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Or


Pour la première fois, l'or a dépassé vendredi, la barre symbolique des 3 000 dollars l'once, avant de redescendre. Un cap franchit plus rapidement que ne l'avaient prédit les analystes. Donald Trump n' y est pas étranger.
L'or n'est pas une matière première comme une autre, c'est avant tout une valeur refuge, un investissement que font les particuliers, mais aussi les États quand les autres placements sont jugés trop hasardeux ou trop fragiles. L'or est en quelque sorte un indicateur de peur sur les marchés, il n'est pas étonnant donc qu'en 2025 le moteur de la hausse ait été la politique commerciale américaine.
À lire aussiLe marché de l'or bat des records
La simple possibilité que Donald Trump puisse décider de taxer l'or, même si cela n'a jamais été évoqué, a suffi à faire grimper les prix du métal précieux aux États-Unis. Et a même conduit les traders à déplacer leurs volumes d'or. Plus de 23 millions d'onces d'or ont afflué dans les dépôts de la bourse de New York (Comex) entre le jour de l'élection et le 12 mars.
Achat des banques centralesCette frénésie explique les prix actuels, mais pas seulement. La hausse dure en effet depuis 2023. Un des moteurs, c'est la méfiance des banques centrales à l'égard d'une trop forte dépendance au dollar américain. Elles ont compris avec l'invasion de l'Ukraine qu'elle pouvait subir le même sort que la banque centrale russe qui a vu ses avoirs en dollars détenus à l'étranger gelés.
À lire aussiL'or se vend et s'achète comme des petits pains
Depuis cette date, elles ont multiplié les achats. La banque centrale chinoise bien sûr, mais aussi d'autres : en 2024, celles de Pologne, d'Inde et de Turquie ont été les plus gros acheteurs d'or, selon le World Gold Council.
Contexte haussier à court termeÀ court terme, aucune accalmie n'est en vue sur le front des crises tarifaires, « les perspectives générales restent haussières » selon Saxo Bank. Ses analystes, mais aussi ceux de Bank of America, se projettent respectivement sur de nouveaux seuils à 3 300 dollars, voire 3 500 dollars.
Ce dernier scénario pourrait être atteint avec l'hypothèse d'une augmentation de 10 % des investissements dans le métal précieux, selon une note du 12 février de Bank of America, rapportée par l'agence Bloomberg.
By RFI5
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Pour la première fois, l'or a dépassé vendredi, la barre symbolique des 3 000 dollars l'once, avant de redescendre. Un cap franchit plus rapidement que ne l'avaient prédit les analystes. Donald Trump n' y est pas étranger.
L'or n'est pas une matière première comme une autre, c'est avant tout une valeur refuge, un investissement que font les particuliers, mais aussi les États quand les autres placements sont jugés trop hasardeux ou trop fragiles. L'or est en quelque sorte un indicateur de peur sur les marchés, il n'est pas étonnant donc qu'en 2025 le moteur de la hausse ait été la politique commerciale américaine.
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Achat des banques centralesCette frénésie explique les prix actuels, mais pas seulement. La hausse dure en effet depuis 2023. Un des moteurs, c'est la méfiance des banques centrales à l'égard d'une trop forte dépendance au dollar américain. Elles ont compris avec l'invasion de l'Ukraine qu'elle pouvait subir le même sort que la banque centrale russe qui a vu ses avoirs en dollars détenus à l'étranger gelés.
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Depuis cette date, elles ont multiplié les achats. La banque centrale chinoise bien sûr, mais aussi d'autres : en 2024, celles de Pologne, d'Inde et de Turquie ont été les plus gros acheteurs d'or, selon le World Gold Council.
Contexte haussier à court termeÀ court terme, aucune accalmie n'est en vue sur le front des crises tarifaires, « les perspectives générales restent haussières » selon Saxo Bank. Ses analystes, mais aussi ceux de Bank of America, se projettent respectivement sur de nouveaux seuils à 3 300 dollars, voire 3 500 dollars.
Ce dernier scénario pourrait être atteint avec l'hypothèse d'une augmentation de 10 % des investissements dans le métal précieux, selon une note du 12 février de Bank of America, rapportée par l'agence Bloomberg.

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