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Nous vivons aujourd’hui dans un monde toujours plus instable et imprévisible, avec des méga-feux, des inondations monstres, des crises géopolitiques, sociales, commerciales… Et face à cela, la robustesse du vivant – c’est-à-dire des plantes, des animaux – pourraient nous inspirer. C’est l’idée transversale mise en avant par le biologiste français Olivier Hamant.
Olivier Hamant, qui dirige notamment l’Institut Michel Serre, explique que nous avons, depuis des décennies, optimisé absolument tous nos systèmes : économiques, sociaux, informatiques, agricoles, écologiques. Pour être efficace avec le moins de moyens possible, nous avons tout rationalisé, uniformisé, standardisé. Dans le monde actuel, et à venir, où les fluctuations (climatiques mais pas seulement) sont beaucoup plus grandes, cela nous fragilise.
En quoi les animaux ou les plantes font-ils différemment ?
Beaucoup de systèmes vivants, selon Olivier Hamant, tirent leur robustesse du fait d’avoir des redondances, des lenteurs, des incohérences, de l'hétérogénéité. Cela met du jeu dans les rouages, qui leur permet de s’adapter et de vivre avec les forts aléas. C’est le roseau qui ploie mais ne rompt pas. C’est l’arbre qui stocke du sucre pendant des années au cas où il ait à se refaire une santé s’il est blessé par la foudre ou par un coup de hache. Ce sont les plantes qui fabriquent leurs fleurs toutes de la même forme, mais par une multiplicité de chemins différents. Il s'agit ainsi de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Ce basculement du culte de la performance à la robustesse est déjà en cours, estime le chercheur.
On assiste en ce moment à un retour de bâton très fort en matière environnementale…
Olivier Hamant y voit le chant du cygne. Les voix de Trump, Musk et les autres ? Le chant d’un monde en train de s’effondrer. Pour le biologiste, les initiatives au service de la robustesse, et non de la performance, gagnent du terrain. Dans ce monde plus robuste, on a plus de liens sociaux les uns avec les autres, à l’échelle du territoire. C’est vrai aussi pour les entreprises et leurs fournisseurs. Le Covid-19 en a montré la nécessité. Des initiatives encore marginales ? Ces marges grossissent, répond Olivier Hamant. Elles atteindront, d'ici peu, la taille suffisante pour faire basculer le groupe.
À lire aussiLes émissions de CO2 des voyages d'affaires en baisse, mais des disparités persistent entre entreprises
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En quoi les animaux ou les plantes font-ils différemment ?
Beaucoup de systèmes vivants, selon Olivier Hamant, tirent leur robustesse du fait d’avoir des redondances, des lenteurs, des incohérences, de l'hétérogénéité. Cela met du jeu dans les rouages, qui leur permet de s’adapter et de vivre avec les forts aléas. C’est le roseau qui ploie mais ne rompt pas. C’est l’arbre qui stocke du sucre pendant des années au cas où il ait à se refaire une santé s’il est blessé par la foudre ou par un coup de hache. Ce sont les plantes qui fabriquent leurs fleurs toutes de la même forme, mais par une multiplicité de chemins différents. Il s'agit ainsi de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Ce basculement du culte de la performance à la robustesse est déjà en cours, estime le chercheur.
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