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Plus de deux heures de discussion hier entre Vladimir Poutine et Donald Trump à propos de la paix en Ukraine. Les deux hommes ont trouvé un terrain d’entente sur au moins un sujet, ironise le Times à Londres : « l’organisation de matches de hockey sur glace en Russie et aux États-Unis entre des équipes composées de joueurs des deux pays ».
Pour le reste… Eh bien avantage au président russe : « cessez-le-feu en Ukraine : Vladimir Poutine impose ses conditions à Donald Trump », constate Libération à Paris. « Comme prévu, pointe le journal, le président russe, dont on attendait fébrilement la réponse à la proposition d’un accord de trêve apportée par l’émissaire américain la semaine dernière, a présenté sa liste de “nuances“. À commencer par “l’arrêt complet de l’assistance militaire étrangère et de la fourniture d’informations de renseignements à Kiev“. C’est donc, pour l’heure, constate Libération, un niet ferme à l’idée américaine d’un cessez-le-feu de trente jours sans conditions préalables ».
Manœuvres dilatoires…Pour l’instant, note Die Welt à Berlin, « les deux présidents ont convenu de mettre fin aux attaques contre les centrales électriques et les infrastructures énergétiques ». Rajoutons des échanges de prisonniers et de prochaines discussions sur une trêve dans les opérations navales en mer Noire. Et c’est tout…
« Force est de constater que l’ambition de Donald Trump d’un “deal rapide“ se heurte désormais aux manœuvres dilatoires des Russes, relève Le Temps à Genève. Vladimir Poutine remporte ainsi cette première manche, en y imposant notamment son tempo et ses conditions. Cela lui permettra certainement de mener à terme ses objectifs immédiats, notamment sur le terrain militaire, en chassant les combattants ukrainiens de la région de Koursk – une épine dans son pied, et un sacré coup pour son ego ».
En fait, complète le Guardian à Londres, « rien n’indique que Poutine ait abandonné ses objectifs les plus radicaux dans la guerre en Ukraine. Il a déclaré à Trump que les négociations de paix devaient “prendre en compte la nécessité absolue d’éliminer les causes initiales de la crise et les intérêts juridiques de la Russie en matière de sécurité“. Dans des déclarations récentes, Poutine a souligné ces exigences, qui comportent l’engagement de maintenir Kiev hors de l’Ota,, la démilitarisation de l’Ukraine et le contrôle total des quatre régions annexées par Moscou en 2022, compromettant ainsi l’indépendance de l’Ukraine ».
Trump sur la sellette…Alors, désormais, « Trump est à un tournant décisif sur la route de la paix en Ukraine », relève le Washington Post. « Il est sur la sellette. Il a promis au monde un accord de paix. Mais le chemin qui mène à cet objectif louable est semé d’embûches. Soit Trump affronte Poutine et obtient des concessions qui pourraient constituer un accord durable, soit il recule et risque de conclure un mauvais accord qui pourrait n’être qu’une pause temporaire dans cette terrible guerre ».
Dans les colonnes du Figaro à Paris, Herbert McMaster, ancien conseiller à la Sécurité nationale de Trump entre 2017 et 2018, est sur la même ligne : « les ambitions de Poutine iront bien au-delà de tout ce que nous lui donnons, affirme-t-il. Il prendra toute concession qui lui est offerte, et exigera plus. Il ne s’arrêtera pas tant qu’on ne l’arrêtera pas. Le président Trump va être confronté à la décision soit d’accommoder Poutine, soit d’exercer une pression bien plus forte sur lui ».
Une Ukraine sur le mode biélorusse ou polonais ?Enfin, le New York Times envoie ce message cinglant au président Trump et au vice-président Vance : « si vous vendez l’Ukraine à Poutine, vous porterez à jamais la marque de Caïn sur votre front en tant que traîtres à une valeur fondamentale qui anime la politique étrangère des États-Unis depuis 250 ans - la défense de la liberté contre la tyrannie. (…) Poutine veut une Ukraine dotée d’un gouvernement fondamentalement identique à celui de son vassal voisin, la Biélorussie, et non une Ukraine indépendante comme la Pologne voisine - une démocratie de libre marché ancrée dans l’Union européenne ».
Et le New York Times de s’interroger : « quel type d’Ukraine Trump veut-il ? La version biélorusse ou bien la version polonaise ? »
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Plus de deux heures de discussion hier entre Vladimir Poutine et Donald Trump à propos de la paix en Ukraine. Les deux hommes ont trouvé un terrain d’entente sur au moins un sujet, ironise le Times à Londres : « l’organisation de matches de hockey sur glace en Russie et aux États-Unis entre des équipes composées de joueurs des deux pays ».
Pour le reste… Eh bien avantage au président russe : « cessez-le-feu en Ukraine : Vladimir Poutine impose ses conditions à Donald Trump », constate Libération à Paris. « Comme prévu, pointe le journal, le président russe, dont on attendait fébrilement la réponse à la proposition d’un accord de trêve apportée par l’émissaire américain la semaine dernière, a présenté sa liste de “nuances“. À commencer par “l’arrêt complet de l’assistance militaire étrangère et de la fourniture d’informations de renseignements à Kiev“. C’est donc, pour l’heure, constate Libération, un niet ferme à l’idée américaine d’un cessez-le-feu de trente jours sans conditions préalables ».
Manœuvres dilatoires…Pour l’instant, note Die Welt à Berlin, « les deux présidents ont convenu de mettre fin aux attaques contre les centrales électriques et les infrastructures énergétiques ». Rajoutons des échanges de prisonniers et de prochaines discussions sur une trêve dans les opérations navales en mer Noire. Et c’est tout…
« Force est de constater que l’ambition de Donald Trump d’un “deal rapide“ se heurte désormais aux manœuvres dilatoires des Russes, relève Le Temps à Genève. Vladimir Poutine remporte ainsi cette première manche, en y imposant notamment son tempo et ses conditions. Cela lui permettra certainement de mener à terme ses objectifs immédiats, notamment sur le terrain militaire, en chassant les combattants ukrainiens de la région de Koursk – une épine dans son pied, et un sacré coup pour son ego ».
En fait, complète le Guardian à Londres, « rien n’indique que Poutine ait abandonné ses objectifs les plus radicaux dans la guerre en Ukraine. Il a déclaré à Trump que les négociations de paix devaient “prendre en compte la nécessité absolue d’éliminer les causes initiales de la crise et les intérêts juridiques de la Russie en matière de sécurité“. Dans des déclarations récentes, Poutine a souligné ces exigences, qui comportent l’engagement de maintenir Kiev hors de l’Ota,, la démilitarisation de l’Ukraine et le contrôle total des quatre régions annexées par Moscou en 2022, compromettant ainsi l’indépendance de l’Ukraine ».
Trump sur la sellette…Alors, désormais, « Trump est à un tournant décisif sur la route de la paix en Ukraine », relève le Washington Post. « Il est sur la sellette. Il a promis au monde un accord de paix. Mais le chemin qui mène à cet objectif louable est semé d’embûches. Soit Trump affronte Poutine et obtient des concessions qui pourraient constituer un accord durable, soit il recule et risque de conclure un mauvais accord qui pourrait n’être qu’une pause temporaire dans cette terrible guerre ».
Dans les colonnes du Figaro à Paris, Herbert McMaster, ancien conseiller à la Sécurité nationale de Trump entre 2017 et 2018, est sur la même ligne : « les ambitions de Poutine iront bien au-delà de tout ce que nous lui donnons, affirme-t-il. Il prendra toute concession qui lui est offerte, et exigera plus. Il ne s’arrêtera pas tant qu’on ne l’arrêtera pas. Le président Trump va être confronté à la décision soit d’accommoder Poutine, soit d’exercer une pression bien plus forte sur lui ».
Une Ukraine sur le mode biélorusse ou polonais ?Enfin, le New York Times envoie ce message cinglant au président Trump et au vice-président Vance : « si vous vendez l’Ukraine à Poutine, vous porterez à jamais la marque de Caïn sur votre front en tant que traîtres à une valeur fondamentale qui anime la politique étrangère des États-Unis depuis 250 ans - la défense de la liberté contre la tyrannie. (…) Poutine veut une Ukraine dotée d’un gouvernement fondamentalement identique à celui de son vassal voisin, la Biélorussie, et non une Ukraine indépendante comme la Pologne voisine - une démocratie de libre marché ancrée dans l’Union européenne ».
Et le New York Times de s’interroger : « quel type d’Ukraine Trump veut-il ? La version biélorusse ou bien la version polonaise ? »
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