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Or
Un sommet inédit s'ouvre à New York, dédié au rat. Sale et vecteur de maladie, il grouille et pullule. La mégalopole américaine entend s'en débarrasser. Eric Adams, le maire de New York, a d'ailleurs déclaré qu'il détestait les rats. Pourtant ce rongeur peut rendre de grands services à l'homme et à l'environnement. Il est donc temps de le réhabiliter.
Il y a du chemin à parcourir car c'est vrai que sa prolifération inquiète, d'autant plus que le rat renvoie à l'imaginaire de la peur, des ténèbres. Jakarta, la capitale Indonésienne, a même mis sa tête à prix : récompense d'1,5 euro par rongeur attrapé.
À Paris, on estime qu'il y a deux rats par habitant. L'objectif est donc de ramener ce chiffre à un pour un, car c'est bien le surnombre qui est source de problèmes : risques de maladie, souvenez-vous de la peste bubonique qui décima une grande partie de la population européenne au 14ᵉ siècle, dommages aux stocks alimentaires, grignotage de fils et de câbles qui peuvent provoquer des incendies.
Utile pour l'environnementLes rats sont parmi les meilleurs assistants des éboueurs. Un seul d'entre eux mange une dizaine de kilos de déchets par an, même ceux qui sont parfois difficiles à recycler. Sachant qu’il y a environ 4 millions de rats à Paris, cela représente environ 40 000 tonnes de déchets qui finissent dans leurs estomacs.
À lire aussiLe rat des villes: nature et histoire d'un mal-aimé
On dit également que le rat est aux égouts, ce que la truite est à la rivière : un indicateur de bonne santé.
En clair, si on observe des rats se balader à la surface, c'est qu'il y a un problème quelque part. Soit dans les égouts, avec une fuite de gaz par exemple, soit dans la rue, avec des déchets qui s'accumulent.
Mais le rat ne fait pas uniquement office de thermomètre, il participe également de l'entretien du réseau en débouchant certaines canalisations.
Un animal intelligent, curieux, agile avec un excellent odorat.Son odorat rend de grands services à l'homme. Au Cambodge et au Mozambique, des rats ont été utilisés pour le déminage. L'un d'eux, Magawa, a même reçu une médaille d'or en 2020 pour services rendus à la Nation.
En Tanzanie, l'ONG belge Apopo, entraine des rats à repérer les survivants en cas de séisme. Leur flair et leur petite taille leur permettent en effet de passer sous les décombres, là où des chiens ne le pourraient pas. Enfin, toujours en Tanzanie, des rats sont utilisés pour détecter la tuberculose dans des échantillons de crachat humain avec une plus grande précision que les méthodes de laboratoires. Sans faire l'éloge du rat, il est donc temps de reconnaitre leur utilité.
À lire aussi«Les rats sont entrés dans Paris» par Olivier Thomas
Un sommet inédit s'ouvre à New York, dédié au rat. Sale et vecteur de maladie, il grouille et pullule. La mégalopole américaine entend s'en débarrasser. Eric Adams, le maire de New York, a d'ailleurs déclaré qu'il détestait les rats. Pourtant ce rongeur peut rendre de grands services à l'homme et à l'environnement. Il est donc temps de le réhabiliter.
Il y a du chemin à parcourir car c'est vrai que sa prolifération inquiète, d'autant plus que le rat renvoie à l'imaginaire de la peur, des ténèbres. Jakarta, la capitale Indonésienne, a même mis sa tête à prix : récompense d'1,5 euro par rongeur attrapé.
À Paris, on estime qu'il y a deux rats par habitant. L'objectif est donc de ramener ce chiffre à un pour un, car c'est bien le surnombre qui est source de problèmes : risques de maladie, souvenez-vous de la peste bubonique qui décima une grande partie de la population européenne au 14ᵉ siècle, dommages aux stocks alimentaires, grignotage de fils et de câbles qui peuvent provoquer des incendies.
Utile pour l'environnementLes rats sont parmi les meilleurs assistants des éboueurs. Un seul d'entre eux mange une dizaine de kilos de déchets par an, même ceux qui sont parfois difficiles à recycler. Sachant qu’il y a environ 4 millions de rats à Paris, cela représente environ 40 000 tonnes de déchets qui finissent dans leurs estomacs.
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On dit également que le rat est aux égouts, ce que la truite est à la rivière : un indicateur de bonne santé.
En clair, si on observe des rats se balader à la surface, c'est qu'il y a un problème quelque part. Soit dans les égouts, avec une fuite de gaz par exemple, soit dans la rue, avec des déchets qui s'accumulent.
Mais le rat ne fait pas uniquement office de thermomètre, il participe également de l'entretien du réseau en débouchant certaines canalisations.
Un animal intelligent, curieux, agile avec un excellent odorat.Son odorat rend de grands services à l'homme. Au Cambodge et au Mozambique, des rats ont été utilisés pour le déminage. L'un d'eux, Magawa, a même reçu une médaille d'or en 2020 pour services rendus à la Nation.
En Tanzanie, l'ONG belge Apopo, entraine des rats à repérer les survivants en cas de séisme. Leur flair et leur petite taille leur permettent en effet de passer sous les décombres, là où des chiens ne le pourraient pas. Enfin, toujours en Tanzanie, des rats sont utilisés pour détecter la tuberculose dans des échantillons de crachat humain avec une plus grande précision que les méthodes de laboratoires. Sans faire l'éloge du rat, il est donc temps de reconnaitre leur utilité.
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