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Les indices boursiers américains ont dévissé hier. « Donald Trump avait promis monts et merveilles à la finance américaine, relève Libération à Paris. Le lundi 10 mars restera pourtant un jour maussade pour Wall Street, après trois semaines déjà très compliquées. C’est même la pire journée depuis 2022 pour le Nasdaq, l’indice technologique de Wall Street (-4 %). Le Dow Jones, lui, a perdu 2,08 %, et l’indice élargi S & P 500 s’est contracté de 2,70 % ».
Pourquoi cette dégringolade ? Réponse du Temps à Genève : « après les tergiversations de l’administration Trump sur les droits de douane la semaine dernière qui avaient déjà horripilé les marchés du monde entier, Donald Trump a donné, avant-hier, de nouvelles sueurs froides aux investisseurs lors d’une interview sur Fox News, en qualifiant le moment présent de “période de transition“ et en déclarant qu’il faudrait “un peu de temps“ avant que les Américains ne voient les effets de sa politique. Et surtout, il a refusé d’exclure une récession. “Je déteste prédire ce genre de choses“, a déclaré le républicain tout en suggérant que d’autres droits de douane pourraient encore être imposés ou augmentés ».
Récession ?Conséquence, pointe le Washington Post, « la confiance des consommateurs s’effondre, les actions chutent et les risques de récession augmentent ».
« Y aura-t-il une récession Trump ? », s’interroge le Wall Street Journal. « Il y a des signes que l’économie américaine ralentit » : le marché de l’emploi se creuse, l’inflation est toujours présente et l’indice de confiance des consommateurs est en baisse.
« Même si l’économie échappe à la récession, tout cela laisse présager un ralentissement de la croissance, prévient le quotidien new-yorkais. Les déréglementations imposées par l’administration Trump et l’extension de la réforme fiscale de 2017 devraient stimuler les investissements des entreprises à long terme. Mais les coûts plus élevés des droits de douane et l’incertitude que cela entraîne nuisent à l’économie. Si M. Trump veut calmer les craintes de récession, il serait sage, préconise le Wall Street Journal, qu’il mette en veilleuse ses projets d’augmentation des droits de douane ».
Ukraine : comment compenser le désengagement américain ?À la Une également, la rencontre aujourd’hui en Arabie saoudite entre le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Kiev devrait proposer une trêve dans les airs et en mer avec Moscou. Un cessez-le-feu partiel qualifié d’idée intéressante par Washington. On attend de voir la suite…
Pendant ce temps, pointe Le Figaro, les Européens continuent de s’interroger : « comment compenser le désengagement américain et éviter que l’Ukraine ne se fasse écraser par l’ours russe avant même le début des discussions ? Comment prendre le relais sur les livraisons d’armes, l’aide financière, le renseignement ? À plus long terme, pourquoi continuer d’acheter du matériel américain avec de l’argent européen ? (…) Sur les questions de sécurité, estime Le Figaro, les États européens doivent pouvoir s’affranchir des lourdeurs de Bruxelles. Un noyau dur - la France, avec son positionnement singulier, l’Allemagne, première puissance, et la Pologne, première armée de l’UE – ce noyau dur donc doit pouvoir entraîner derrière lui une coalition des volontés pour avancer et rallier d’autres pays en dehors de l’Union. Dans ce siècle du rapport de force, la crédibilité sur les questions de sécurité est pour les Européens la condition du respect de leurs rivaux… comme de leurs alliés. C’est la condition de leur survie ».
L’Europe monte en puissance…Enfin, pour Le Soir à Bruxelles, « l’arrêt de l’aide américaine serait problématique pour l’Ukraine, mais pas catastrophique, car depuis 2022 la part de l’aide des États-Unis a baissé en proportion dans le total de l’aide militaire internationale, passant de 70 % en 2022, à 55-60 % en 2024, une tendance qui s’accélère ».
Dans le même temps, relève le quotidien belge,« l’Europe monte en puissance » : avec la fourniture d’un million et demi d’obus par la République tchèque et le développement à vitesse grand V de l’industrie militaire ukrainienne.« On estime qu’en l’espace d’un an, la proportion d’armes de fabrication ukrainienne est passée de 25 à 40 % de l’ensemble de l’arsenal. Du reste, la guerre mute, pointe encore Le Soir : 80 % des destructions infligées à l’ennemi sont effectuées au moyen de drones, massivement fabriqués en Ukraine, qui réduit peu à peu sa dépendance au matériel lourd américain, dont l’importance stratégique, évidente en 2022 et 2023, est en train de décroître sur le champ de bataille. De quoi réduire un peu l’inquiétude… »
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Les indices boursiers américains ont dévissé hier. « Donald Trump avait promis monts et merveilles à la finance américaine, relève Libération à Paris. Le lundi 10 mars restera pourtant un jour maussade pour Wall Street, après trois semaines déjà très compliquées. C’est même la pire journée depuis 2022 pour le Nasdaq, l’indice technologique de Wall Street (-4 %). Le Dow Jones, lui, a perdu 2,08 %, et l’indice élargi S & P 500 s’est contracté de 2,70 % ».
Pourquoi cette dégringolade ? Réponse du Temps à Genève : « après les tergiversations de l’administration Trump sur les droits de douane la semaine dernière qui avaient déjà horripilé les marchés du monde entier, Donald Trump a donné, avant-hier, de nouvelles sueurs froides aux investisseurs lors d’une interview sur Fox News, en qualifiant le moment présent de “période de transition“ et en déclarant qu’il faudrait “un peu de temps“ avant que les Américains ne voient les effets de sa politique. Et surtout, il a refusé d’exclure une récession. “Je déteste prédire ce genre de choses“, a déclaré le républicain tout en suggérant que d’autres droits de douane pourraient encore être imposés ou augmentés ».
Récession ?Conséquence, pointe le Washington Post, « la confiance des consommateurs s’effondre, les actions chutent et les risques de récession augmentent ».
« Y aura-t-il une récession Trump ? », s’interroge le Wall Street Journal. « Il y a des signes que l’économie américaine ralentit » : le marché de l’emploi se creuse, l’inflation est toujours présente et l’indice de confiance des consommateurs est en baisse.
« Même si l’économie échappe à la récession, tout cela laisse présager un ralentissement de la croissance, prévient le quotidien new-yorkais. Les déréglementations imposées par l’administration Trump et l’extension de la réforme fiscale de 2017 devraient stimuler les investissements des entreprises à long terme. Mais les coûts plus élevés des droits de douane et l’incertitude que cela entraîne nuisent à l’économie. Si M. Trump veut calmer les craintes de récession, il serait sage, préconise le Wall Street Journal, qu’il mette en veilleuse ses projets d’augmentation des droits de douane ».
Ukraine : comment compenser le désengagement américain ?À la Une également, la rencontre aujourd’hui en Arabie saoudite entre le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Kiev devrait proposer une trêve dans les airs et en mer avec Moscou. Un cessez-le-feu partiel qualifié d’idée intéressante par Washington. On attend de voir la suite…
Pendant ce temps, pointe Le Figaro, les Européens continuent de s’interroger : « comment compenser le désengagement américain et éviter que l’Ukraine ne se fasse écraser par l’ours russe avant même le début des discussions ? Comment prendre le relais sur les livraisons d’armes, l’aide financière, le renseignement ? À plus long terme, pourquoi continuer d’acheter du matériel américain avec de l’argent européen ? (…) Sur les questions de sécurité, estime Le Figaro, les États européens doivent pouvoir s’affranchir des lourdeurs de Bruxelles. Un noyau dur - la France, avec son positionnement singulier, l’Allemagne, première puissance, et la Pologne, première armée de l’UE – ce noyau dur donc doit pouvoir entraîner derrière lui une coalition des volontés pour avancer et rallier d’autres pays en dehors de l’Union. Dans ce siècle du rapport de force, la crédibilité sur les questions de sécurité est pour les Européens la condition du respect de leurs rivaux… comme de leurs alliés. C’est la condition de leur survie ».
L’Europe monte en puissance…Enfin, pour Le Soir à Bruxelles, « l’arrêt de l’aide américaine serait problématique pour l’Ukraine, mais pas catastrophique, car depuis 2022 la part de l’aide des États-Unis a baissé en proportion dans le total de l’aide militaire internationale, passant de 70 % en 2022, à 55-60 % en 2024, une tendance qui s’accélère ».
Dans le même temps, relève le quotidien belge,« l’Europe monte en puissance » : avec la fourniture d’un million et demi d’obus par la République tchèque et le développement à vitesse grand V de l’industrie militaire ukrainienne.« On estime qu’en l’espace d’un an, la proportion d’armes de fabrication ukrainienne est passée de 25 à 40 % de l’ensemble de l’arsenal. Du reste, la guerre mute, pointe encore Le Soir : 80 % des destructions infligées à l’ennemi sont effectuées au moyen de drones, massivement fabriqués en Ukraine, qui réduit peu à peu sa dépendance au matériel lourd américain, dont l’importance stratégique, évidente en 2022 et 2023, est en train de décroître sur le champ de bataille. De quoi réduire un peu l’inquiétude… »
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