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Nous explorerons les coulisses des ateliers du Mobilier national où plus de 300 artisans, techniciens d’art, restaurateurs et créateurs façonnent, restaurent et font rayonner l’art de vivre à la française. Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Raphaël Celce à l’atelier Lustrerie-Bronze. Un atelier spécialisé dans trois domaines : la monture, la ciselure et le tournage.
Raphaël Celce travaille principalement sur des objets en bronze doré tels que lustres, appliques, pendules, bougeoirs et bronzes de meubles du XVIIe siècle à nos jours. Au sein du Mobilier national, Raphaël Celce maîtrise, donc, plusieurs métiers liés à la restauration : le tournage, la ciselure, la serrurerie, l’horlogerie, la cristallerie.
Je ne crée pas forcément, mais j'y réfléchis énormément. Je l'envisage forcément d'un point de vue personnel. La création se fait naturellement, dans un tel bouillonnement, une telle effervescence d'objets et de métiers différents, la création arrive naturellement.
Raphaël Celce, technicien d’art spécialiste du bronze de l’atelier Lustrerie-Bronze du Mobilier national : « La plupart des gens connaissent le Mobilier national et quand ce n’est pas le cas, ce qui arrive souvent aux Journées du patrimoine, nous présentons nos ateliers, nos savoir-faire et notre métier. Nous sommes très attachés à conserver un patrimoine historique et culturel que sont les objets et les collections qui appartiennent à l'État. Quand je dis à l'État, évidemment, ce sont des collections qui appartiennent au Mobilier national. »
Né à Clichy-la-Garenne, Raphaël Celce a grandi à Saint-Ouen près de Paris. Après ses études à l’école Boulle, un établissement parisien spécialisé dans les métiers d’art et du design, il se consacre au tournage sur bronze. Un métal qu’il aime travailler. « J'ai plus de mal à m'envisager dans un travail du bois. Par contre, le travail des métaux, je trouve que c'est un travail qui demande beaucoup de rigueur. Le bronze est très tolérant. Il nous permet une marge d'erreur assez large. Ce qui explique que les objets sont aussi nombreux : ils ont pu être endommagés et restaurés. Nous conservons des objets d'époque grâce à cela. Je dirais qu'il y a des métaux qui demandent plus de rigueur, notamment les métaux ferreux, tout ce qui va être acier, inox, demandent beaucoup de rigueur dans la conception de l'objet pour que l'objet final soit le plus propre possible. En règle générale, c'est le cas. C'est juste que le bronze est légèrement plus permissif. »
Après avoir exercé pendant plusieurs années dans des ateliers privés, il rejoint le Mobilier national via le concours. Dans l’atelier de Lustrerie-Bronze : il analyse, démonte, nettoie, répare et remonte des pièces précieuses tout en respectant leur histoire et leur usage. « La restauration que nous exerçons sur les objets qui continuent d'être utilisés. Ils sont fonctionnels. Cette fonctionnalité fait que nous devons les restaurer pour l'usage, c'est-à-dire que les clés doivent fonctionner, les mouvements des pendules doivent être en état de marche et sûrs, le tiroir des bureaux doit être fonctionnel, l'éclairage des lustres doit être fonctionnel. Nous ne pouvons pas envisager une restauration partielle sur un objet. Il faut que l'objet soit restauré entièrement. »
Raphaël Celce fait partie d’une équipe de sept personnes qui partagent leurs connaissances avant et pendant la restauration des objets, afin de garantir la pérennité des techniques ancestrales. Le travail collectif permet d’aborder des projets complexes avec efficacité et d’élargir le champ des savoirs faire de chacun. « Avant d'intervenir sur un objet, notamment quand c'est un objet important, nous réfléchissons tous autour pour essayer d'être le plus respectueux possible de l'objet. C'est dans la réflexion, mais également dans l'intervention, puisque quand nous démontons ou déposons un lustre, nous sommes forcément trois ou quatre à manipuler la corde qui va nous permettre de descendre le lustre. Il y en a un qui est en hauteur, qui donne des commandements. C'est un travail d'équipe permanent. Nous sommes une équipe très soudée, nous travaillons ensemble tout le temps, même quand nous sommes seuls sur un objet. Si nous avons une interrogation, les autres sont souvent prêts à partager leur expérience, leurs connaissances. Je dirais plus que ce sont des méthodes que certains ont plus utilisées que d'autres. On sait qu'untel est intervenu sur tel objet avec telle méthode ou telle technique. Nous allons lui en parler et lui demander comment il a envisagé la chose. Qu'est-ce qui lui a posé un problème ou non ? Nous pouvons nous approprier la méthode et être capable d'intervenir sur l'objet et de la réutiliser. »
Entre patience et minutie, Raphaël Celce restaure des lustres centenaires, des pendules mythiques et des objets d’une richesse historique exceptionnelle. Mais des objets qui doivent rester fonctionnels. « En plus du bronze, nous apprenons l'horlogerie. Nous sommes amenés à mettre en route et arrêter les pendules dans les ministères et chez les autres dépositaires. Il faut qu'on soit capable de comprendre pourquoi une pendule fonctionne, pourquoi elle ne fonctionne pas et tous les aléas qui vont avec. Nous sommes formés aux métiers de la serrurerie puisqu'on restaure et on refabrique les clés pour les bureaux. C'est encore une autre technique et, en plus, on sauvegarde un savoir-faire traditionnel de serrurerie ancienne avec des pièces forgées qu'on ne voit vraiment plus de nos jours parce que ce sont des objets très anciens et que désormais toute serrure est faite à la machine. Nous nous perfectionnons pour être capables de restaurer ces serrures, toutes les serrures et toutes les clés qui vont avec. »
C’est à la fois une difficulté et une richesse de travailler sur des pièces allant du XVIIe au XIXe siècle, chacune ayant ses particularités stylistiques et techniques. Et parfois de belles découvertes à la clé. « Une de mes périodes préférées est celle de Louis XVI où il y a eu de très beaux objets, très fins et très bien faits, dans des quantités beaucoup moins importantes. Quand on tombe sur un objet de Louis XVI ou un objet Louis XV, un objet Louis XIV, c'est encore plus rare. On est tout de suite très marqué par l'histoire de l'objet. Je trouve que les objets ont une aura et quand ils sont d'époque, cette aura prend vraiment une place importante. L'autre jour, on a eu un lustre Louis XVI. Il y avait le numéro, la photo d'inventaire qui avait été prise, elle datait de 1897, autant vous dire que c'était une photo très ancienne en noir et blanc dans un ministère où on lisait quand même l'objet, mais on ne savait pas trop comment il était monté. La mission qui m'a été donnée, qui est rare, qui n'était pas de restaurer l'objet, mais de le remonter en l'état pour faire une photo et voir éventuellement si un jour, il serait restauré, ce qu’il y avait à faire. Nous nous sommes rendu compte que c'était un lustre d'époque, que toute sa cristallerie était en cristal de roche, un minéral pur, avec des inclusions dans le cristal qui étaient vraiment marquées et qui montraient une grande qualité de cristal et une monture de l'objet qui était hors norme. Le moindre écrou était fait en bronze et sculpté. C'était une prouesse technique et artistique pour l'époque, en tout cas. Cela a été un objet très intéressant à restaurer d'après une photo de basse qualité. Mais la nouvelle photo a été prise à l'atelier, puisque les objets ne rentrent pas forcément dans le studio photo. Cela permet de documenter pour les générations à venir. »
La manipulation d’objets lourds, fragiles ou complexes comme les lustres demande calme et dextérité. La restauration de ces pièces mythiques ou d’objets de grande taille représente des défis importants. « Quand on est sur site, si on peut, on démonte un maximum d'éléments pour que, pendant le transport, ils ne s’endommagent pas. Si ce n'est pas possible pour des raisons de manutention, on va le placer dans une cage, un portant, dans lequel, l’objet est attaché pour qu'il bouge le moins possible durant le transport. La cristallerie, elle, est mise à côté pour éviter les dégâts sur les cristaux. Une fois que cela est fait, le camion va nous le ramener à l'atelier. On va commencer son analyse, faire beaucoup de photos, de documentation sur quel est son état avant restauration, s'il y a des chocs, s'il y a des fissures, etc. On va d'abord démonter tous les éléments, vérifier leur intégrité, que les éléments vont tous bien à leur place. On va faire un nettoyage complet de la structure en bronze. Chaque élément va retrouver sa place, chaque vis va retrouver sa place exacte sur le lustre. Le nettoyage se fait ici. On a différentes méthodes plus ou moins approfondies en fonction du degré de nettoyage à atteindre. Une fois nettoyé, on va pouvoir commencer un premier remontage de l'objet sur sa structure, voir si tout va bien, si au nettoyage, on voit qu'il y a des fissures qui sont apparues ou non. Si c'est le cas, on va les consolider. On ressoude les éléments endommagés, on ne laisse pas du tout de fragilité dans l'objet. »
« Et une fois que l'objet est remonté, on va faire l'électrification. Je parle d'un lustre, l'électrification est non invasive sur l'objet. Cette électrification non invasive pour que les fils puissent passer dans la structure, si on peut, mais sinon ils doivent courir le long de la structure de l'objet pour remonter au plafond, là où va être l'alimentation dans le bâtiment. Une fois que cela est fait, on va nettoyer la cristallerie et remettre chaque cristal à sa place. On a fait un plan au préalable sur site au démontage et on refait notamment sur les cristaux, ce qu'on appelle les attaches qui nous permettent de fixer les cristaux sur la structure en bronze. On attache les cristaux un à un. En plus du bronze, on est amené à faire de l'électrification, de l'horlogerie, de la serrurerie, de la cristallerie. On ne taille pas les cristaux, mais on les nettoie, on les entretient, on veille à leur bon état. Cela fait énormément de cordes à nos arcs. »
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Raphaël Celce travaille principalement sur des objets en bronze doré tels que lustres, appliques, pendules, bougeoirs et bronzes de meubles du XVIIe siècle à nos jours. Au sein du Mobilier national, Raphaël Celce maîtrise, donc, plusieurs métiers liés à la restauration : le tournage, la ciselure, la serrurerie, l’horlogerie, la cristallerie.
Je ne crée pas forcément, mais j'y réfléchis énormément. Je l'envisage forcément d'un point de vue personnel. La création se fait naturellement, dans un tel bouillonnement, une telle effervescence d'objets et de métiers différents, la création arrive naturellement.
Raphaël Celce, technicien d’art spécialiste du bronze de l’atelier Lustrerie-Bronze du Mobilier national : « La plupart des gens connaissent le Mobilier national et quand ce n’est pas le cas, ce qui arrive souvent aux Journées du patrimoine, nous présentons nos ateliers, nos savoir-faire et notre métier. Nous sommes très attachés à conserver un patrimoine historique et culturel que sont les objets et les collections qui appartiennent à l'État. Quand je dis à l'État, évidemment, ce sont des collections qui appartiennent au Mobilier national. »
Né à Clichy-la-Garenne, Raphaël Celce a grandi à Saint-Ouen près de Paris. Après ses études à l’école Boulle, un établissement parisien spécialisé dans les métiers d’art et du design, il se consacre au tournage sur bronze. Un métal qu’il aime travailler. « J'ai plus de mal à m'envisager dans un travail du bois. Par contre, le travail des métaux, je trouve que c'est un travail qui demande beaucoup de rigueur. Le bronze est très tolérant. Il nous permet une marge d'erreur assez large. Ce qui explique que les objets sont aussi nombreux : ils ont pu être endommagés et restaurés. Nous conservons des objets d'époque grâce à cela. Je dirais qu'il y a des métaux qui demandent plus de rigueur, notamment les métaux ferreux, tout ce qui va être acier, inox, demandent beaucoup de rigueur dans la conception de l'objet pour que l'objet final soit le plus propre possible. En règle générale, c'est le cas. C'est juste que le bronze est légèrement plus permissif. »
Après avoir exercé pendant plusieurs années dans des ateliers privés, il rejoint le Mobilier national via le concours. Dans l’atelier de Lustrerie-Bronze : il analyse, démonte, nettoie, répare et remonte des pièces précieuses tout en respectant leur histoire et leur usage. « La restauration que nous exerçons sur les objets qui continuent d'être utilisés. Ils sont fonctionnels. Cette fonctionnalité fait que nous devons les restaurer pour l'usage, c'est-à-dire que les clés doivent fonctionner, les mouvements des pendules doivent être en état de marche et sûrs, le tiroir des bureaux doit être fonctionnel, l'éclairage des lustres doit être fonctionnel. Nous ne pouvons pas envisager une restauration partielle sur un objet. Il faut que l'objet soit restauré entièrement. »
Raphaël Celce fait partie d’une équipe de sept personnes qui partagent leurs connaissances avant et pendant la restauration des objets, afin de garantir la pérennité des techniques ancestrales. Le travail collectif permet d’aborder des projets complexes avec efficacité et d’élargir le champ des savoirs faire de chacun. « Avant d'intervenir sur un objet, notamment quand c'est un objet important, nous réfléchissons tous autour pour essayer d'être le plus respectueux possible de l'objet. C'est dans la réflexion, mais également dans l'intervention, puisque quand nous démontons ou déposons un lustre, nous sommes forcément trois ou quatre à manipuler la corde qui va nous permettre de descendre le lustre. Il y en a un qui est en hauteur, qui donne des commandements. C'est un travail d'équipe permanent. Nous sommes une équipe très soudée, nous travaillons ensemble tout le temps, même quand nous sommes seuls sur un objet. Si nous avons une interrogation, les autres sont souvent prêts à partager leur expérience, leurs connaissances. Je dirais plus que ce sont des méthodes que certains ont plus utilisées que d'autres. On sait qu'untel est intervenu sur tel objet avec telle méthode ou telle technique. Nous allons lui en parler et lui demander comment il a envisagé la chose. Qu'est-ce qui lui a posé un problème ou non ? Nous pouvons nous approprier la méthode et être capable d'intervenir sur l'objet et de la réutiliser. »
Entre patience et minutie, Raphaël Celce restaure des lustres centenaires, des pendules mythiques et des objets d’une richesse historique exceptionnelle. Mais des objets qui doivent rester fonctionnels. « En plus du bronze, nous apprenons l'horlogerie. Nous sommes amenés à mettre en route et arrêter les pendules dans les ministères et chez les autres dépositaires. Il faut qu'on soit capable de comprendre pourquoi une pendule fonctionne, pourquoi elle ne fonctionne pas et tous les aléas qui vont avec. Nous sommes formés aux métiers de la serrurerie puisqu'on restaure et on refabrique les clés pour les bureaux. C'est encore une autre technique et, en plus, on sauvegarde un savoir-faire traditionnel de serrurerie ancienne avec des pièces forgées qu'on ne voit vraiment plus de nos jours parce que ce sont des objets très anciens et que désormais toute serrure est faite à la machine. Nous nous perfectionnons pour être capables de restaurer ces serrures, toutes les serrures et toutes les clés qui vont avec. »
C’est à la fois une difficulté et une richesse de travailler sur des pièces allant du XVIIe au XIXe siècle, chacune ayant ses particularités stylistiques et techniques. Et parfois de belles découvertes à la clé. « Une de mes périodes préférées est celle de Louis XVI où il y a eu de très beaux objets, très fins et très bien faits, dans des quantités beaucoup moins importantes. Quand on tombe sur un objet de Louis XVI ou un objet Louis XV, un objet Louis XIV, c'est encore plus rare. On est tout de suite très marqué par l'histoire de l'objet. Je trouve que les objets ont une aura et quand ils sont d'époque, cette aura prend vraiment une place importante. L'autre jour, on a eu un lustre Louis XVI. Il y avait le numéro, la photo d'inventaire qui avait été prise, elle datait de 1897, autant vous dire que c'était une photo très ancienne en noir et blanc dans un ministère où on lisait quand même l'objet, mais on ne savait pas trop comment il était monté. La mission qui m'a été donnée, qui est rare, qui n'était pas de restaurer l'objet, mais de le remonter en l'état pour faire une photo et voir éventuellement si un jour, il serait restauré, ce qu’il y avait à faire. Nous nous sommes rendu compte que c'était un lustre d'époque, que toute sa cristallerie était en cristal de roche, un minéral pur, avec des inclusions dans le cristal qui étaient vraiment marquées et qui montraient une grande qualité de cristal et une monture de l'objet qui était hors norme. Le moindre écrou était fait en bronze et sculpté. C'était une prouesse technique et artistique pour l'époque, en tout cas. Cela a été un objet très intéressant à restaurer d'après une photo de basse qualité. Mais la nouvelle photo a été prise à l'atelier, puisque les objets ne rentrent pas forcément dans le studio photo. Cela permet de documenter pour les générations à venir. »
La manipulation d’objets lourds, fragiles ou complexes comme les lustres demande calme et dextérité. La restauration de ces pièces mythiques ou d’objets de grande taille représente des défis importants. « Quand on est sur site, si on peut, on démonte un maximum d'éléments pour que, pendant le transport, ils ne s’endommagent pas. Si ce n'est pas possible pour des raisons de manutention, on va le placer dans une cage, un portant, dans lequel, l’objet est attaché pour qu'il bouge le moins possible durant le transport. La cristallerie, elle, est mise à côté pour éviter les dégâts sur les cristaux. Une fois que cela est fait, le camion va nous le ramener à l'atelier. On va commencer son analyse, faire beaucoup de photos, de documentation sur quel est son état avant restauration, s'il y a des chocs, s'il y a des fissures, etc. On va d'abord démonter tous les éléments, vérifier leur intégrité, que les éléments vont tous bien à leur place. On va faire un nettoyage complet de la structure en bronze. Chaque élément va retrouver sa place, chaque vis va retrouver sa place exacte sur le lustre. Le nettoyage se fait ici. On a différentes méthodes plus ou moins approfondies en fonction du degré de nettoyage à atteindre. Une fois nettoyé, on va pouvoir commencer un premier remontage de l'objet sur sa structure, voir si tout va bien, si au nettoyage, on voit qu'il y a des fissures qui sont apparues ou non. Si c'est le cas, on va les consolider. On ressoude les éléments endommagés, on ne laisse pas du tout de fragilité dans l'objet. »
« Et une fois que l'objet est remonté, on va faire l'électrification. Je parle d'un lustre, l'électrification est non invasive sur l'objet. Cette électrification non invasive pour que les fils puissent passer dans la structure, si on peut, mais sinon ils doivent courir le long de la structure de l'objet pour remonter au plafond, là où va être l'alimentation dans le bâtiment. Une fois que cela est fait, on va nettoyer la cristallerie et remettre chaque cristal à sa place. On a fait un plan au préalable sur site au démontage et on refait notamment sur les cristaux, ce qu'on appelle les attaches qui nous permettent de fixer les cristaux sur la structure en bronze. On attache les cristaux un à un. En plus du bronze, on est amené à faire de l'électrification, de l'horlogerie, de la serrurerie, de la cristallerie. On ne taille pas les cristaux, mais on les nettoie, on les entretient, on veille à leur bon état. Cela fait énormément de cordes à nos arcs. »
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