour répondre aux besoins nationaux.
L’un des principaux enjeux reste celui de la structuration de la filière, poursuit l’enquête néerlandaise. Études de marché, abattoirs, chaîne du froid, restent encore de véritables défis. Mais le ministère néerlandais y voit une belle opportunité d’investissement.
Vers l’exportationD’autant que la filière du bétail kényan se porte bien. Le nombre de têtes continue d’augmenter malgré les défis climatiques que rencontre le pays. 80 millions d'animaux ont été abattus en 2023, contre 66 millions en 2020.
Certains acteurs se sont même lancés dans l’exportation de viande. C’est le cas de la Commission kényane de la viande, le plus important abattoir du Kenya et de la Corne. Elle exporte 500 tonnes de viande de chèvre, de mouton et de bœuf par an. Ses principaux marchés se trouvent en Afrique comme l’Égypte, le Soudan, la Tanzanie ou encore le Liberia. La Commission kényane de la viande vend aussi au Proche-Orient et même en Malaisie.
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