
Sign up to save your podcasts
Or
En Afrique du Sud, la ville du Cap abrite le plus grand constructeur de bateaux du pays, Robertson and Caine, premier fabricant de catamarans de croisière de l’hémisphère sud. Depuis quelques années, l’entreprise appartient au groupe PPF, une société internationale d’investissement basée en République tchèque. L’ambition est de continuer à exporter dans le monde entier, tout en restant basé au Cap — qui offre de nombreux avantages.
De notre envoyé spécial de retour du Cap,
C’est une succession de gigantesques hangars. Les outils résonnent et l’air sent la peinture. « Une fois que la forme du bateau est dessinée, on la façonne ici », explique Stuart Forrest, ingénieur en chef. Face à nous, un moule immense, si grand qu’il faut monter plusieurs marches pour voir l’intérieur. « Ensuite, il faut retirer le moule et sortir cette grande pièce principale pour passer aux étapes suivantes. »
Une ville dans la villeAprès 34 ans d’activité, Robertson and Cain fêtera bientôt la sortie de son 3000ᵉ bateau. Il est là, quelque part, au milieu de la quinzaine de catamarans alignés les uns derrière les autres. Nous sommes dans le hangar d’assemblage du produit phare de Robertson and Caine : le Leopard 53 PC. « La ligne de production évolue, on ajuste les procédures de construction pour trouver l’enchaînement le plus efficace. Avec un séquençage. » « Ici, on intègre le moteur, complète Nassief qui supervise l’étape 3. On installe les sièges, la moquette et on s’occupe du plafond aussi. »
L’entreprise est attachée au fait main, avec un travail collectif qui rassemble plus de 2 000 personnes. Ici, c'est comme une ville dans la ville, avec de grandes allées et du monde partout. Il faut trois mois pour construire ces gigantesques catamarans à moteur, d’une valeur de plus d’un million d’euros. « Là, nous sommes presque au bout de la chaîne, reprend Stuart Forrest, qui nous fait visiter une des cabines. Ici, vous avez la chambre. Ce bateau va quitter l’usine la semaine prochaine. Ensuite, on fera tous les tests de vérification au port. Et il sera prêt à être affrété vers un autre pays. »
À lire aussi«Energy Observer», le catamaran qui fonctionne uniquement avec des énergies propres
Continuer d’exporter malgré le protectionnisme américainLa production est exportée à 99 %, principalement vers les États-Unis et vers l’Europe. Au Cap, il y a une excellente articulation de l’industrie maritime, avec de nombreux fournisseurs, pour les moteurs par exemple, se félicite Theo Loock, qui a pris les rênes de l’entreprise en 2021. « C’est un port stratégique pour importer les produits dont nous manquons et exporter ceux que nous fabriquons. Nous avons aussi la chance d’avoir une municipalité qui nous soutient en favorisant de bonnes infrastructures, ajoute-t-il. Et puis, parce que nous sommes au bord de la mer, la population se passionne pour les bateaux et veut se former dans ce domaine. Ce sont tous ces éléments qui nous permettent de fabriquer nos bateaux au Cap. »
Depuis le retour de Donald Trump et de sa politique protectionniste aux États-Unis, Robertson and Caine agit activement pour encourager les accords commerciaux entre les deux pays et faire en sorte que les exportations ne faiblissent pas.
À lire aussiFace aux défis géopolitiques, l'Afrique du Sud se questionne sur son avenir diplomatique
En Afrique du Sud, la ville du Cap abrite le plus grand constructeur de bateaux du pays, Robertson and Caine, premier fabricant de catamarans de croisière de l’hémisphère sud. Depuis quelques années, l’entreprise appartient au groupe PPF, une société internationale d’investissement basée en République tchèque. L’ambition est de continuer à exporter dans le monde entier, tout en restant basé au Cap — qui offre de nombreux avantages.
De notre envoyé spécial de retour du Cap,
C’est une succession de gigantesques hangars. Les outils résonnent et l’air sent la peinture. « Une fois que la forme du bateau est dessinée, on la façonne ici », explique Stuart Forrest, ingénieur en chef. Face à nous, un moule immense, si grand qu’il faut monter plusieurs marches pour voir l’intérieur. « Ensuite, il faut retirer le moule et sortir cette grande pièce principale pour passer aux étapes suivantes. »
Une ville dans la villeAprès 34 ans d’activité, Robertson and Cain fêtera bientôt la sortie de son 3000ᵉ bateau. Il est là, quelque part, au milieu de la quinzaine de catamarans alignés les uns derrière les autres. Nous sommes dans le hangar d’assemblage du produit phare de Robertson and Caine : le Leopard 53 PC. « La ligne de production évolue, on ajuste les procédures de construction pour trouver l’enchaînement le plus efficace. Avec un séquençage. » « Ici, on intègre le moteur, complète Nassief qui supervise l’étape 3. On installe les sièges, la moquette et on s’occupe du plafond aussi. »
L’entreprise est attachée au fait main, avec un travail collectif qui rassemble plus de 2 000 personnes. Ici, c'est comme une ville dans la ville, avec de grandes allées et du monde partout. Il faut trois mois pour construire ces gigantesques catamarans à moteur, d’une valeur de plus d’un million d’euros. « Là, nous sommes presque au bout de la chaîne, reprend Stuart Forrest, qui nous fait visiter une des cabines. Ici, vous avez la chambre. Ce bateau va quitter l’usine la semaine prochaine. Ensuite, on fera tous les tests de vérification au port. Et il sera prêt à être affrété vers un autre pays. »
À lire aussi«Energy Observer», le catamaran qui fonctionne uniquement avec des énergies propres
Continuer d’exporter malgré le protectionnisme américainLa production est exportée à 99 %, principalement vers les États-Unis et vers l’Europe. Au Cap, il y a une excellente articulation de l’industrie maritime, avec de nombreux fournisseurs, pour les moteurs par exemple, se félicite Theo Loock, qui a pris les rênes de l’entreprise en 2021. « C’est un port stratégique pour importer les produits dont nous manquons et exporter ceux que nous fabriquons. Nous avons aussi la chance d’avoir une municipalité qui nous soutient en favorisant de bonnes infrastructures, ajoute-t-il. Et puis, parce que nous sommes au bord de la mer, la population se passionne pour les bateaux et veut se former dans ce domaine. Ce sont tous ces éléments qui nous permettent de fabriquer nos bateaux au Cap. »
Depuis le retour de Donald Trump et de sa politique protectionniste aux États-Unis, Robertson and Caine agit activement pour encourager les accords commerciaux entre les deux pays et faire en sorte que les exportations ne faiblissent pas.
À lire aussiFace aux défis géopolitiques, l'Afrique du Sud se questionne sur son avenir diplomatique
16 Listeners
195 Listeners
40 Listeners
42 Listeners
40 Listeners
77 Listeners
25 Listeners
21 Listeners
19 Listeners
5 Listeners
25 Listeners
45 Listeners
3 Listeners
10 Listeners
12 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
28 Listeners
1 Listeners
16 Listeners
4 Listeners
1 Listeners
4 Listeners
3 Listeners
3 Listeners
0 Listeners
0 Listeners
1 Listeners
5 Listeners
0 Listeners
24 Listeners
1 Listeners
0 Listeners
0 Listeners