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Or
En août dernier, la Slovénie a été ravagée par des crues historiques. Deux jours de pluies torrentielles ont provoqué une brusque montée des nombreux cours d'eau et rivières. Les deux tiers du pays ont été inondés, les dommages colossaux. La Slovénie a reçu des fonds de l'Union Européenne afin de mener des travaux d'adaptation et ainsi rendre le pays moins vulnérable aux effets du changement climatique. Mais pour quel résultat ?
Rafael Skufza passe le balai sur la terrasse de son restaurant qui donne sur la rue principale de Prevalje, une petite ville de près de 7 000 habitants dans le nord de la Slovénie. L’intérieur sent la peinture fraiche. Les tables et chaises sont encore empilées dans un coin. « J’imagine qu’en arrivant, vous avez-vu la Meža ? Elle passe juste de l’autre côté de la rue », lance le sexagénaire en avançant dans la grande salle vide où résonnent nos pas.
« Eh bien au petit matin du 4 août de l’année dernière, une immense vague de cette rivière a traversé mon restaurant. Il avait beaucoup plus depuis deux jours. Les débris s’étaient accumulés sous le pont, juste à côté. Et quand l’eau ne pouvait plus passer en dessous, la rivière est sortie de son lit et la vague est arrivée. Elle a tout envahi, du sol au plafond. C’était comme un tsunami ! ».
« Comme un tsunami »Dix minutes avant, les sirènes avaient réveillé les habitants de Prevalje. « C’était trop tard. Mon père de 88 ans était dans la cuisine en train de préparer le petit déjeuner. Quand l’eau est arrivée, le frigo lui est tombé dessus. Et il est tombé dans le coma ». Rafael et ses fils parviennent in extremis à sauver le doyen de la famille d’une mort certaine. Depuis, cette scène hante le restaurateur. « Dans moins d’un quart d’heure, notre vie a été détruite. Durant quarante ans, nous avons travaillé tous les jours. Mais là, depuis huit mois, ma famille – mon père, mes deux fils et moi – nous ne gagnons pas d’argent ». Un coup dur d’autant plus important que les dégâts dans le restaurant de Rafael Skufza s’élèvent à plus d’un demi-million et que les assurances n’ont remboursé que 14 000 euros. « Il paraît que nous recevrons l’aide de la part de l’État. Mais on ne sait ni quand ni combien ».
Après les crues tragiques de l’an dernier, les pays voisins ont envoyé des équipes techniques sur place pour aider la Slovénie à faire face au désastre. Parallèlement, l’Agence slovène de l’eau, l’agence gouvernementale en charge de la gestion des rivières et cours d’eau du pays, a lancé des interventions d’urgence sur les nombreuses rivières qui traversent ce pays montagneux.
La Slovénie toujours en « phase d’urgence »« En raison du caractère torrentiel des rivières, l’état des cours d’eau touchés était mauvais, voire critique à certains endroits. Il y avait beaucoup de dégâts dus à l’érosion : d’énormes quantités de sédiments avaient rempli les lits de rivières et s’étaient déposées sur les plaines inondables. Certains lits de rivières se sont complètement transformés ou ont creusé de nouveaux cours jusqu’à 50 mètres de leur lit d’origine », déclare Neža Kodre. « Nous avons déjà achevé plus de 1350 chantiers à travers le pays sur 800 kilomètres de rivières ». Selon la directrice de l’Agence slovène de l’eau, ces travaux ont été menés par « des contractants ». Neuf mois après la catastrophe, le pays n’est pas encore sorti de « la phase d’urgence qui ne se terminera qu’à la fin du mois de juin. Plus de cent chantiers sont toujours en cours », souligne Neža Kodre.
Des canaux à la place des rivières ?Mais en quoi consistent exactement les travaux entrepris dans les rivières ? Pour répondre à cette question, Timotej Faith et Matic Obreza, m’ont donné rendez-vous à quelques kilomètres en aval de la Meža, près du village de Mežica. Le parking donne sur la rivière. En sortant de la voiture, des sirènes retentissent, comme tous les samedis à midi pile. « Ce sont ces sirènes qui n’ont pas fonctionné la nuit des crues, contrairement à celles de Prévalje. Parce qu’à Mežica, le bâtiment des sirènes a été le premier inondé. Les gens dormaient quand l’eau est arrivée », commente Timotej Faith, qui, comme Matic Obreza, est défenseur de l’environnement et membre du Club de Pêche à la mouche de Koroška, une région du nord de la Slovénie.
Nous traversons le parking et nous nous approchons de l’eau. « La Meža, une petite rivière, longue d’une trentaine de kilomètres avec un débit moyen de deux mètres cubes. Mais quand la crue est arrivée, on était à plus de cent mètres cubes par seconde », explique Timotej Faith.
« Avant, la forêt était tellement dense ici, qu’on ne pouvait pas accéder à l’endroit où nous sommes maintenant », constate Matic Obreza. « La crue n’a pas fait de dégâts ici. Vous voyez bien qu’il n’y a pas de maisons ou autres bâtiments autout. Et pourtant ils ont absolument tout rasé ! ». La rive n’est en effet plus qu’un terrain plat de terre tassée. « En fait ils ont construit un canal à la place de la rivière. Ils ont élargi le lit de la rivière ce qui a réduit considérablement le débit. Il n’y a plus d’arbres. Seulement des structures artificielles. Les poissons ou d’autres animaux de la rivière n’ont plus aucun coin pour se cacher ou vivre. Les bords de la rivière ont été bétonnés », fustige de son côté Timotej Faith.
L’impact des travaux sur l’écosystème « rivière »Les deux pêcheurs se disent choqués par ces travaux d’urgence menés dans laMeža et par leur impact évident sur l’ensemble de l’écosystème de la rivière. « Il n’y a plus d’ombre. Mais la truite, par exemple, a besoin d’une eau qui n’est pas plus chaude que 18 degrés. Or, ils ont élargi le lit de la rivière et ils ont coupé tous les arbres. Désormais, le soleil réchauffe la surface de l’eau. Et comme la rivière est moins profonde, elle chauffe beaucoup plus rapidement. Mais plus l’eau est chaude, moins elle contient de l’oxygène. Et les truites ne peuvent plus respirer. Sans parler des mouches et des moustiques. Ils pondent leurs œufs uniquement dans les eaux ombragées. Mais il n’y en a plus. Or pour les truites, les œufs et les larves constituent la base de leur alimentation », explique Timotej Faith.
« En fait, quiconque possède une pelleteuse peut aller dans l’eau, faire ce qu’il veut et envoyer la facture au gouvernement pour travaux effectués. Et personne ne regarde ce qui a été fait concrètement ».
Les solutions fondées sur la nature« Les premiers mois après les inondations, c'était le Far West. Et ça continue dans toutes nos rivières à travers le pays ». Polona Pengal est la directrice scientifique de l’Institut de recherches Revivo, à Ljubljana. Selon cette biologiste, le gouvernement slovène est en train d’artificialiser davantage les cours d’eau, aggravant ainsi la vulnérabilité du pays face aux phénomènes météorologiques extrêmes. « Nous savons aujourd’hui que couler de nouvelles berges ou digues en béton n’est pas ce qu’il faut faire », soutient la scientifique. Au XX siècle, on régulait les rivières pour « évacuer l’eau au plus vite. Mais aujourd’hui, on doit faire l’inverse : permettre à cette eau d’infiltrer les plaines inondables et les zones humides pour y être absorbée et perdre en vitesse et en violence en cas de pluies extrêmes ».
Ce sont les solutions dites « fondées sur la nature ». Leproblème, poursuit Polona Pengal, « c’est qu’au sein du gouvernement, très peu de personnes savent ce que sont les “solutions fondées sur la nature”. Ces solutions d’adaptation aux effets du changement climatiques, nécessitent des biologistes, des écologues, des sociologues, etc. Or, nous nous heurtons à un manque de compétence au sein des autorités. Nous tentons de nous faire entendre, d’apporter nos connaissances et notre savoir-faire, en vain ».
Le secteur de la construction : entre « Far West » et « ruée vers l’or »L’un des principaux bénéficiaires des 400 millions d’euros débloqués par la Commission européenne pour aider la Slovénie à s’adapter est par conséquent le secteur de la construction qui vit une véritable ruée vers l’or. « Cette industrie est l’une des plus importantes et des plus puissantes de Slovénie. Et elle mène un lobbying intense auprès des autorités. Donc pour l’instant seuls des ingénieurs, spécialistes du béton, sont en charge de la régulation des rivières. Mais leurs travaux actuels violent la directive-cadre sur l’eau de l’Union européenne (adoptée en octobre 2000, NDLR), parce que nous ne sommes pas censés détruire nos rivières », affirme Polona Pengal.
De nombreux scientifiques réclament d’ailleurs une autre approche de la Commission européenne pour garantir que les fonds européens de solidarité et d’adaptation soient utilisés à bon escient après une catastrophe climatique. « Pour obtenir les fonds de l’Union européenne, des solutions fondées sur la nature devraient être une condition sine qua non ! Et ensuite, il faudrait contrôler leur mise en œuvre. Vous avez bien vu comment ça se passe ici ! Ces chantiers sont pourtant présentés à la Commission européenne comme “fondés sur la nature”... L’argent est donc investi au mauvais endroit », regrette Polona Pengal. « Mais si nous rétablissons les écosystèmes que nous avons détruits, nos rivières, nos plaines inondables et zones humides, nous pouvons très bien faire face au changement climatique ! Si on ne le fait pas, ce qui est arrivé l’an dernier se répétera au minimum tous les cinq ans ».
Les scientifiques slovènes espèrent être entendus par le gouvernement avant qu’il ne lance cet été un plan quinquennal d’adaptation des rivières au changement climatique.
En août dernier, la Slovénie a été ravagée par des crues historiques. Deux jours de pluies torrentielles ont provoqué une brusque montée des nombreux cours d'eau et rivières. Les deux tiers du pays ont été inondés, les dommages colossaux. La Slovénie a reçu des fonds de l'Union Européenne afin de mener des travaux d'adaptation et ainsi rendre le pays moins vulnérable aux effets du changement climatique. Mais pour quel résultat ?
Rafael Skufza passe le balai sur la terrasse de son restaurant qui donne sur la rue principale de Prevalje, une petite ville de près de 7 000 habitants dans le nord de la Slovénie. L’intérieur sent la peinture fraiche. Les tables et chaises sont encore empilées dans un coin. « J’imagine qu’en arrivant, vous avez-vu la Meža ? Elle passe juste de l’autre côté de la rue », lance le sexagénaire en avançant dans la grande salle vide où résonnent nos pas.
« Eh bien au petit matin du 4 août de l’année dernière, une immense vague de cette rivière a traversé mon restaurant. Il avait beaucoup plus depuis deux jours. Les débris s’étaient accumulés sous le pont, juste à côté. Et quand l’eau ne pouvait plus passer en dessous, la rivière est sortie de son lit et la vague est arrivée. Elle a tout envahi, du sol au plafond. C’était comme un tsunami ! ».
« Comme un tsunami »Dix minutes avant, les sirènes avaient réveillé les habitants de Prevalje. « C’était trop tard. Mon père de 88 ans était dans la cuisine en train de préparer le petit déjeuner. Quand l’eau est arrivée, le frigo lui est tombé dessus. Et il est tombé dans le coma ». Rafael et ses fils parviennent in extremis à sauver le doyen de la famille d’une mort certaine. Depuis, cette scène hante le restaurateur. « Dans moins d’un quart d’heure, notre vie a été détruite. Durant quarante ans, nous avons travaillé tous les jours. Mais là, depuis huit mois, ma famille – mon père, mes deux fils et moi – nous ne gagnons pas d’argent ». Un coup dur d’autant plus important que les dégâts dans le restaurant de Rafael Skufza s’élèvent à plus d’un demi-million et que les assurances n’ont remboursé que 14 000 euros. « Il paraît que nous recevrons l’aide de la part de l’État. Mais on ne sait ni quand ni combien ».
Après les crues tragiques de l’an dernier, les pays voisins ont envoyé des équipes techniques sur place pour aider la Slovénie à faire face au désastre. Parallèlement, l’Agence slovène de l’eau, l’agence gouvernementale en charge de la gestion des rivières et cours d’eau du pays, a lancé des interventions d’urgence sur les nombreuses rivières qui traversent ce pays montagneux.
La Slovénie toujours en « phase d’urgence »« En raison du caractère torrentiel des rivières, l’état des cours d’eau touchés était mauvais, voire critique à certains endroits. Il y avait beaucoup de dégâts dus à l’érosion : d’énormes quantités de sédiments avaient rempli les lits de rivières et s’étaient déposées sur les plaines inondables. Certains lits de rivières se sont complètement transformés ou ont creusé de nouveaux cours jusqu’à 50 mètres de leur lit d’origine », déclare Neža Kodre. « Nous avons déjà achevé plus de 1350 chantiers à travers le pays sur 800 kilomètres de rivières ». Selon la directrice de l’Agence slovène de l’eau, ces travaux ont été menés par « des contractants ». Neuf mois après la catastrophe, le pays n’est pas encore sorti de « la phase d’urgence qui ne se terminera qu’à la fin du mois de juin. Plus de cent chantiers sont toujours en cours », souligne Neža Kodre.
Des canaux à la place des rivières ?Mais en quoi consistent exactement les travaux entrepris dans les rivières ? Pour répondre à cette question, Timotej Faith et Matic Obreza, m’ont donné rendez-vous à quelques kilomètres en aval de la Meža, près du village de Mežica. Le parking donne sur la rivière. En sortant de la voiture, des sirènes retentissent, comme tous les samedis à midi pile. « Ce sont ces sirènes qui n’ont pas fonctionné la nuit des crues, contrairement à celles de Prévalje. Parce qu’à Mežica, le bâtiment des sirènes a été le premier inondé. Les gens dormaient quand l’eau est arrivée », commente Timotej Faith, qui, comme Matic Obreza, est défenseur de l’environnement et membre du Club de Pêche à la mouche de Koroška, une région du nord de la Slovénie.
Nous traversons le parking et nous nous approchons de l’eau. « La Meža, une petite rivière, longue d’une trentaine de kilomètres avec un débit moyen de deux mètres cubes. Mais quand la crue est arrivée, on était à plus de cent mètres cubes par seconde », explique Timotej Faith.
« Avant, la forêt était tellement dense ici, qu’on ne pouvait pas accéder à l’endroit où nous sommes maintenant », constate Matic Obreza. « La crue n’a pas fait de dégâts ici. Vous voyez bien qu’il n’y a pas de maisons ou autres bâtiments autout. Et pourtant ils ont absolument tout rasé ! ». La rive n’est en effet plus qu’un terrain plat de terre tassée. « En fait ils ont construit un canal à la place de la rivière. Ils ont élargi le lit de la rivière ce qui a réduit considérablement le débit. Il n’y a plus d’arbres. Seulement des structures artificielles. Les poissons ou d’autres animaux de la rivière n’ont plus aucun coin pour se cacher ou vivre. Les bords de la rivière ont été bétonnés », fustige de son côté Timotej Faith.
L’impact des travaux sur l’écosystème « rivière »Les deux pêcheurs se disent choqués par ces travaux d’urgence menés dans laMeža et par leur impact évident sur l’ensemble de l’écosystème de la rivière. « Il n’y a plus d’ombre. Mais la truite, par exemple, a besoin d’une eau qui n’est pas plus chaude que 18 degrés. Or, ils ont élargi le lit de la rivière et ils ont coupé tous les arbres. Désormais, le soleil réchauffe la surface de l’eau. Et comme la rivière est moins profonde, elle chauffe beaucoup plus rapidement. Mais plus l’eau est chaude, moins elle contient de l’oxygène. Et les truites ne peuvent plus respirer. Sans parler des mouches et des moustiques. Ils pondent leurs œufs uniquement dans les eaux ombragées. Mais il n’y en a plus. Or pour les truites, les œufs et les larves constituent la base de leur alimentation », explique Timotej Faith.
« En fait, quiconque possède une pelleteuse peut aller dans l’eau, faire ce qu’il veut et envoyer la facture au gouvernement pour travaux effectués. Et personne ne regarde ce qui a été fait concrètement ».
Les solutions fondées sur la nature« Les premiers mois après les inondations, c'était le Far West. Et ça continue dans toutes nos rivières à travers le pays ». Polona Pengal est la directrice scientifique de l’Institut de recherches Revivo, à Ljubljana. Selon cette biologiste, le gouvernement slovène est en train d’artificialiser davantage les cours d’eau, aggravant ainsi la vulnérabilité du pays face aux phénomènes météorologiques extrêmes. « Nous savons aujourd’hui que couler de nouvelles berges ou digues en béton n’est pas ce qu’il faut faire », soutient la scientifique. Au XX siècle, on régulait les rivières pour « évacuer l’eau au plus vite. Mais aujourd’hui, on doit faire l’inverse : permettre à cette eau d’infiltrer les plaines inondables et les zones humides pour y être absorbée et perdre en vitesse et en violence en cas de pluies extrêmes ».
Ce sont les solutions dites « fondées sur la nature ». Leproblème, poursuit Polona Pengal, « c’est qu’au sein du gouvernement, très peu de personnes savent ce que sont les “solutions fondées sur la nature”. Ces solutions d’adaptation aux effets du changement climatiques, nécessitent des biologistes, des écologues, des sociologues, etc. Or, nous nous heurtons à un manque de compétence au sein des autorités. Nous tentons de nous faire entendre, d’apporter nos connaissances et notre savoir-faire, en vain ».
Le secteur de la construction : entre « Far West » et « ruée vers l’or »L’un des principaux bénéficiaires des 400 millions d’euros débloqués par la Commission européenne pour aider la Slovénie à s’adapter est par conséquent le secteur de la construction qui vit une véritable ruée vers l’or. « Cette industrie est l’une des plus importantes et des plus puissantes de Slovénie. Et elle mène un lobbying intense auprès des autorités. Donc pour l’instant seuls des ingénieurs, spécialistes du béton, sont en charge de la régulation des rivières. Mais leurs travaux actuels violent la directive-cadre sur l’eau de l’Union européenne (adoptée en octobre 2000, NDLR), parce que nous ne sommes pas censés détruire nos rivières », affirme Polona Pengal.
De nombreux scientifiques réclament d’ailleurs une autre approche de la Commission européenne pour garantir que les fonds européens de solidarité et d’adaptation soient utilisés à bon escient après une catastrophe climatique. « Pour obtenir les fonds de l’Union européenne, des solutions fondées sur la nature devraient être une condition sine qua non ! Et ensuite, il faudrait contrôler leur mise en œuvre. Vous avez bien vu comment ça se passe ici ! Ces chantiers sont pourtant présentés à la Commission européenne comme “fondés sur la nature”... L’argent est donc investi au mauvais endroit », regrette Polona Pengal. « Mais si nous rétablissons les écosystèmes que nous avons détruits, nos rivières, nos plaines inondables et zones humides, nous pouvons très bien faire face au changement climatique ! Si on ne le fait pas, ce qui est arrivé l’an dernier se répétera au minimum tous les cinq ans ».
Les scientifiques slovènes espèrent être entendus par le gouvernement avant qu’il ne lance cet été un plan quinquennal d’adaptation des rivières au changement climatique.
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