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Les PFAS, polluants éternels appelés ainsi parce que ces produits chimiques subsistent pendant très longtemps sous forme de micro-molécules dans l'environnement, sont partout : dans l'air, l'eau, les sols, la nourriture et même dans le lait maternel. Cela vaut aussi pour les régions très éloignées des sources primaires de pollution, comme l'Afrique ou encore les îles du Pacifique. Quels sont les bons gestes que les mères peuvent adopter pour protéger leurs bébés et elles-mêmes de ces substances chimiques ?
Si les PFAS sont partout, on peut tout de même essayer d'éviter une surexposition à ces substances chimiques, estime Jacqueline Alvarez qui dirige l'unité produits chimiques et leurs effets sur la santé humaine au sein du programme des Nations unies pour l'environnement. Si vous êtes enceintes ou si vous allaitez et que vous vivez dans une zone infestée de moustiques, attention quand vous vaporisez des insecticides. Ils contiennent des PFAS.
Évitez des sprays anti-moustiques« Ne vous exposez pas aux aérosols », conseille Jacqueline Alvarez. « Ne restez pas dans la pièce concernée. Fermez la porte et revenez plus tard quand le produit aura fait effet. De façon générale, utilisez plutôt des moustiquaires. Peignez vos murs en blanc. Les moustiques n'aiment pas ça. Vous réduirez ainsi significativement le risque d'être piqué et vous aurez moins besoin d'insecticides qui, certes, chassent des moustiques, mais qui sont aussi absorbés par votre organisme ».
Jacqueline Alvarez conseille aussi aux femmes enceintes ou allaitantes de porter une attention accrue à leur alimentation. « L'une des caractéristiques de ces produits chimiques, c'est qu'ils aiment la graisse », explique la scientifique. « On les retrouve donc dans le lait, le beurre, mais aussi dans la viande : lorsque vous mangez de la graisse animale notamment, vous risquez d'absorber ces substances chimiques ». Comme les PFAS se décomposent très lentement, ils s'accumulent dans l'organisme des animaux qu'on mange. Un gros poisson prédateur contiendra par conséquent plus de ces molécules chimiques qu'un petit poisson.
Le premier enfant allaité recevra plus de PFAS que les enfants suivantsCet effet d'accumulation vaut également pour le corps humain. Et comme les PFAS s'accrochent aux lipides, les molécules de graisse, ils se trouvent logiquement dans le lait maternel qui en contient justement beaucoup. « En allaitant leur premier bébé, les mères se débarrassent des concentrations de ces produits chimiques qui se trouvent dans leur corps », souligne Jacqueline Alvarez. « Votre troisième ou quatrième enfant encourt donc moins de risque de recevoir ces substances stockées dans le corps de la mère que le premier enfant ».
Les PFAS dans le lait maternel peuvent causer certaines pathologies, comme des cancers. Ils peuvent fragiliser le système immunitaire ou encore provoquer des malformations dès la naissance. Tout cela étant dit : malgré ces risques, la recommandation de l'Organisation mondiale de santé ne change pas : l'allaitement maternel reste, de loin, la meilleure alimentation pour le bébé.
À lire aussiComment les PFAS, « polluants éternels », ont contaminé le monde?
Les PFAS, polluants éternels appelés ainsi parce que ces produits chimiques subsistent pendant très longtemps sous forme de micro-molécules dans l'environnement, sont partout : dans l'air, l'eau, les sols, la nourriture et même dans le lait maternel. Cela vaut aussi pour les régions très éloignées des sources primaires de pollution, comme l'Afrique ou encore les îles du Pacifique. Quels sont les bons gestes que les mères peuvent adopter pour protéger leurs bébés et elles-mêmes de ces substances chimiques ?
Si les PFAS sont partout, on peut tout de même essayer d'éviter une surexposition à ces substances chimiques, estime Jacqueline Alvarez qui dirige l'unité produits chimiques et leurs effets sur la santé humaine au sein du programme des Nations unies pour l'environnement. Si vous êtes enceintes ou si vous allaitez et que vous vivez dans une zone infestée de moustiques, attention quand vous vaporisez des insecticides. Ils contiennent des PFAS.
Évitez des sprays anti-moustiques« Ne vous exposez pas aux aérosols », conseille Jacqueline Alvarez. « Ne restez pas dans la pièce concernée. Fermez la porte et revenez plus tard quand le produit aura fait effet. De façon générale, utilisez plutôt des moustiquaires. Peignez vos murs en blanc. Les moustiques n'aiment pas ça. Vous réduirez ainsi significativement le risque d'être piqué et vous aurez moins besoin d'insecticides qui, certes, chassent des moustiques, mais qui sont aussi absorbés par votre organisme ».
Jacqueline Alvarez conseille aussi aux femmes enceintes ou allaitantes de porter une attention accrue à leur alimentation. « L'une des caractéristiques de ces produits chimiques, c'est qu'ils aiment la graisse », explique la scientifique. « On les retrouve donc dans le lait, le beurre, mais aussi dans la viande : lorsque vous mangez de la graisse animale notamment, vous risquez d'absorber ces substances chimiques ». Comme les PFAS se décomposent très lentement, ils s'accumulent dans l'organisme des animaux qu'on mange. Un gros poisson prédateur contiendra par conséquent plus de ces molécules chimiques qu'un petit poisson.
Le premier enfant allaité recevra plus de PFAS que les enfants suivantsCet effet d'accumulation vaut également pour le corps humain. Et comme les PFAS s'accrochent aux lipides, les molécules de graisse, ils se trouvent logiquement dans le lait maternel qui en contient justement beaucoup. « En allaitant leur premier bébé, les mères se débarrassent des concentrations de ces produits chimiques qui se trouvent dans leur corps », souligne Jacqueline Alvarez. « Votre troisième ou quatrième enfant encourt donc moins de risque de recevoir ces substances stockées dans le corps de la mère que le premier enfant ».
Les PFAS dans le lait maternel peuvent causer certaines pathologies, comme des cancers. Ils peuvent fragiliser le système immunitaire ou encore provoquer des malformations dès la naissance. Tout cela étant dit : malgré ces risques, la recommandation de l'Organisation mondiale de santé ne change pas : l'allaitement maternel reste, de loin, la meilleure alimentation pour le bébé.
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