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« Immigration, le gouvernement touche le front », titre Libération, allusion bien sûr au Front National de Marine Le Pen. « Le Premier ministre François Bayrou, Gérald Darmanin, le ministre de la Justice et Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, veulent rediscuter de l’accès à la nationalité et ressuscitent un débat sur l’identité française rappelant les années Sarkozy », ajoute Libération qui cite les propos de François Bayrou hier sur la radio RMC. « Qu’est-ce qu’être français, qu’est-ce que ça donne comme droits, qu’est-ce que ça donne comme devoirs ? », a-t-il notamment questionné, sans plus de précision. Mais on sait que c’est le droit du sol qui est au cœur des débats actuels. « Le droit du sol », rappelle Libération, « est une modalité d’acquisition de la nationalité française. Il confère la nationalité à tout enfant né en France dont au moins un des parents y est également né. Et si les deux parents sont de nationalité étrangère, l’enfant reçoit la nationalité à sa majorité, s’il réside en France et y a passé au moins cinq ans depuis l’âge de onze ans ». « Gérald Darmanin », explique le Figaro, « presse François Bayrou de restreindre le droit du sol à Mayotte, et d’ouvrir le sujet pour l’ensemble du territoire national. » « Sujet hautement inflammable », estime le quotidien français.
Trois otages libérésÀ la Une, également : la libération de trois nouveaux otages israéliens. Ils s’appellent Or Levy, Ohad Ben Ami et Eli Sharabi. Ils sont à la Une du quotidien israélien Haaretz et du The Jerusalem Post. Eli Sharabi, 52 ans, était marié à Lianne et il avait deux filles de 13 et 16 ans. Toutes trois ont été assassinées le 7 octobre. Son frère a également été enlevé et tué à Gaza. L’un de ses autres frères s’apprête à l’accueillir. « Ma mission est de ramener Eli à la vie », dit-il à Haaretz, « mais je ne sais pas comment il pourra continuer à vivre quand il découvrira qu’il n’a plus de famille ».
À lire aussiTrêve à Gaza: trois otages israéliens et 183 prisonniers palestiniens libérés lors du quatrième échange
Situation catastrophique à GazaComme lors des précédentes opérations de libération, c’est le CICR, le Comité International de la Croix Rouge, qui mène à bien le transfert des otages israéliens de Gaza, vers l’État hébreu. Le quotidien français Libération a interrogé le porte-parole français de l’organisation, Christian Cardon. Il explique que ces opérations sont « extrêmement compliquées à mener », car « les informations arrivent au compte-goutte, et très souvent à la dernière minute ». Christian Cardon est également interrogé par Libération sur la situation humanitaire à Gaza. « Elle est catastrophique », dit-il. « Même s’il n’y a plus de combats, les besoins restent gigantesques. L’accès à l’eau, par exemple, reste extrêmement précaire, les gens doivent encore marcher plusieurs kilomètres pour se procurer de l’eau potable. À cela s’ajoute la détresse de ceux qui repartent vers le nord de l’enclave et retrouvent leur maison écroulée, en sachant que des proches sont sous les décombres » (...). « Il est impératif », conclut le porte-parole du CICR, « qu'une aide humanitaire massive rentre à Gaza ».
Peur et confusionAux États-Unis, l’avalanche de décrets signés par Donald Trump suscite l'inquiétude. C’est le Washington Post qui nous en parle. « Les électeurs ont inondé les lignes du Capitole cette semaine (…) le Sénat a reçu 1 600 appels par minute, contre 40 habituellement ». Beaucoup s’inquiètent du fait que le département de l’efficacité gouvernementale, le Doge, dirigé par Elon Musk, « ait un accès étendu aux informations sensibles ». « D’autres » explique une sénatrice, « demandent pourquoi il n’y a plus de transparence sur ce qui se passe ». « En une semaine seulement », précise le Washington Post, « Musk et une équipe d’ingénieurs et d’autres employés ont fait des ravages au sein du gouvernement fédéral. Ils ont démantelé l’agence américaine pour le développement international, poussé à la démission massive de fonctionnaires, accédé au système de paiement du département du Trésor ou encore obtenu des données sur les prêts que les étudiants reçoivent du gouvernement ». Un sénateur raconte : « nous avons du mal à répondre suffisamment vite au téléphone. Les gens expriment « un mélange de peur, de confusion et de chagrin ».
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« Immigration, le gouvernement touche le front », titre Libération, allusion bien sûr au Front National de Marine Le Pen. « Le Premier ministre François Bayrou, Gérald Darmanin, le ministre de la Justice et Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, veulent rediscuter de l’accès à la nationalité et ressuscitent un débat sur l’identité française rappelant les années Sarkozy », ajoute Libération qui cite les propos de François Bayrou hier sur la radio RMC. « Qu’est-ce qu’être français, qu’est-ce que ça donne comme droits, qu’est-ce que ça donne comme devoirs ? », a-t-il notamment questionné, sans plus de précision. Mais on sait que c’est le droit du sol qui est au cœur des débats actuels. « Le droit du sol », rappelle Libération, « est une modalité d’acquisition de la nationalité française. Il confère la nationalité à tout enfant né en France dont au moins un des parents y est également né. Et si les deux parents sont de nationalité étrangère, l’enfant reçoit la nationalité à sa majorité, s’il réside en France et y a passé au moins cinq ans depuis l’âge de onze ans ». « Gérald Darmanin », explique le Figaro, « presse François Bayrou de restreindre le droit du sol à Mayotte, et d’ouvrir le sujet pour l’ensemble du territoire national. » « Sujet hautement inflammable », estime le quotidien français.
Trois otages libérésÀ la Une, également : la libération de trois nouveaux otages israéliens. Ils s’appellent Or Levy, Ohad Ben Ami et Eli Sharabi. Ils sont à la Une du quotidien israélien Haaretz et du The Jerusalem Post. Eli Sharabi, 52 ans, était marié à Lianne et il avait deux filles de 13 et 16 ans. Toutes trois ont été assassinées le 7 octobre. Son frère a également été enlevé et tué à Gaza. L’un de ses autres frères s’apprête à l’accueillir. « Ma mission est de ramener Eli à la vie », dit-il à Haaretz, « mais je ne sais pas comment il pourra continuer à vivre quand il découvrira qu’il n’a plus de famille ».
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Peur et confusionAux États-Unis, l’avalanche de décrets signés par Donald Trump suscite l'inquiétude. C’est le Washington Post qui nous en parle. « Les électeurs ont inondé les lignes du Capitole cette semaine (…) le Sénat a reçu 1 600 appels par minute, contre 40 habituellement ». Beaucoup s’inquiètent du fait que le département de l’efficacité gouvernementale, le Doge, dirigé par Elon Musk, « ait un accès étendu aux informations sensibles ». « D’autres » explique une sénatrice, « demandent pourquoi il n’y a plus de transparence sur ce qui se passe ». « En une semaine seulement », précise le Washington Post, « Musk et une équipe d’ingénieurs et d’autres employés ont fait des ravages au sein du gouvernement fédéral. Ils ont démantelé l’agence américaine pour le développement international, poussé à la démission massive de fonctionnaires, accédé au système de paiement du département du Trésor ou encore obtenu des données sur les prêts que les étudiants reçoivent du gouvernement ». Un sénateur raconte : « nous avons du mal à répondre suffisamment vite au téléphone. Les gens expriment « un mélange de peur, de confusion et de chagrin ».
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