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Or
Une collision qui a fait 67 morts, et dont la presse américaine cherche à déterminer les causes. « La tour de contrôle de l’aéroport national était en sous-effectif avant la collision mortelle », assure, d'entrée de jeu, le Washington Post, qui se base sur un « rapport gouvernemental ». Selon ce rapport, « deux personnes remplissaient les tâches de quatre personnes, à l’intérieur de la tour de contrôle, au moment de la collision ». Le rapport précise que mardi soir « le poste de contrôleur d’hélicoptère avait été combiné avec celui de contrôleur local » et que « les effectifs de la tour de contrôle n’étaient pas normaux à cette heure de la journée », avec un trafic aérien aussi important au-dessus de Washington. Si l’on en croit le Wall Street Journal, « le contrôle aérien aux États-Unis est depuis longtemps soumis à des contraintes de personnel. Plusieurs accidents ont été évités de justesse, au sol ou dans les airs », ajoute le Wall Street Journal, qui pointe « la vague d’embauches post-pandémie, ayant entraîné un afflux de pilotes novices, ce qui a suscité des inquiétudes au sein des compagnies aériennes ».
Accident et diversitéDe son côté, Donald Trump a livré une version toute personnelle des causes de l’accident. Le New York Times, notamment, se fait l’écho des propos du président américain. « Alors que les plongeurs de la Marine continuaient de rechercher des corps dans le Potomac, le président a fait des déclarations inédites, assimilant la diversité à l’incompétence ». « Nous ne savons pas ce qui a conduit à ce crash », a déclaré Trump, « mais nous avons des opinions très tranchées ». Et « pendant les 30 minutes qui ont suivi », poursuit le New York Times, il a accusé l’Administration fédérale de l’aviation, d’avoir « favorisé la diversité, et d’avoir abaissé les normes pour les contrôleurs aériens ». Il a également affirmé : « nous voulons les contrôleurs aériens les plus intelligents, les plus vifs, mentalement supérieurs. Et c’est ce que nous allons avoir ». Interrogé par un journaliste « qui lui demandait comment il avait pu conclure que la diversité dans le recrutement à l’origine du crash », Donald Trump a répondu : « parce que j’ai du bon sens et malheureusement beaucoup de gens n’en ont pas ». Également interrogé sur la politique d’Obama en matière de sécurité aérienne, le président américain a d'ailleurs estimé que « l’incompétence a peut-être joué un rôle ».
Une vie de poèmeDans la presse également ce matin, la disparition de Marianne Faithfull… « Icône singulière de la pop britannique, Marianne Faithfull est décédée à l’âge de 78 ans », titre le Guardian, qui note que « la chanteuse et actrice a surmonté sa dépendance à la drogue, pour collaborer avec tout le monde, les Rolling Stones, Metallica ou encore Jean-Luc Godard ». Le quotidien britannique cite notamment la réaction attristée de l‘un de ses anciens amants, Mike Jagger, qui s’exprime ainsi : « Marianne Faithfull a fait partie de ma vie si longtemps », « c’était une merveilleuse amie, une grande chanteuse et une grande actrice. On ne l’oubliera pas ». Marianne Faithfull qui n’avait pas sa langue dans sa poche lorsqu’elle évoquait sa dépendance à la cocaïne et à l’héroïne. « Etre un homme toxicomane est toujours valorisant et glamour. Une femme dans cette situation devient une salope et une mauvaise mère », disait-elle. Le Times remarque de son côté, que Marianne Faithfull était devenue « un modèle féministe pour une génération de féministes engagées qui voyaient en elle « une pionnière fièrement provocante ». Enfin, de ce côté-ci de la Manche, Libération titre joliment : « Mort de Marianne Faithfull, une vie de poème » . « Figure légendaire du "Swinging London" », « la chanteuse britannique liée aux Rolling Stones, aura marqué le théâtre, le cinéma et la musique de sa patte singulière ».
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Une collision qui a fait 67 morts, et dont la presse américaine cherche à déterminer les causes. « La tour de contrôle de l’aéroport national était en sous-effectif avant la collision mortelle », assure, d'entrée de jeu, le Washington Post, qui se base sur un « rapport gouvernemental ». Selon ce rapport, « deux personnes remplissaient les tâches de quatre personnes, à l’intérieur de la tour de contrôle, au moment de la collision ». Le rapport précise que mardi soir « le poste de contrôleur d’hélicoptère avait été combiné avec celui de contrôleur local » et que « les effectifs de la tour de contrôle n’étaient pas normaux à cette heure de la journée », avec un trafic aérien aussi important au-dessus de Washington. Si l’on en croit le Wall Street Journal, « le contrôle aérien aux États-Unis est depuis longtemps soumis à des contraintes de personnel. Plusieurs accidents ont été évités de justesse, au sol ou dans les airs », ajoute le Wall Street Journal, qui pointe « la vague d’embauches post-pandémie, ayant entraîné un afflux de pilotes novices, ce qui a suscité des inquiétudes au sein des compagnies aériennes ».
Accident et diversitéDe son côté, Donald Trump a livré une version toute personnelle des causes de l’accident. Le New York Times, notamment, se fait l’écho des propos du président américain. « Alors que les plongeurs de la Marine continuaient de rechercher des corps dans le Potomac, le président a fait des déclarations inédites, assimilant la diversité à l’incompétence ». « Nous ne savons pas ce qui a conduit à ce crash », a déclaré Trump, « mais nous avons des opinions très tranchées ». Et « pendant les 30 minutes qui ont suivi », poursuit le New York Times, il a accusé l’Administration fédérale de l’aviation, d’avoir « favorisé la diversité, et d’avoir abaissé les normes pour les contrôleurs aériens ». Il a également affirmé : « nous voulons les contrôleurs aériens les plus intelligents, les plus vifs, mentalement supérieurs. Et c’est ce que nous allons avoir ». Interrogé par un journaliste « qui lui demandait comment il avait pu conclure que la diversité dans le recrutement à l’origine du crash », Donald Trump a répondu : « parce que j’ai du bon sens et malheureusement beaucoup de gens n’en ont pas ». Également interrogé sur la politique d’Obama en matière de sécurité aérienne, le président américain a d'ailleurs estimé que « l’incompétence a peut-être joué un rôle ».
Une vie de poèmeDans la presse également ce matin, la disparition de Marianne Faithfull… « Icône singulière de la pop britannique, Marianne Faithfull est décédée à l’âge de 78 ans », titre le Guardian, qui note que « la chanteuse et actrice a surmonté sa dépendance à la drogue, pour collaborer avec tout le monde, les Rolling Stones, Metallica ou encore Jean-Luc Godard ». Le quotidien britannique cite notamment la réaction attristée de l‘un de ses anciens amants, Mike Jagger, qui s’exprime ainsi : « Marianne Faithfull a fait partie de ma vie si longtemps », « c’était une merveilleuse amie, une grande chanteuse et une grande actrice. On ne l’oubliera pas ». Marianne Faithfull qui n’avait pas sa langue dans sa poche lorsqu’elle évoquait sa dépendance à la cocaïne et à l’héroïne. « Etre un homme toxicomane est toujours valorisant et glamour. Une femme dans cette situation devient une salope et une mauvaise mère », disait-elle. Le Times remarque de son côté, que Marianne Faithfull était devenue « un modèle féministe pour une génération de féministes engagées qui voyaient en elle « une pionnière fièrement provocante ». Enfin, de ce côté-ci de la Manche, Libération titre joliment : « Mort de Marianne Faithfull, une vie de poème » . « Figure légendaire du "Swinging London" », « la chanteuse britannique liée aux Rolling Stones, aura marqué le théâtre, le cinéma et la musique de sa patte singulière ».
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