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Selon les règles très strictes du Vatican, les 135 cardinaux électeurs se réuniront début mai entre les murs de la chapelle Sixtine afin d’élire le prochain souverain pontife. Et les pronostics sur le résultat de cette élection pastillent désormais les réseaux sociaux. Des prédictions qui sont principalement établies à l’aide des intelligences artificielles génératives.
Lors du décès du chef de l’Église catholique, les cardinaux de moins de 80 ans se réunissent en conclave dans la chapelle Sixtine au Vatican. Ils prêtent alors un serment de confidentialité et, à la suite d’une messe d’ouverture, commencent à voter. Le scrutin se déroule à bulletin secret jusqu’à obtenir une majorité des deux tiers pour désigner le nouveau souverain pontife à raison de quatre sessions par jour. À chaque séance, les bulletins qui sont brûlés délivrent, par une cheminée visible depuis la place Saint-Pierre, une fumée noire si aucun pape n’a été élu ou blanche en cas d’élection définitive.
Mais à moins de se déguiser en surmulot pour espionner les délibérations du conclave, rien ne fuitera sur la désignation du prochain pape. En revanche, les programmes d'intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT disposent désormais de nombreuses données pour établir un pronostic en évaluant les chances de tel ou tel cardinal. La dernière version d’OpenAI s’est donc métamorphosée en oracle afin de calculer leur possibilité de l'emporter, en s'appuyant sur cinq critères précis. Notamment, la composition sociologique du collège électoral, la volonté d'une continuité ou d'une rupture du prochain pape qui serait ressenti par les fidèles, la gouvernance et la diplomatie dont il fera preuve. L'âge et la santé du futur capitaine du Saint-Siège rentre dans ces critères, ainsi que l'idéologie qui anime les candidats, qui devront négocier avec les différents courants internes de l’Église.
Le prochain pape serait l'Italien Pietro Parolin, selon ChatGPTLe cardinal, qui est le secrétaire d'État actuel du Vatican, obtient ainsi une « probabilité de 28 % » de l’emporter. Particulièrement, avec l’appui d’une part importante des 53 Européens, surtout Italiens, désirant « ramener la papauté à la maison » pour assurer ainsi une transition en douceur de l’Église vers ses fondamentaux. Toutefois, Matteo Zuppi, l’archevêque de Bologne, lui passerait devant si les cardinaux décident d’adopter la ligne réformiste initiée par le pape François. Son challenger serait le Philippin Luis Antonio Tagle qui totalise un score de 24 %, étant soutenu par « la quasi-totalité des 23 cardinaux asiatiques, africains et latino-américains », envisage ChatGPT. Le Ghanéen Peter Turkson arrive en 5ᵉ position avec 12 % des intentions de votes. Mais l’IA lui a attribué le statut de « faiseur de roi » dans cette élection, plutôt que celui de favori. Évidemment, la façon dont vous rédigez votre prompt influencera terriblement les pronostics du programme.
Les probabilités qu'un nom surprise soit vainqueur, restent élevées« Les conclaves de 1978 et 2013 nous le rappellent », argumente ChatGPT. Dans ce cas, le Français Jean-Marc Aveline aurait toutes ses chances. Notamment, « si les votes des cardinaux italiens, de l’Asie, de l’Amérique latine et ceux d’une partie de l’Afrique, se neutralisent », anticipe le logiciel. Bien sûr, le programme d’OpenAI, comme ceux de ses concurrents, est incapable de prédire l’avenir. Mais le résultat du conclave constituera, en revanche, une excellente évaluation des progrès dans le domaine des statistiques, dont seraient capables les IA génératives.
À lire aussiLe pape François, le premier à avoir pris pleinement le virage du numérique
Selon les règles très strictes du Vatican, les 135 cardinaux électeurs se réuniront début mai entre les murs de la chapelle Sixtine afin d’élire le prochain souverain pontife. Et les pronostics sur le résultat de cette élection pastillent désormais les réseaux sociaux. Des prédictions qui sont principalement établies à l’aide des intelligences artificielles génératives.
Lors du décès du chef de l’Église catholique, les cardinaux de moins de 80 ans se réunissent en conclave dans la chapelle Sixtine au Vatican. Ils prêtent alors un serment de confidentialité et, à la suite d’une messe d’ouverture, commencent à voter. Le scrutin se déroule à bulletin secret jusqu’à obtenir une majorité des deux tiers pour désigner le nouveau souverain pontife à raison de quatre sessions par jour. À chaque séance, les bulletins qui sont brûlés délivrent, par une cheminée visible depuis la place Saint-Pierre, une fumée noire si aucun pape n’a été élu ou blanche en cas d’élection définitive.
Mais à moins de se déguiser en surmulot pour espionner les délibérations du conclave, rien ne fuitera sur la désignation du prochain pape. En revanche, les programmes d'intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT disposent désormais de nombreuses données pour établir un pronostic en évaluant les chances de tel ou tel cardinal. La dernière version d’OpenAI s’est donc métamorphosée en oracle afin de calculer leur possibilité de l'emporter, en s'appuyant sur cinq critères précis. Notamment, la composition sociologique du collège électoral, la volonté d'une continuité ou d'une rupture du prochain pape qui serait ressenti par les fidèles, la gouvernance et la diplomatie dont il fera preuve. L'âge et la santé du futur capitaine du Saint-Siège rentre dans ces critères, ainsi que l'idéologie qui anime les candidats, qui devront négocier avec les différents courants internes de l’Église.
Le prochain pape serait l'Italien Pietro Parolin, selon ChatGPTLe cardinal, qui est le secrétaire d'État actuel du Vatican, obtient ainsi une « probabilité de 28 % » de l’emporter. Particulièrement, avec l’appui d’une part importante des 53 Européens, surtout Italiens, désirant « ramener la papauté à la maison » pour assurer ainsi une transition en douceur de l’Église vers ses fondamentaux. Toutefois, Matteo Zuppi, l’archevêque de Bologne, lui passerait devant si les cardinaux décident d’adopter la ligne réformiste initiée par le pape François. Son challenger serait le Philippin Luis Antonio Tagle qui totalise un score de 24 %, étant soutenu par « la quasi-totalité des 23 cardinaux asiatiques, africains et latino-américains », envisage ChatGPT. Le Ghanéen Peter Turkson arrive en 5ᵉ position avec 12 % des intentions de votes. Mais l’IA lui a attribué le statut de « faiseur de roi » dans cette élection, plutôt que celui de favori. Évidemment, la façon dont vous rédigez votre prompt influencera terriblement les pronostics du programme.
Les probabilités qu'un nom surprise soit vainqueur, restent élevées« Les conclaves de 1978 et 2013 nous le rappellent », argumente ChatGPT. Dans ce cas, le Français Jean-Marc Aveline aurait toutes ses chances. Notamment, « si les votes des cardinaux italiens, de l’Asie, de l’Amérique latine et ceux d’une partie de l’Afrique, se neutralisent », anticipe le logiciel. Bien sûr, le programme d’OpenAI, comme ceux de ses concurrents, est incapable de prédire l’avenir. Mais le résultat du conclave constituera, en revanche, une excellente évaluation des progrès dans le domaine des statistiques, dont seraient capables les IA génératives.
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