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Selon un rapport de l'Unicef paru mercredi, 6 millions d'enfants ont été affectés par le super typhon Yagi qui a ravagé l'Asie du Sud-Est ces derniers jours. La multiplication des phénomènes climatiques extrêmes, un peu partout sur la planète, nous rappelle une triste réalité : En cas de catastrophe, ce sont les enfants qui paient le plus lourd tribut.
Les enfants sont les principales victimes du réchauffement climatique. Et parmi eux, les enfants vulnérables sont encore plus affectés. Selon un rapport de la Banque mondiale paru au début du mois, 400 millions d'élèves ont vu leur classe fermer en raison de conditions météorologiques extrêmes depuis 2022. Mais quand un enfant d'un pays riche perd en moyenne 2 à 3 jours d'école par an, un enfant d'un pays à faible revenu en perd en moyenne 18.
Sans changement de trajectoire, les enfants défavorisés d'un pays comme le Brésil pourraient bientôt perdre 6 mois d'apprentissage par an en raison des canicules. Un constat qui ne surprend pas Camille Romain des Boscs, directrice de l'ONG World Vision France : « Dans les cas où ces épisodes climatiques extrêmes sont très violents, Il y a un déplacement des familles qui quittent ces zones qui sont devenues invivables. Il y a 110 millions de personnes aujourd'hui dans le monde qui sont déplacées à l'intérieur même de leur pays et du coup les enfants ne sont pas scolarisés. C'est un effet secondaire de ces épisodes climatiques qui a un impact très fort sur la scolarité des enfants ».
À lire aussiTyphon Yagi: plus de 500 personnes tuées en Birmanie, au Vietnam, au Laos et en Thaïlande
Le réchauffement climatique n'affecte pas seulement la scolarité des enfants.L'accès à la nourriture, à l'eau, aux soins, l'ensemble de leurs conditions de vie devient problématique. Selon World Vision France, 99% des décès liés au réchauffement climatique surviennent dans des pays en voie de développement et 80% de ces décès concernent des enfants. Et parmi ces enfants, il y a encore une sous-catégorie, les plus vulnérables des vulnérables : Les petites filles, qu'aucune injustice n'épargne.
« Quand les familles sont dans une extrême fragilité et vulnérabilité, le mariage est vu comme une source de revenu dans les zones où la dot est encore pratiquée. Et l'autre peine qui vient s'ajouter à cela, c'est que le mariage dans un certain nombre d'endroits est encore associé à la pratique de la mutilation génitale féminine. Nos équipes de World Vision l'ont constaté, notamment au Kenya. Les mariages des petites filles et les excisions ont augmenté suite aux sécheresses à répétition qu'il y a eu dans le pays », estime Camille Romain des Boscs, directrice de l'ONG World Vision France.
À lire aussiChangement climatique : l’Afrique de l’Est et australe entre intempéries et sécheresses
Selon l’Indice des risques climatiques pour les enfants, près d'un milliard d'entre eux, soit la moitié des enfants de la planète, vivent dans un pays classé à très haut risque en raisons des effets du changement climatique. Leur survie est donc directement menacée. Pour l'Unicef, la crise climatique engendre une crise des droits de l’enfant tels qu’ils ont été définis dans la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies. Et malheureusement, cette crise, ou plutôt ces crises ne font que commencer.
By RFISelon un rapport de l'Unicef paru mercredi, 6 millions d'enfants ont été affectés par le super typhon Yagi qui a ravagé l'Asie du Sud-Est ces derniers jours. La multiplication des phénomènes climatiques extrêmes, un peu partout sur la planète, nous rappelle une triste réalité : En cas de catastrophe, ce sont les enfants qui paient le plus lourd tribut.
Les enfants sont les principales victimes du réchauffement climatique. Et parmi eux, les enfants vulnérables sont encore plus affectés. Selon un rapport de la Banque mondiale paru au début du mois, 400 millions d'élèves ont vu leur classe fermer en raison de conditions météorologiques extrêmes depuis 2022. Mais quand un enfant d'un pays riche perd en moyenne 2 à 3 jours d'école par an, un enfant d'un pays à faible revenu en perd en moyenne 18.
Sans changement de trajectoire, les enfants défavorisés d'un pays comme le Brésil pourraient bientôt perdre 6 mois d'apprentissage par an en raison des canicules. Un constat qui ne surprend pas Camille Romain des Boscs, directrice de l'ONG World Vision France : « Dans les cas où ces épisodes climatiques extrêmes sont très violents, Il y a un déplacement des familles qui quittent ces zones qui sont devenues invivables. Il y a 110 millions de personnes aujourd'hui dans le monde qui sont déplacées à l'intérieur même de leur pays et du coup les enfants ne sont pas scolarisés. C'est un effet secondaire de ces épisodes climatiques qui a un impact très fort sur la scolarité des enfants ».
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Le réchauffement climatique n'affecte pas seulement la scolarité des enfants.L'accès à la nourriture, à l'eau, aux soins, l'ensemble de leurs conditions de vie devient problématique. Selon World Vision France, 99% des décès liés au réchauffement climatique surviennent dans des pays en voie de développement et 80% de ces décès concernent des enfants. Et parmi ces enfants, il y a encore une sous-catégorie, les plus vulnérables des vulnérables : Les petites filles, qu'aucune injustice n'épargne.
« Quand les familles sont dans une extrême fragilité et vulnérabilité, le mariage est vu comme une source de revenu dans les zones où la dot est encore pratiquée. Et l'autre peine qui vient s'ajouter à cela, c'est que le mariage dans un certain nombre d'endroits est encore associé à la pratique de la mutilation génitale féminine. Nos équipes de World Vision l'ont constaté, notamment au Kenya. Les mariages des petites filles et les excisions ont augmenté suite aux sécheresses à répétition qu'il y a eu dans le pays », estime Camille Romain des Boscs, directrice de l'ONG World Vision France.
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Selon l’Indice des risques climatiques pour les enfants, près d'un milliard d'entre eux, soit la moitié des enfants de la planète, vivent dans un pays classé à très haut risque en raisons des effets du changement climatique. Leur survie est donc directement menacée. Pour l'Unicef, la crise climatique engendre une crise des droits de l’enfant tels qu’ils ont été définis dans la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies. Et malheureusement, cette crise, ou plutôt ces crises ne font que commencer.

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