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Or
« Ce soir, notre Shiri est rentrée à la maison ». Ces mots de la famille de Shiri Bibas, sont à la Une du quotidien israélien Haaretz. « L'Institut national de médecine légale a confirmé que Shiri avait été assassinée en captivité et que sa dépouille se trouve désormais en Israël. » La famille de l'otage israélienne, accablée, a espéré jusqu'au bout pour Shiri et ses deux enfants. « Malgré nos craintes, nous continuions à espérer pouvoir les serrer dans nos bras. Et maintenant nous souffrons et nous sommes brisés », disent-ils.
Hier, les dépouilles des deux petits garçons avaient été ramenées dans l’État hébreu, ainsi qu’un 3ᵉ corps qui s’était avéré ne pas être celui de la mère de famille israélienne. Cette fois-ci, il n'y a plus de doute, le 4ᵉ corps délivré par le Hamas est bien celui de Shiri Bibas. Haaretz publie la réaction du Forum des otages et des familles disparues, qui fait part de sa « grande douleur ». Les journaux israéliens insistent sur le fait que Shiri Bibas a été « assassinée en captivité », et non pas tuée par un bombardement israélien, comme l'affirme le Hamas.
Geste provocateurÀ la Une également, un nouveau salut, interprété comme un salut nazi, aux États-Unis. Après Elon Musk, c’est cette fois-ci Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump qui a fait ce geste, bras droit tendu devant lui. Le New York Times précise que Bannon dément toutefois qu’il s’agissait d’un salut nazi. Dans un message, il assure « qu’il a salué comme d’habitude, le mouvement MAGA, Make America Great Again ». Les faits se sont déroulés lors de la Conférence d’Action Politique Conservatrice à Washington, à laquelle assistait le Français Jordan Bardella, le président du Rassemblement National (l'extrême droite française), qui a préféré, précise le New York Times, annuler son intervention, après le geste de Steve Bannon, expliquant « qu’un des intervenants avait fait un geste provocateur faisant référence à l’idéologie nazie ». Steve Bannon a aussitôt répliqué, en qualifiant Jordan Bardella de « joli garçon » « trop faible pour gouverner la France ». En Italie, le Corriere Della Serra, publie la photo de Steve Bannon le bras tendu, et cite Antonio Giordano, de Fratelli d’Italia, l’extrême droite italienne, selon lequel la salle devant laquelle s’exprimait Steve Bannon était « pleine de gens portant des kippas ». « Pensez-vous qu’il ait pu faire un salut nazi ? » ajoute Antonio Giordano. « Ne plaisantons pas » dit-il. « Je crois que Bardella s’en est tenu à un compte-rendu superficiel ».
Radio à pilesL'actualité internationale, particulièrement anxiogène ces dernières semaines, inquiète semble-t-il l'armée belge. La question est en Une du quotidien belge Le Soir : « Cash, eau, médicaments, faut-il vraiment préparer un stock de guerre ? » « Le chef de la défense, Frederik Vansina », explique le journal, « a appelé les belges à se préparer à la guerre, en stockant de l’argent et des vivres », notamment au cas où « les réseaux bancaires ou d’approvisionnement en vivres seraient paralysés par des cyberattaques ». « Il pense bien sûr, nous dit le Soir, à une guerre hybride, mais la liste des menaces est longue. »
La Commission européenne a d’ailleurs commandé un rapport sur ce sujet. L’accent est mis sur la communication à destination de la population, qu’on incite à se poser plusieurs questions comme celles-ci : « mes enfants connaissent-ils le numéro 112 ? (le numéro d'appel au secours), ai-je des copies de mes papiers d’identité ? est-ce que je sais comment couper le gaz et l’électricité rapidement ? » « Il n’est pas prévu toutefois d’envoyer une brochure d’information à tous les citoyens », « ce qui risquerait d’affoler la population » estime le Centre de crise belge, qui assure travailler prioritairement sur la « sensibilisation » « pour que la population apprenne à développer les bons réflexes ». Il est notamment question « d’un kit d’urgence », dans lequel on trouverait « une radio à piles », parce « qu’en cas de problème au niveau du réseau de télécommunication, la radio pourrait être un moyen de transmettre des messages à la population ».
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« Ce soir, notre Shiri est rentrée à la maison ». Ces mots de la famille de Shiri Bibas, sont à la Une du quotidien israélien Haaretz. « L'Institut national de médecine légale a confirmé que Shiri avait été assassinée en captivité et que sa dépouille se trouve désormais en Israël. » La famille de l'otage israélienne, accablée, a espéré jusqu'au bout pour Shiri et ses deux enfants. « Malgré nos craintes, nous continuions à espérer pouvoir les serrer dans nos bras. Et maintenant nous souffrons et nous sommes brisés », disent-ils.
Hier, les dépouilles des deux petits garçons avaient été ramenées dans l’État hébreu, ainsi qu’un 3ᵉ corps qui s’était avéré ne pas être celui de la mère de famille israélienne. Cette fois-ci, il n'y a plus de doute, le 4ᵉ corps délivré par le Hamas est bien celui de Shiri Bibas. Haaretz publie la réaction du Forum des otages et des familles disparues, qui fait part de sa « grande douleur ». Les journaux israéliens insistent sur le fait que Shiri Bibas a été « assassinée en captivité », et non pas tuée par un bombardement israélien, comme l'affirme le Hamas.
Geste provocateurÀ la Une également, un nouveau salut, interprété comme un salut nazi, aux États-Unis. Après Elon Musk, c’est cette fois-ci Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump qui a fait ce geste, bras droit tendu devant lui. Le New York Times précise que Bannon dément toutefois qu’il s’agissait d’un salut nazi. Dans un message, il assure « qu’il a salué comme d’habitude, le mouvement MAGA, Make America Great Again ». Les faits se sont déroulés lors de la Conférence d’Action Politique Conservatrice à Washington, à laquelle assistait le Français Jordan Bardella, le président du Rassemblement National (l'extrême droite française), qui a préféré, précise le New York Times, annuler son intervention, après le geste de Steve Bannon, expliquant « qu’un des intervenants avait fait un geste provocateur faisant référence à l’idéologie nazie ». Steve Bannon a aussitôt répliqué, en qualifiant Jordan Bardella de « joli garçon » « trop faible pour gouverner la France ». En Italie, le Corriere Della Serra, publie la photo de Steve Bannon le bras tendu, et cite Antonio Giordano, de Fratelli d’Italia, l’extrême droite italienne, selon lequel la salle devant laquelle s’exprimait Steve Bannon était « pleine de gens portant des kippas ». « Pensez-vous qu’il ait pu faire un salut nazi ? » ajoute Antonio Giordano. « Ne plaisantons pas » dit-il. « Je crois que Bardella s’en est tenu à un compte-rendu superficiel ».
Radio à pilesL'actualité internationale, particulièrement anxiogène ces dernières semaines, inquiète semble-t-il l'armée belge. La question est en Une du quotidien belge Le Soir : « Cash, eau, médicaments, faut-il vraiment préparer un stock de guerre ? » « Le chef de la défense, Frederik Vansina », explique le journal, « a appelé les belges à se préparer à la guerre, en stockant de l’argent et des vivres », notamment au cas où « les réseaux bancaires ou d’approvisionnement en vivres seraient paralysés par des cyberattaques ». « Il pense bien sûr, nous dit le Soir, à une guerre hybride, mais la liste des menaces est longue. »
La Commission européenne a d’ailleurs commandé un rapport sur ce sujet. L’accent est mis sur la communication à destination de la population, qu’on incite à se poser plusieurs questions comme celles-ci : « mes enfants connaissent-ils le numéro 112 ? (le numéro d'appel au secours), ai-je des copies de mes papiers d’identité ? est-ce que je sais comment couper le gaz et l’électricité rapidement ? » « Il n’est pas prévu toutefois d’envoyer une brochure d’information à tous les citoyens », « ce qui risquerait d’affoler la population » estime le Centre de crise belge, qui assure travailler prioritairement sur la « sensibilisation » « pour que la population apprenne à développer les bons réflexes ». Il est notamment question « d’un kit d’urgence », dans lequel on trouverait « une radio à piles », parce « qu’en cas de problème au niveau du réseau de télécommunication, la radio pourrait être un moyen de transmettre des messages à la population ».
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