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Cela fait un mois jour pour jour que Donald Trump est arrivé à la Maison Blanche. Trente jours durant lesquels le président américain a mis la planète dans une forme de tension. Le nouveau président américain est très vite passé à l’action en prenant des mesures économiques chocs. Décryptage.
Le chiffre peut donner le tournis en seulement trente jours puisque d’après NBC News, Donald Trump a signé 67 décrets depuis son arrivée au pouvoir. Et pour beaucoup il faut bien le dire, il est question d'économie et de finance. On retiendra surtout celui-ci, l'imposition de droits de douane pour tout produit venant du Mexique et du Canada à hauteur de 25%. Ces surtaxes, sur le papier auraient dû entrer en vigueur le 1er février dernier mais le président américain a fait marche arrière. Quelques heures avant l'entrée en vigueur de ce décret, et le Canada, et le Mexique ont trouvé un accord avec les États-Unis. Le projet a été suspendu pour un mois.
Personne ne semble épargnéCe sujet est d'ailleurs un marqueur très fort de son début de mandat. Donald Trump estime que les concessions faites par les voisins mexicain et canadien sont un triomphe pour lui. Mais dans les faits, d'un point de vue purement économique, pas grand-chose n'a changé sur cet aspect précis.
À lire aussiDroits de douane contre le Mexique et le Canada: les raisons du renoncement de Donald Trump
Par ailleurs, pendant toute sa campagne il promettait des tarifs douaniers de 60% à l'encontre de la Chine. Pareil, Donald Trump a revu à la baisse ses ambitions. Si Washington a repris la guerre commerciale qui l’oppose à Pékin, ce n'est qu'avec l'application de 10% de droits de douane supplémentaires sur les importations chinoises. Riposte immédiate de la Chine qui a mis en place une hausse des taxes sur les importations d'hydrocarbures aux États-Unis et une enquête contre Google. Le président américain entend aussi imposer toutes les importations d'aluminium et d'acier de 25% de taxes, cela qu'importe la provenance. Entrée en vigueur prévue le 12 mars. Beaucoup d'idées donc mais pour le moment, peu de mise en pratique !
Des mesures aux effets concretsIl y a notamment la mise sur pause du programme USAID, l’agence américaine pour le développement qui est le plus grand donateur au monde. Des centaines d'ONG et d'associations humanitaires sont concernées. Chaque année, ce sont près de 40 milliards de dollars qui sont distribués partout sur la planète. Et puis il y a aussi la mise en place du DOGE, le département de l'efficacité gouvernementale, mené par Elon Musk. Objectif : tailler à la serpe dans la fonction publique. Plan déjà concrétisé par la fin des périodes d'essai, l'interdiction du télétravail aux fonctionnaires et par un plan de départs volontaires. Environ 75 000 agents ont décidé de partir, en étant payés jusqu'à fin septembre. Cela représente environ 3% des fonctionnaires fédéraux. On retiendra aussi que la banque centrale américaine a laissé ses taux inchangés. La FED attend de voir les effets des politiques menées par Donald Trump avant de déterminer quel mouvement adopter concernant les taux d'intérêts.
Bref pour le moment, Donald Trump se montre à la manœuvre et occupe il faut bien le dire l'espace médiatique. Mais il reste difficile de comprendre ses stratégies économiques puisque leurs conséquences pourraient être négatives pour les Américains. Et puis il s'est beaucoup exprimé, à l'oral comme par écrit, il a beaucoup menacé mais adopter le bluff comme stratégie de long terme pourrait trouver ses limites.
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Cela fait un mois jour pour jour que Donald Trump est arrivé à la Maison Blanche. Trente jours durant lesquels le président américain a mis la planète dans une forme de tension. Le nouveau président américain est très vite passé à l’action en prenant des mesures économiques chocs. Décryptage.
Le chiffre peut donner le tournis en seulement trente jours puisque d’après NBC News, Donald Trump a signé 67 décrets depuis son arrivée au pouvoir. Et pour beaucoup il faut bien le dire, il est question d'économie et de finance. On retiendra surtout celui-ci, l'imposition de droits de douane pour tout produit venant du Mexique et du Canada à hauteur de 25%. Ces surtaxes, sur le papier auraient dû entrer en vigueur le 1er février dernier mais le président américain a fait marche arrière. Quelques heures avant l'entrée en vigueur de ce décret, et le Canada, et le Mexique ont trouvé un accord avec les États-Unis. Le projet a été suspendu pour un mois.
Personne ne semble épargnéCe sujet est d'ailleurs un marqueur très fort de son début de mandat. Donald Trump estime que les concessions faites par les voisins mexicain et canadien sont un triomphe pour lui. Mais dans les faits, d'un point de vue purement économique, pas grand-chose n'a changé sur cet aspect précis.
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Par ailleurs, pendant toute sa campagne il promettait des tarifs douaniers de 60% à l'encontre de la Chine. Pareil, Donald Trump a revu à la baisse ses ambitions. Si Washington a repris la guerre commerciale qui l’oppose à Pékin, ce n'est qu'avec l'application de 10% de droits de douane supplémentaires sur les importations chinoises. Riposte immédiate de la Chine qui a mis en place une hausse des taxes sur les importations d'hydrocarbures aux États-Unis et une enquête contre Google. Le président américain entend aussi imposer toutes les importations d'aluminium et d'acier de 25% de taxes, cela qu'importe la provenance. Entrée en vigueur prévue le 12 mars. Beaucoup d'idées donc mais pour le moment, peu de mise en pratique !
Des mesures aux effets concretsIl y a notamment la mise sur pause du programme USAID, l’agence américaine pour le développement qui est le plus grand donateur au monde. Des centaines d'ONG et d'associations humanitaires sont concernées. Chaque année, ce sont près de 40 milliards de dollars qui sont distribués partout sur la planète. Et puis il y a aussi la mise en place du DOGE, le département de l'efficacité gouvernementale, mené par Elon Musk. Objectif : tailler à la serpe dans la fonction publique. Plan déjà concrétisé par la fin des périodes d'essai, l'interdiction du télétravail aux fonctionnaires et par un plan de départs volontaires. Environ 75 000 agents ont décidé de partir, en étant payés jusqu'à fin septembre. Cela représente environ 3% des fonctionnaires fédéraux. On retiendra aussi que la banque centrale américaine a laissé ses taux inchangés. La FED attend de voir les effets des politiques menées par Donald Trump avant de déterminer quel mouvement adopter concernant les taux d'intérêts.
Bref pour le moment, Donald Trump se montre à la manœuvre et occupe il faut bien le dire l'espace médiatique. Mais il reste difficile de comprendre ses stratégies économiques puisque leurs conséquences pourraient être négatives pour les Américains. Et puis il s'est beaucoup exprimé, à l'oral comme par écrit, il a beaucoup menacé mais adopter le bluff comme stratégie de long terme pourrait trouver ses limites.
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