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Or
Les Européens entendent peser de tout leur poids sur les négociations pour la paix en Ukraine. Le journal die Welt, nous dit en tout cas, que « les Européens veulent influencer les plans de Trump ». Selon le quotidien allemand, des représentants allemand, britannique et français ont été envoyés à Washington, alors que le Premier ministre britannique Keith Starmer, organise aujourd’hui une visio-conférence de crise. Die Welt cite également des sources britanniques selon lesquelles une vingtaine d’États européens sont « prêt(s) à soutenir Kiev, contre la guerre d’agression russe. Les Britanniques et les Français dirigent le groupe et veulent empêcher qu’un cessez-le-feu soit imposé à l’Ukraine qui ne servirait que les intérêts de la Russie, et ne tiendrait pas compte du fait que la Russie est l’agresseur ». Les Européens exigent également que cette trêve aboutisse « à une paix durable ». Ils envisagent le déploiement « d’une force internationale composée de soldats britanniques et français ». C’est loin d’être gagné. Comme le rappelle die Welt, « Poutine rejette catégoriquement le stationnement de troupes occidentales ».
Pays pauvres et déchirés par la violenceÀ lire aussi ce matin, dans le journal Le Monde, cet article incroyable concernant les États-Unis, Israël et les Palestiniens. « Les États-Unis et Israël regardent vers l’Afrique de l’Est, pour y envoyer les Palestiniens expulsés de Gaza », titre le quotidien français, qui se fait l’écho d’informations recueillies par l’Associated Press. Quels pays en Afrique de l’Est ? Pas n’importe lesquels. Des pays pauvres et en guerre : le Soudan et la Somalie, il est aussi question du Somaliland, région sécessionniste de la Somalie. « Les contacts avec le Soudan, la Somalie et le Somaliland reflètent, estime Le Monde, la détermination des États-Unis et d’Israël à faire avancer un plan qui a été largement condamné et qui a soulevé de graves questions juridiques et morales. Parce que ces trois pays sont pauvres et, dans certains cas, déchirés par la violence, la proposition jette également le doute sur l’objectif déclaré de Donald Trump de réinstaller les Gazaouis dans une « belle région » ».
Rejet catégoriqueLe Soudan, toutefois, a refusé la proposition américaine. « Le général Abdel Fattah Al-Bourhane, qui dirige l’armée régulière, a déclaré lors d’un sommet des dirigeants arabes au Caire, la semaine dernière, que son pays rejetait catégoriquement tout plan visant à transférer les frères palestiniens de leur terre sous quelque justification ou nom que ce soit ». Il n’empêche, ces informations confirment que le plan de Donald Trump, soutenu par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, d’expulser tous les palestiniens de Gaza, est loin d’être abandonné… « L’idée d’un transfert massif de Palestiniens était autrefois considérée comme un fantasme de la frange ultranationaliste d’Israël », précise le Monde. « Mais, lorsque que Donald Trump a présenté cette idée lors d’une réunion à la Maison Blanche, en février, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, l’a saluée comme une 'vision audacieuse'».
L'histoire revisitéePar ailleurs, l'administration Trump continue d’imprimer sa marque dans les institutions. C’est le cas du célèbre cimetière d’Arlington, en Virginie. Cimetière militaire où sont enterrés plus de 290 000 anciens combattants. Or « les informations sur les militaires noirs, et hispaniques, et sur les femmes militaires », explique le Washington Post, « ont disparu de son site web. » Disparition assumée par un porte-parole du cimetière, affirmant, que ses responsables « travaillent pour garantir que le contenu publié sur le site soit conforme aux politiques de l’administration ». Ce qui ne va pas de soi pour tout le monde. Des historiens protestent. C’est le cas de Kevin M. Levin, historien de la guerre de Sécession, qui estime la situation « extrêmement regrettable », car, dit-il, « c’est exactement le genre d’histoires que nous souhaitons que les élèves apprennent. Une histoire qui permette aux élèves d’horizons différents de nouer un lien profond avec l’un de nos sites sacrés ». Et l’historien conclut : « les gens pensent qu’on pourra, en quelques clics, remettre ces sites en état. Mais je pense que nous allons avoir un réveil brutal en réalisant tout ce que nous risquons de perdre en termes de travail accumulé et de confiance bâtie au fil des ans ».
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Les Européens entendent peser de tout leur poids sur les négociations pour la paix en Ukraine. Le journal die Welt, nous dit en tout cas, que « les Européens veulent influencer les plans de Trump ». Selon le quotidien allemand, des représentants allemand, britannique et français ont été envoyés à Washington, alors que le Premier ministre britannique Keith Starmer, organise aujourd’hui une visio-conférence de crise. Die Welt cite également des sources britanniques selon lesquelles une vingtaine d’États européens sont « prêt(s) à soutenir Kiev, contre la guerre d’agression russe. Les Britanniques et les Français dirigent le groupe et veulent empêcher qu’un cessez-le-feu soit imposé à l’Ukraine qui ne servirait que les intérêts de la Russie, et ne tiendrait pas compte du fait que la Russie est l’agresseur ». Les Européens exigent également que cette trêve aboutisse « à une paix durable ». Ils envisagent le déploiement « d’une force internationale composée de soldats britanniques et français ». C’est loin d’être gagné. Comme le rappelle die Welt, « Poutine rejette catégoriquement le stationnement de troupes occidentales ».
Pays pauvres et déchirés par la violenceÀ lire aussi ce matin, dans le journal Le Monde, cet article incroyable concernant les États-Unis, Israël et les Palestiniens. « Les États-Unis et Israël regardent vers l’Afrique de l’Est, pour y envoyer les Palestiniens expulsés de Gaza », titre le quotidien français, qui se fait l’écho d’informations recueillies par l’Associated Press. Quels pays en Afrique de l’Est ? Pas n’importe lesquels. Des pays pauvres et en guerre : le Soudan et la Somalie, il est aussi question du Somaliland, région sécessionniste de la Somalie. « Les contacts avec le Soudan, la Somalie et le Somaliland reflètent, estime Le Monde, la détermination des États-Unis et d’Israël à faire avancer un plan qui a été largement condamné et qui a soulevé de graves questions juridiques et morales. Parce que ces trois pays sont pauvres et, dans certains cas, déchirés par la violence, la proposition jette également le doute sur l’objectif déclaré de Donald Trump de réinstaller les Gazaouis dans une « belle région » ».
Rejet catégoriqueLe Soudan, toutefois, a refusé la proposition américaine. « Le général Abdel Fattah Al-Bourhane, qui dirige l’armée régulière, a déclaré lors d’un sommet des dirigeants arabes au Caire, la semaine dernière, que son pays rejetait catégoriquement tout plan visant à transférer les frères palestiniens de leur terre sous quelque justification ou nom que ce soit ». Il n’empêche, ces informations confirment que le plan de Donald Trump, soutenu par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, d’expulser tous les palestiniens de Gaza, est loin d’être abandonné… « L’idée d’un transfert massif de Palestiniens était autrefois considérée comme un fantasme de la frange ultranationaliste d’Israël », précise le Monde. « Mais, lorsque que Donald Trump a présenté cette idée lors d’une réunion à la Maison Blanche, en février, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, l’a saluée comme une 'vision audacieuse'».
L'histoire revisitéePar ailleurs, l'administration Trump continue d’imprimer sa marque dans les institutions. C’est le cas du célèbre cimetière d’Arlington, en Virginie. Cimetière militaire où sont enterrés plus de 290 000 anciens combattants. Or « les informations sur les militaires noirs, et hispaniques, et sur les femmes militaires », explique le Washington Post, « ont disparu de son site web. » Disparition assumée par un porte-parole du cimetière, affirmant, que ses responsables « travaillent pour garantir que le contenu publié sur le site soit conforme aux politiques de l’administration ». Ce qui ne va pas de soi pour tout le monde. Des historiens protestent. C’est le cas de Kevin M. Levin, historien de la guerre de Sécession, qui estime la situation « extrêmement regrettable », car, dit-il, « c’est exactement le genre d’histoires que nous souhaitons que les élèves apprennent. Une histoire qui permette aux élèves d’horizons différents de nouer un lien profond avec l’un de nos sites sacrés ». Et l’historien conclut : « les gens pensent qu’on pourra, en quelques clics, remettre ces sites en état. Mais je pense que nous allons avoir un réveil brutal en réalisant tout ce que nous risquons de perdre en termes de travail accumulé et de confiance bâtie au fil des ans ».
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